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 situation intrigue - field of screams

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The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2842
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Situation Intrigue - Field of Screams
les situations RP

situation intrigue - field of screams 30053384
Citation :
c'est la grande nouveauté parmi les attractions proposées tous les ans au pumpkin patch : the field of screams. jouant sur la réputation de sa ferme, prétendument hantée, le vieux pat douglas a décidé d'organiser des visites nocturnes tous les samedis. apothéose de sa merveilleuse idée : le soir d'halloween. concours de costume et figurants grimés attendent les visiteurs. les plus courageux, eux, sont conviés à l'entrée du labyrinthe de maïs pour "la soirée la plus terrifiante de leur vie". de nombreux hurlements s'élèvent déjà du labyrinthe alors que vous en approchez. méfiez-vous des sachets de bonbons distribués à l'entrée.

***

Halloween. Vous attendiez cet événement avec impatience, n'est-ce pas ? parés de vos plus beaux costumes, vous avez attendu les 20h prévues par le flyer de l'événement pour rejoindre le pumpkin patch. vous avez payé vos 4$ à l'entrée, vous avez peut-être même divagué le long des stands du marché nocturne, profité de quelques manèges voire enregistré votre costume au grand concours de costumes qui aura lieu pendant le bal de minuit.

difficile de reconnaître les badauds des figurants, tout autour de vous. tous les costumes sont plus beaux les uns que les autres, et vous vous mêlez parfaitement à la foule. des figurants en costume de colon passent à côté de vous, une petite cloche à la main. ils haranguent la foule, vous invitent à les rejoindre jusqu'à l'entrée du labyrinthe pour la "dernière fournée de braves" avant qu'ils n'en ferment l'accès. Aux cris qui résonnent à l'intérieur, vous jugez que les figurants, les pièges et les animations sont plus qu'efficaces, cette année. vous suivez le mouvement et vous retrouvez tous les dix à l'entrée. un animateur vous explique les règles. Alors que vous avez le dos tourné, deux personnes masquées glissent dans votre main une poignée de candy corn ainsi qu'une lampe de poche chacun. sûrement que ces ombres font partie de l'animation.

il est temps d'y aller. vous pénétrez dans le labyrinthe. à la première bifurcation, votre groupe part à droite.

Participants : @caleb reid ; @silas dunham ; @romeo calloway ; @raziel lomax ; @orphé sykes

Quelques infos complémentaires

- Ce RP est une Situation Intrigue. Vos choix dans ce topic auront un impact sur l'intrigue générale du forum.
- Le sujet prendra fin le Dimanche 6 Décembre.
- The Black Parade interviendra tous les mercredis soirs sur ce sujet pour vous apporter des indications... Ou vous mettre des bâtons dans les roues.
- Merci de privilégier les posts courts (700 mots max). Si vous débordez, merci de résumer les grandes lignes de votre réponse en spoiler, à la fin du post.
- Vous pouvez re-poster dès que deux réponses ont été postées à la suite de votre réponse.
- Par défaut, le premier nom mentionné ouvre les hostilités. Pour l'ordre de passage, vous pouvez suivre celui indiqué sur le topic ou voir entre vous en fonction de ce qui vous arrange.
- Un topic de flood a été créé rien que pour vous juste ici. Il vous servira à prévenir vos partenaires que vous allez poster mais aussi à comploter, à théoriser... etc. etc. situation intrigue - field of screams 4134944550
- Cette situation rapporte deux dollars de plus par réponse postée. Vous pouvez aller les demander juste ici
- Bon jeu à vous, amusez-vous bien casper


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Transfert des corps effectué avec des simulacres d’habitude, dans la salle de bain de Romeo. Rires et manigances en perfectionnant les maquillages, en ajustant les costumes. Dr Jekyll à la classe empruntée, Mr Hyde à l’horreur embellie. Ils se sont entraînés, avant de se mettre en route, dans les jours précédant la fête d’Halloween, ont répété les gammes des mimiques et des démarches de l’autre pour parfaire l’illusion. Pas bien doué quand il s’agit de jouer la comédie, Silas, mais il s’applique. Et c’est le pas presque sûr, l’articulation soignée en prévision, la cane en accessoire aubaine, qu’il s’avance aux côtés de Romeo, dans le Pumpkin Patch. Silas en Romeo, Romeo en Silas.

Il est prévu qu’ils se rejoignent tous, en costume, à l’entrée du labyrinthe, à vingt-heures. Caleb, Raziel, Orphé, et eux deux. Premier grand rassemblement, depuis le retour du trio. Stigmates à présent effacées de ses chairs, des assauts de cette nuit-là, qui sont longtemps restées accrochées à sa peau en rappel douloureux planant constamment entre eux. Sent bien Silas, encore, toujours, la culpabilité de Caleb, de son frère. Injustifiée, pourtant, à ses yeux. C’est plus simple, malgré tout, depuis que les séquelles physiques se sont tout à fait estompées, depuis qu’il est moins dur de poser les yeux sur lui sans voir planer le fantôme des horreurs. Et il s’efforce de garder pour lui les angoisses qui le saisissent encore, les cauchemars qui le réveillent dans des paniques, pour ne pas trop ajouter au poids sur les épaules de l'anglais. Sûrement que cette soirée est une excellente occasion de se retrouver tous ensemble, de laisser couler l’eau sous les ponts et d’enfin tourner la page de ces derniers mois compliqués.

Fête parcourue avant l’heure du rendez-vous, à confirmer les gestuelles à grands coups de Comme ça ? et de Essaie plutôt ça. Inscription au concours des costumes en passage obligatoire, et ils ont flâné çà et là au hasard de la fête, à rire comme des gosses en s'amusant dans les manèges. A l’heure, ils finissent par se rendre à l’entrée du labyrinthe où, bientôt, ils sont rejoints par l’autre moitié du groupe. Tente d’habiter le personnage, Silas, retient la main qui rêve d’offrir une clasp of friends à Caleb en refermant sa prise sur le bras de Romeo, auquel il a toute intention de rester accroché, son contrôle des pulsions, de l’incube, restant plus que sommaire. Dos droit, torse bombé, masque d'assurance quand, au fond, il n'est pas du tout certain de sa performance, et que toute la situation l'amuse beaucoup. Salut, prudent, à imiter les intonations du danseur, sur un sourire. Démêle les nœuds des relations qu'ils ont dessiné pour essayer de s'y retrouver et, dans une arrière-pensée, il tourne vers Orphé pour lui tendre la main. Romeo, dans un sourire charmeur. Teste un peu les eaux, Silas, première fois qu'il doit véritablement interagir avec autrui sous les traits de Romeo.

Avant même qu'ils ne puissent approfondir les salutations, on les presse déjà à l'intérieur du labyrinthe, des bonbons et une lampe torche glissés entre leurs doigts. Il lâche Romeo, le temps d'observer les candy corn dans sa main, juste assez méfiant pour ne pas les avaler sur le champ, les glisse dans la poche de sa veste et en mange un. Puis repasse son bras autour de celui du danseur, la lampe torche fermement logée dans sa main. Droite? Gauche? Oublie déjà presque d'habiter les tons du danseur, Silas. Emporté par l'excitation mêlée d'inquiétude, à l'idée de se retrouver piégé dans un labyrinthe avec une chose incontrôlable au fond du ventre. Les hurlements qui émanent de l'intérieur du labyrinthe sont criants de réalisme, et il trépigne d'enfin s'élancer. Ils s'engouffrent à droite, finalement, quand un autre groupe bifurque vers la gauche.


z'est partiiii:

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Retenir les canines enjôleuses d'étinceler trop fort. Ne pas arquer le sourcil gauche. Éviter de jeter un coup d'oeil intempestif aux vitrines de magasin ou à toute surface réfléchissante, comme il en a l'habitude. Laisser le menton se mouvoir naturellement, au lieu de le hausser sans relâche dans sa plus belle arrogance. Ravaler la verve fanfaronne et remballer l'envie de charmer son monde sans relâche.

D'un instant à l'autre, l'attention ne tarde pourtant pas à vaciller, à se remettre à marcher comme si le monde lui appartenait - c'est le cas - une main fourrée dans la poche du haillon qui lui sert de veste, la seconde emmêlée dans celle de Silas. Se sait enlaidi, malgré les protestations boudeuses à chaque coup d'oeil jeté au miroir. Franchement c'est pour toi en plus, j'aime pas voir ta belle gueule abimée comme ça. Et surtout, s'dire que pour la première fois en vingt-six années, les regards pourraient se retrouver horrifiés en se posant sur lui. Quand bien même se trouvera-t'il affilié à la personne de Sisi, sûrement que l'idée de susciter l'épouvante le terrorise viscéralement. Mais y'a peut-être un fond de vérité, pourtant, aussi. Non, il n'aime pas voir le visage de Silas couvert de cicatrices, aussi factices soient-elles. Sûrement qu'ça lui rappelle quelques sales souvenirs, responsabilité de ceux-ci entièrement déléguée au colocataire de Dunham, que le brun ne se réjouit sans doute pas de voir. Ou peut-être que si, vêtu de la sorte, et portant ce visage.

Certainement ce qui motive le danseur reconverti en infirmier à s'ancrer à nouveau dans le rôle, dans un sursaut de raison, à apercevoir les trois autres arriver. Ne lâche le bras de Silas qu'à contre coeur, à le suivre du regard au fil des salutations, s'assurant en silence qu'il ne viendra pas à rouler une pelle intempestive à l'un d'entre eux. « Pas dégueu les costumes ! » Enthousiasme criant de vérité quand tout ce qu'il aimerait pointer du doigt c'est à quel point tous font pâle figure face à eux. Se déride sincèrement à apercevoir Raz, sans pouvoir le saluer comme il l'aimerait, avant de se crisper un instant en voyant Caleb esquisser un geste étrange à son égard. Ne pas arquer le sourcil. Ne pas lever le menton. Finit par lui offrir sa main après une seconde de latence, à espérer, presque, un baise-main empli d'humilité. Mais ça lui revient, à poser les yeux sur sa manche de costume hideux, qu'il a un rôle à tenir, des airs à arborer à son égard. Alors, c'est sans doute maladroit, ça se loupe un peu au passage parce que Romeo manque de lui serrer la main avant de suivre son mouvement. Drôle de personnage, qu'il se dit mentalement. Ne pas frémir du naseau. Être la douceur. Un coup d'oeil en direction des présentations qu'esquisse Silas à l'égard d'Orphé, l'oreille attirée par son propre prénom. Réminiscence d'enfance balayée pour l'occasion, prétendument du moins, Silas n'en sait rien. Parce que Romy se voyait mal détailler le contexte de sa rencontre avec Orphé ou, plus récemment, ses découvertes à son propos dans le bureau de son père, à Silas. A préféré se taire, donc.

Et au gré des échanges qui s'improvisent en tâchant de ressembler à Silas, ça finit par se bousculer aux alentours, pas s'ancrant dans une seule et même direction, sur le chemin de droite. Candy corn réceptionnés à l'entrée, n'a pas la prudence de Sisi quand ça s'enfile en une poignée généreuse dans la bouche, à les mâchouiller d'un air narquois avant d'écraser ses lèvres contre sa tempe. Reporte son attention, une fois le chemin de droite emprunté, sur le reste du petit groupe. « Pourquoi j'sens que c'est une arnaque, ces trucs ? » Et ça le fait rire de plus belle, à retenir les éclats sonores et envahissants pour s'ancrer dans le timbre de Silas. Trop tard, de toute façon, il n'en reste déjà plus que deux qui bataillent dans sa paume.

Spoiler:

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Plus vraiment le cœur léger depuis son retour, rares étaient les sourires qui arrivaient à trouver leurs chemins sur ces lèvres d’habitude si promptes à s’étirer pour un rien. Chaque pas était fait de plomb, chaque mot mettait plus de temps qu’à l’accoutumé à sortir de sa bouche, y’avait moins de blagues, moins de rires, moins d’envie, moins d’éclat, moins de tout. Et Caleb n’essayait pas vraiment de se sortir la tête de l’eau, se laissant ballotter lentement par une eau dégueulasse et bien trop calme. Un calme gênant, dérangeant qui lui rappelait sans cesse qu’il était retour à Exeter. Alors il s’anesthésiait, souvent, pour tenter d’ignorer ce grand vide que Londres et les espoirs d’une vie nouvelle lui avaient laissés au fond de ses entrailles en disparaissant. S’il avait d’abord rechigné à rejoindre la fête d'Halloween prévue dans cette ville maudite, Reid avait fini par accepter purement par pression sociale. Ça te fera du bien, tu verras. qu’il se répétait pour être certain de ne pas changer d’avis au dernier moment. Sûrement qu’elles l’avaient senti, les âmes qui gravitaient autour de lui, essayant de lui donner un élan de motivation par le biais de petits mots laissés dans le frigo avec une chauve-souris dessus, des plans sur ce qu’ils pourraient bien faire tous ensemble et même qu’il s’était fait offrir un costume par Raziel. Il n’avait pas le cœur à les décevoir en choisissant finalement, de rester chez lui, certain d’emporter dans son désistement Raziel et Orphé. Et il n’avait pas le droit de priver le premier d'une soirée plein d’horreurs et de stands plein de bouffes le second.

Alors il ouvrait pour la première fois le paquet du costume qui lui avait été offert, fronçant les sourcils un instant, la tête penchée sur le côté, sortant un à un les accessoires et les vêtements : un ciré jaune, des bottes de pluie et un bateau de papier. Pas friand de films qui font peur et la culture qui va avec, Caleb reconnu tout de même à quoi sa tenue faisait référence. Raziel avait parlé de costumes assortis et l’imaginer dans une tenue de clown horrible fit glisser un frisson désagréable entre ses omoplates, secouant alors les épaules pour tenter de le chasser. A deux doigts de l’appeler pour lui proposer de simplement faire deux trous dans des draps blanc et de faire « booh », il se ravisa et enfila la tenue choisi par les soins du tatoueur. Et tout de jaune vêtu, un bateau dans une main et une bière dans l’autre, il avait quitté son appartement déjà déserté par Silas et vide d’Orphé. C’était lui le chauffeur ce soir, passant d’abord chercher Raziel, un sursaut de frayeur le remua tout entier quand il entra dans la voiture. « Bloody shit, t’es terrifiant. » qu’il lâcha en posant ses lèvres sur sa joue tout en essayant de se remettre de cette étonnante peur qui l’avait traversé en le découvrant grimé de la sorte. Vint ensuite le tour d’Orphé d’entrer dans sa voiture, et Caleb fit volte-face vers son ami à l’arrière. « Ça sent la bouffe, non ?! » et dans une expression pas si surprise tout en relevant une épaule, il se remit face au volant et les dirigea tout trois vers le Pumpkin Patch , vers Silas et Roméo.

Et ces derniers, ils les avaient rejoint après des milliards d’emplettes de la part d’Orphé sous le regard amusé de Caleb qui se détendait peu à peu, la main soudée à celle de Raziel. « Hey ! » qu’il déposa entre eux cinq, le vert qui partait à la recherche de Sisi en esquivant soigneusement le regard de Roméo. « Vous avez d’la gueule tout les deux. » et dans un sourire un peu plus authentique, la respiration bloquée dans sa trachée, il s’était planté devant son ami. C’était la règle, no word, only clasp, alors Caleb avait tendu la main à Silas avec fermeté, le regard vissé dans le sien. Mais il y eu une hésitation en face, juste l’espace d’une seconde, et il due faire un effort considérable pour que ça ne se répercute par sur son propre visage alors qu’il lui attrapait enfin la main pour accomplir leur rituel. Mais  y’avait un manque d’entrain, d’envie chez Sisi et le brun ne pu empêcher le bord de ses lèvres de s’affaisser un peu face à ce détail. Malgré les centaines de demandes de pardon par les mots, par SMS, par photos, par vidéos, par post-it collés un peu partout dans leur appartement, malgré le même nombre de réponse du concerné qui lui disait que non, il ne lui en voulait pas, finalement, peut être qu’il lui en voulait et ça se plombait entre ses cotes alors qu’il rejoignait Raziel et Orphé, la mine basse. « Il m’en veut. » qu’il murmura tristement au tatoueur alors que tout les cinq, ils rentraient dans l'impressionnant labyrinthe et tournaient à droite. S’agrippant aux doigts du blond, Caleb glissa deux bonbons sous sa langue pour le faire fondre avant de donner la poignée de sucres à Orphé pour pouvoir tenir la lampe torche avec force. Et du pouce dans la poche de son jean, il vint toucher la petite pierre ovale qui devait sois disant le protéger des esprits d'après le tatoueur, mais le brun savait qu'il avait dit ça pour le rassurer, à Londres. Et étrangement, ça avait marché, ça l'avait rassuré, et ça marchait encore ce soir.


Résumé:


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-- We all float down here I'll kill you all! Aha, I'll drive you crazy, and I'll kill you all! I'm every nightmare you've ever had. I am your worst dream come true! I am everything you ever were afraid of!

Halloween. Le jour de l'année que je préfères depuis aussi loin que je puisse me souvenir. Ce jour où la peur est invitée en chacun de nous, où on peut en rire, l'apprivoiser. Et si je l'aime tant cette peur c'est parce que je sais qu'elle n'est pas réelle. Que ce n'est qu'une invitation à repousser ses limites en jouant à celui qui aura le mérite de sortir le grand jeu pour faire flipper au mieux ces camarades. Parce que la peur, la vraie. Celle qui s'insinue entre vos veines, vous ronge le corps, l'âme et détruit tout sur son passage. Celle-là personne n'oserait être tenté de jouer avec elle. Personne n'oserait la sous estimée, la provoquée. Cette peur que j'ai ressentie lorsque Caleb a franchi seul les portes du club ce maudit soir de notre retour. Je n'en oublierai jamais le goût, jamais le frisson. Elle me hante, ne me quitte pas. Ne me quittera jamais tant que je saurais que le danger continue de planer sur lui. Qu'il est pris au piège d'un de « ces méchants », un vrai, pas ceux qu'on voit dans les films ou dans les histoires.. Une vraie pourriture qui tire les ficelles dans l'ombre et se moque bien de prendre l'ampleur des dégâts qu'elle cause sur son passage.

Je me penche vers le miroir. Cette année, je ne suis pas si tenté de fêter Halloween. Je regarde mon visage couvert de maquillage blanc et je pousse un profond soupire. Il va falloir faire semblant. Garder la face. Rire quand on a envie de hurler. Et je sais bien que je vais avoir besoin d'un coup de pouce pour ça. Bouteille de whisky que je porte à mes lèvres. Je ne suis pas certain de trouver la marche à suivre pour mettre de côté ma frustration alors je me contente de la noyer. De l'endormir sous les effluves de l'alcool. Et pour accompagner ses pensées obscures, je m'empare du rouge a lèvre écarlate et dessine sur mon visage ce sourire figé et caractéristique qui vient pendre la place de l'absence du mien. Je hoche lentement la tête en contemplant mon reflet.

L'heure sonne, la bouteille à moitié vide, le cerveau embrumé, la démarche incertaine. Je n'oublie pas d'enfouir dans ma poche mon petit « cadeau » pour Roméo. Encore coupable de l'avoir ignoré ces derniers jours. Avec ça il ne pourra me tenir rigueur bien longtemps. J'enfile ma veste par-dessus mon costume et m'empresse de rejoindre Caleb qui sursaute en me voyant. J'éclate d'un rire seulement à moitié convaincant et me glisse dans la voiture. Comme d'habitude, je pose ma main sur sa cuisse mais c'est à mon tour d'être pris d'un étrange sursaut qui me fait reculer brutalement. Je secoue la tête, allume une clope et force ma main sur sa jambe.

Crochet pour récupérer Orphé et nous arrivons enfin sur le terrain de jeu de la soirée. Et malgré le manque d'entrain je me laisse tout de même peu à peu gagner par cette ambiance que j'affectionne tant. Avide de l'idée que quelque chose puisse parvenir à me provoquer cette bonne peur, celle que j'aime, emplie d'adrénaline. Je continue à boire, mange à peine. Dessine un sourire sous le rouge lorsqu'on retrouve finalement Roméo et Silas. Je m'approche aussitôt de Roméo, me glisse à coté de lui et lui met discrètement une main aux fesses en déclarant.

Yo Bro ! Content de te voir.

Je me penche vers son oreille et glisse des cachets de morphine dans la poche arrière de son pantalon  tout en murmurant.

Petit cadeau pour toi. Pour me faire pardonner !

Je lui adresse un clin d'œil et me tourne vers Silas pour lui taper affectueusement dans l'épaule. Et je fais probablement trop d'efforts pour que tout cela sonne juste...alors ça sonne un peu faux. Nous entrons dans le labyrinthe et un frisson d'excitation me glisse le long du dos. Je mange un bonbon, mais je ne suis pas fan de sucre alors j'enfouis les autres dans ma poche avant de répondre aux paroles de Caleb.

Il ne t'en veut pas il est tendu c'est tout.

Mon bras passe autour de lui et j'adresse un clin d'œil à Orphé en l'attirant aussi vers nous pour qu'il vienne confirmer mes paroles.


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Tout était déprimant depuis que t'avais remis les pieds à Exeter, te réveiller chaque jour et trainer ta carcasse, retourner au travail, ta place t'attendant sagement, prétextant des congés mais la vérité c'est que t'avais qu'une envie, repartir la bas et y rester. En voyant le panneau Exeter t'avais l'impression qu'on t'avais remis une muselière sur la gueule et un poids sur la cage thoracique et tu détestais cette maudite ville d'avoir emprisonné de nouveau tes ailes qui venaient tout juste de s'habituer à être déployé. Chute en plein vol et gueule fermé, corps qui reste la plupart du temps chez Silas et Caleb, angoissant à l'idée de rester seul chez toi. L'impression que le château de carte s'est écroulé et se dire qu'il faut lever la tête et vivre avec. Forcément que t'avais pas franchement envie de faire quelque chose pour le 31 octobre mais si Caleb et Raziel t'avais proposé, tu n'allais pas refuser puis ça te ferais du bien de passer du temps avec eux à l'extérieur et essayer de reprendre goût à la vie. Costume pour l'occasion que t'as pris un peu au hasard sans vraiment regarder et c'est ce soir dans ta salle de bain que tu te mets à rire en ouvrant le sachet. Hannibal lecter. Rien que ça.

Ton jean noir sur le cul et une camisole blanche qui te laisse quand même libre de tes mouvements et tant mieux et le fameux masque qui caractérise tant le personnage, léger froncement de sourcil alors que tu observes les grilles que tu fais sauter, sinon tu ne pourrais rien manger de la soirée et qui dis ambiance fête foraine dis la nourriture qui vas avec alors hors de question que tu te prives de ça pour un costume. Caleb et Raziel qui viennent te chercher, tu montes à ton tour dans la voiture dans un yo général alors que tu t'ouvres un mini sachet de saucisson et lâche un léger rire. "J'ai pris le goûter pour la voiture." Sourire entendu alors que vous finissez par arriver la bas et t'as vraiment du mal à te contrôler, certes tu as déja un problème avec la bouffe mais la, c'est vraiment spécial, la faim te tenaille et une envie complétement particulière. Et faut que tu fasses des réserves et c'est sans pression que t'arrive vers Roméo et Silas avec un grand paquet normalement fait pour le pop corn remplis de hot dog et des conneries pleins les poches. T'as largement picolé ce qu'il fallait avant de venir, bonne habitude de Londres que t'as toujours pas perdu. L'apéro c'est devenu vraiment sacré.

Main de Roméo en ta direction et toi qui l'observe en fronçant un sourcil, comme une impression de déja vu et ta main finis par serrer la sienne alors que tu lui réponds en esquissant un sourire. "Orphé, enchanté." L'oeil qui ne le quitte pas durant quelques secondes, ça finis par te revenir mais tu restes silencieux, hors de question que tu lui demandes comment vas son père. Surtout que tu ne veux surtout pas entendre le nom de Larry depuis que tu as reposé le pied ici. Tu le fuis comme la peste. Finalement ton attention se porte sur Silas que tu salues avec un sourire avant de regarder la moue de Caleb et que ta main passe sur son épaule alors que tu hoches la tête d'un air clairement entendu avec Raziel. "Tu veux je lui donne de la bouffe? La bouffe ça rapproche. Faudra lui faire du fish&chips quand on auras trouvé la recette, tu verras!"  Finalement vous entrez dans le labyrinthe, bonbons directement enfilés dans ta bouche et de t'empresser de faire pareil avec ceux que Caleb t'offre. Et tu suis le petit groupe, ton paquet de bouffe accroché à tes bras et ton corps qui ne s'éloignent pas de Raziel et Caleb. Courageux mais pas téméraire le Orphé.

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Situation Intrigue - Field of Screams
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Affublés de vos plus beaux costumes pour certains, de l'envie de passer une agréable soirée pour les autres, vous vous enfoncez dans les entrailles du labyrinthe en maïs. Les épis, incroyablement hauts, bloquent toute possibilité de triche. Inutile de chercher à monter sur les épaules de vos compagnons, les organisateurs semblent avoir tout prévu. Vous êtes livrés à vous-mêmes dans les murs de verdure, quelques rares éclats de lumière traversant entre les tiges.
À mesure que vous progressez, l'atmosphère semble changer. Vous êtes les deux derniers groupes à être entrés dans le labyrinthe pour la soirée, on vous l'a dit à votre arrivée. Vous ne vous attendiez juste pas à ce qu'il paraisse aussi calme. Les derniers hurlements et éclats de rire des autres visiteurs paraissent avoir retenti depuis bien longtemps. Quelques bruits çà et là attirent votre attention, les décorations d'Halloween disséminées alentours vous amuse. Cet épouvantail vient-il de bouger ? Vous entendez un murmure, comme une voix distante qui chantonnerait une mélodie monocorde. La mélopée va et vient à vos oreilles, chassée par le chant du vent entre les épis.

Participants : @caleb reid ; @silas dunham ; @romeo calloway ; @raziel lomax ; @orphé sykes

Quelques infos complémentaires

Attention, à partir de ce tour, vous avez la possibilité de lancer des dés

- Les dés vous apporteront des bonus ou des malus à prendre en compte dans le déroulement de l'intrigue
- Le lancer de dés n'est pas obligatoire, mais il est vivement conseillé situation intrigue - field of screams 4134944550
- Vous ne pourrez lancer qu'un dé à six faces une fois par tour, peu importe le nombre de posts que vous faites
- Pour que le topic soit plus lisible, merci de lancer vos dés dans votre topic de flood situation intrigue - field of screams 3088279715
Citation :
Effet des dés

1 : votre groupe se trompe de direction
2 : vous trouvez une bouteille d'eau neuve
3 : vous vous prenez les pieds dans une ronce, et trébuchez
4 : votre lampe de poche s'éteint subitement
5 : vous progressez dans la bonne direction
6 : un figurant en costume de colon vous effraie


- Bon jeu à vous, amusez-vous bien casper


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Main au cul divise, dès les premières minutes de leurs péripéties, Silas et l'incube. Le contact imprévu l'arrache à sa contemplation attentive du clasp of friends qu'il avait répété avec Romeo, pour planter les yeux sur le propriétaire de la main. Raziel. D'un côté, l'infirmier improvisé danseur sursaute, s'étonne, veut s'éloigner; de l'autre, l'incube s'éveille et s'affame tout à la fois. Qu... Alors sûrement qu'le regard qu'il lui lance est trouble, brouillé de surprise et lacé de cette envie étrangère qu'il peine toujours à contenir. Qui lui gronde de l'embrasser sans autre forme de procès. Silas, il a à peine le temps de penser à la technique que lui a donné Romeo, d'entraîner ses pensées à des images négatives, que déjà le tatoueur murmure à son oreille et s'éloigne. Reste planté con un instant, pour souffler et comprendre les mots, et les actions.

Glisse les doigts dans sa poche arrière pour en sortir le petit cadeau, et fronce les sourcils en apercevant des pilules. Multitude de questions bousculées dans l'esprit, il les remet aussitôt dans le fond de sa poche et il lui faut quelques secondes pour reprendre le mouvement. Il vient retrouver le bras de Romeo, et glisse à voix basse: Raziel m'a donné un truc. Pour toi. Lueur étrange au regard qu'il lui adresse, mais il en dit pas plus, parce que tout le groupe se met en mouvement et que le moment n'est pas le bon. Alors sûrement qu'il s'oublie, alors qu'il avance aux côtés de Romeo, qu'le maintien flanche, que le menton pointe trop vers le bas, les réflexions perdues au sol devant lui. Parce qu'aussi fort qu'il le souhaite, et même sans son don, sans son corps avaleur d'émois, il sent bien que tout déraille. Dans les apparences qu'ils maintiennent tous à bout de bras, dans le mystère esquissé entre Romeo et Raziel, dans la peine qui plane autour d'eux. Elle n'est pas nouvelle, les suit à la trace comme une ombre vorace depuis qu'ils sont tous les trois rentrés de Londres.

Vous les avez eus à la nouvelle boutique en ville, vos costumes? S'demande si les autres ont le même genre d'effet que les leurs, ou s'ils sont tombés sur les seuls déguisements magiques. Avancée groupée, ils se sont rassemblés, Jekyll et Hyde ayant rattrapé leur léger retard. Silas, il cherche le regard de Caleb, souvent, sans parvenir à le trouver. Vous entendez ça ? qu'il lance au groupe, quand il perçoit une voix, un chant, alors que les rires et les cris ont semblé disparaître dès que l'entrée du labyrinthe s'est refermée derrière eux. En entendant les intonations danseuses, il se souvient, vaguement, d'ajouter de la portée à sa voix. Il sait qu'il devrait emplir plus l'espace, habiter le corps de Romeo avec autant de puissance et de vitalité que le danseur sait le faire, mais il est pas à l'aise, Silas. N'étant plus au contact du danseur, il s'inquiète des élans qui pourraient le précipiter contre les uns ou les autres.

C'est là que, sur sa droite, un figurant en costume bondit hors des épis de maïs dans sa direction en hurlant.

ze dééé:

Montée de terreur du fond du bide, et dans un cri étranglé, il lâche la cane, saute sur le côté pour échapper à l'assaillant. Réception bancale sur la jambe atrophiée, il perd l'équilibre à venir cogner dans Raziel, se rattrape à son bras. L'regard écarquillé identifie le figurant, le costume, et le ridicule de sa réaction, pourtant la panique est foutrement réelle, et s'est logée en boule dans sa gorge. Bien qu'en voyant Raziel à côté de lui, au bout de ses doigts, en sentant l'incube s'agiter à l'intérieur, qu'il se souvient du corps qui n'est pas le sien, et qu'il se redresse aussitôt, la main toujours accrochée au bras du tatoueur, qui remonte malgré lui jusqu'à son épaule. Beaucoup plus fort au contact de Raziel qu'en serrant la main d'Orphé, mais il sait pas quoi faire de l'observation, qui se perd de toute façon sous les impulsions du ça ogre. J'ai jamais vu un costume aussi mal fait, j'étais pas prêt. Ca s'tente en justification amusée, d'une voix qu'il veut assurée. Il force un rire pâle de ses lèvres crispées. Incapable de dire quoi que ce soit sur le costume, mais il sait que ça importe à Romy, ces choses-là. Les yeux rivés sur Raziel, la main-serre accrochée à son bras, l'incube gargouille comme un estomac vide, pourtant rassasié il y a peu.

sorry:


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Les yeux filent, de l'un à l'autre des trois arrivants. Note silencieusement que si tous ne sont pas ivres, il y a tout de même des relents d'alcool qui viennent lui chatouiller les narines. Se félicite d'être sobre, Romeo, comme toujours dans sa vie, ou presque. Ne peut pas se permettre ce genre de fantaisie quand le régime alimentaire imposé par sa profession se veut essentiel. Petit air suffisant balayé, celui dont il n'a pas conscience, la majeure partie du temps, mais que Silas lui a notifié - pas avec ce terme, certainement, l'infirmier a juste mentionné son expression pour ne pas le froisser. C'est à ce moment précis que, comme un revers de karma, les mots de Silas viennent taquiner son oreille. Raziel lui a donné un truc. Peut pas se retenir, le danseur, de redresser la nuque, à rattraper de toutes ses forces le coup d'oeil qu'il s'apprête à jeter à son ami, que ce dernier ne comprendrait guère. Pas dans ce corps là. Se doute de la nature du cadeau, qui fait également partie des essentiels de son mode de vie soi-disant healthy. Et il n'a rien vu de l'échange, trop obnubilé par sa poignée de main hasardeuse avec Caleb, par la satisfaction sourde de s'être à moitié planté dans le geste, et d'avoir pu contempler la ligne de son sourire s'inverser faiblement. « C'est vrai ? Tu me teases, comme ça ? Tu sais que j'adore les surprises. J'suis sûr qu'c'est pour se rattraper, il était absent pour mon anniversaire. » En guise de ponctuation, il se permet, dans sa plus belle nonchalance, de déposer un baiser dans le cou de Silas, sachant pertinemment, aussi, que ça devrait raviver quelques élans au sein de la carne endiablée. C'est sans doute un peu bas, mais il les connaît, les réactions de son corps, de l'incube en-dedans. Celui qu'il porte depuis si longtemps, qu'il semble s'être accroché à son âme, le démon, le suivre jusque sous la peau de Sisi. Parce qu'il les perçoit, ses impulsions contrées, comme les siennes. Il sait donc pertinemment qu'un tel baiser, claqué sous la mâchoire, devrait mobiliser tous ses efforts de concentration pour quelques minutes, et laisser s'envoler les soupçons qu'il peut déceler dans son regard.

Ensuite, mine de rien, ça le taraude un peu. Il aimerait sûrement se rapprocher de Raz, lui demander ce qu'il a filé à Silas, sauf qu'il peut pas, ce serait bizarre. Et puis, il a envie de repasser en tête de file, aussi, compétiteur dans l'âme souhaitant jouer les éclaireurs, surtout depuis que tous les bruits se sont tus aux alentours. Sûrement ce qu'il fait, sans le vouloir, à cheminer en s'éloignant un peu de Silas et de ses potentielles questions. Peut-être, surtout, parce qu'il a bien aperçu Tamara s'engouffrer dans le labyrinthe en compagnie de l'autre groupe, et que trouver la sortie avant sa soeur est une idée alléchante, pour ne pas dire obsédante. Frôle Orphé au passage, à lui adresser un sourire, avant de se retrouver à côté de Caleb. Le regard braqué droit devant, les yeux plissés en lâchant dans un commentaire : « J'sais pas si j'ai envie de trouver la sortie en premier pour faire plaisir à Romy, ou parce que j'suis pas très fan de l'idée qu'il n'y ait pas d'issue, là. Franchement, c'est pas pour pourrir l'ambiance, mais ça m'rappelle pas de bons souvenirs. » Gratos, ça l'est, quand ça se lance pour justifier son allure motivée, autant que par accès d'acidité à l'égard du colocataire de Sisi. Certainement que si l'infirmier semble agir comme si de rien n'était en sa présence, Romy n'a toujours pas digéré, et le cri qui résonne derrière eux sonne un temps mort dans sa lancée. S'est jamais entendu s'égosiller de la sorte, et il ose à peine regarder ce qui se passe, les lèvres pincées. Jusqu'à ce que la bousculade s'amène à deux pas, le poussant à se retourner, avant d'écarquiller les yeux.

Lui et Raz. Ou plutôt, Silas, et Raz. L'incube, et Raz. Le regard bascule de l'un à l'autre, quand en écho, ça se serre dans son propre ventre. Bientôt, à la proximité de Caleb, ça devient complexe de gérer l'angoisse qui grimpe et envahit sa cage thoracique, de manière démesurée. « Viens, Romy. » Qu'il lance, d'un ton ferme, en tendant son bras dans la direction de Silas, doigts tremblants. « Romy ? » Il insiste, dans ce qui pourrait ressembler à une pointe de jalousie, qui n'en est pourtant pas une. La suite, il l'imagine. D'un côté, ça le ferait plutôt rire, d'voir sa propre image choper le blond sans préambule, pour avoir le loisir de contempler la réaction de Caleb. Mais il a un coeur, Romy - oui - et n'peut se retenir de rompre la distance pour attraper son infirmier par la taille, après avoir ramassé la canne, et tenter de le détacher du tatoueur. « Allez, on a une sortie à trouver, les gars, on commentera les tenues des figurants plus tard ! » Se féliciterait presque pour son intonation ressemblante, à pointer la canne droit devant lui, assénant une petite tape dans les fesses d'Orphé qui barre sa route, et analyser les environs. « Moi j'dis, par là ! » Une main bien accrochée aux reins de l'infirmier, sans vérifier que celui-ci se soit bien détourné de Raz, un sourire aux lèvres qu'il estime totalement authentique, c'est dans une intuition précise qu'il décide du chemin à suivre, à gauche.

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Orphé qui parle de fish&Chips et putain ça me donne faim, en plus de la pointe de nostalgie qui s'attache à nos perspectives de vie manquée à Londres. Je m'assombris quelques instants , mais puisqu'on est là, il est temps de lâcher prise. Je suis pris d'une envie de m'amuser et de chasser le mal le temps d'une soirée. On le mérite bien après tout. Les problèmes et les regrets seront toujours là au matin pour nous emplir la bouche de ce goût amer et dégueulasse. Je décide de me laisser gagner par l'atmosphère de cette fête que j'affectionne tant, si je n'en tire pas le plus possible aujourd'hui, je regretterai de devoir attendre un an pour en profiter à nouveau. Cette impression que de toute façon rien n'est acquis et qu'il faut saisir toutes les chances dès qu'elles se présentent avant que tout ne s'écroule devant nous. Alors, comme un gamin je me mets a sautiller en tenant Caleb et Orphé, me séparant finalement de leur étreinte pour faire quelques pas en avant parce que je me laisse contaminer par l'ambiance. J'agite mes doigts devant moi dans un signe que la peur nous attends et que je brûle d'envie de l'embrasser à pleine bouche. J'espère secrètement que mon entrain puisse être un peu communicatif pour les deux autres qui semblent peiner à profiter du moment.

Et c'est à cet instant, que perdu entre les deux duos, j'entends le cri de peur de Roméo qui retentit et je ne peux pas me retenir d'exploser de rire face à ce manque de retenue si inhabituel chez mon ami. Mon rire qui résonne si fort alors que je me plie en deux et qu'il vient se cogner contre moi. D'un geste maladroit, je tente de le rattraper tout en continuant de me marrer. L'air de dire non mais mec t'as vu ta tête. Sa main qui s'ancre à mon bras, remonte ensuite jusqu'à mon épaule. Et toujours ce truc qui chatouille les entrailles lorsque le contact se fait avec Roméo. Ce sentiment auquel j'ai déjà succombé par le passé et qui a bien vite fait de venir doucement se réveiller au fond de moi. Regard qui se perd sur Roméo, pointe de désir incontrôlable alors que l'alchimie semble bien établie. Il marmonne une excuse à son élan de peur et je rigole presque nerveusement en retour. Cette envie qu'il ne lâche pas mon bras et même lorsque Silas s'approche pour le rappeler à l'ordre, le récupérer dans ses filets, la main reste accrochée à mon bras.

Comme Silas l'entraîne, Roméo m'entraîne aussi et je me précipite pour suivre le mouvement. C'est sans compter sur la ronce qui me barre le passage et semblerait presque s'enrouler autour de ma cheville pour m'entraîner dans la chute. Et pour me rattraper dans cette chute, je m'accroche fermement à Roméo qui est forcé de lâcher l'étreinte de Silas. Un corps qui en entraîne un autre. Et je connais la blessure de Roméo. Bien conscient du fait qu'il ne faut pas que cela s'aggrave et qu'une mauvaise chute pourrait lui causer bien des douleurs. Alors, dans la chute, quand le monde bascule dans l'autre sens, mes mains s'accrochent à ses hanches. Inversant la tendance, pour amortir notre chute à tous les deux. Son corps qui bascule contre le mien, le tissu du costume qui se relève et ma main qui s'accroche ferment à sa peau. Et BAM. Douleur qui se répand dans mon dos et se perd dans un éclat de rire étouffé. Lorsque finalement tout autour de nous vient à s'éteindre. Enfin c'est figuratif bien sûre. Son corps contre le mien, ma jambe qui se replie sur le côté de son corps. Désir brûlant qui m'arrache à toute réalité quand nos visages se retrouvent bien trop proches l'un de l'autre et que je me laisse aller à un autre rire nerveux. Regard figé dans le sien et langue qui glisse lentement sur mes lèvres dans un appel que je ne parviens pas moi-même à contrôler.



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Tout détonne dans la symphonie qu'ils ont imaginée et répétée. Blague innocente, air comptine sur des notes insouciantes, déformée en cacophonie sombre dès que sa main s'est posée sur Raziel. Peut-être déjà avant, il en sait rien, Silas, sait pas si ça a pas commencé au baiser laissé à son cou par Romeo, ou même encore avant. Fausses notes s'enchaînent à foison, partition déchirée quand tout fait trop de bruit, à l'intérieur de l'infirmier. Attirance animale gronde dans les entrailles, et ça lui demande tous les efforts du monde, de contenir le ça. Carne et muscles tendus de la nuque aux reins, il essaie de visualiser, en mantra bouclier, le regard panique de Romeo, ce jour-là, dans les cabines de la boutique. Souffle fort, souffle court, souffle chaud.

Romy en nom étranger qui n'est pas le sien, qui l'interpelle sans l'arracher à la transe. Se répète, le nom. Tout occulté dans les tripes affamées. Même quand Romeo l'attrape par la taille et l'entraîne à sa suite, il lâche pas. Crocs serrés autour de la proie, ongles accrochés à l'épaule, l'regard bloqué dans celui de Raziel, prisonnier de ces désirs qu'il sait ne pas être vraiment les siens, mais ça s'emmêle dans l'esprit pas équipé pour gérer les assauts répétés du démon à l'intérieur.

Corps dominos s'entraînent dans la chute, précipitée par Raziel. Pas le temps de comprendre que déjà il est au-dessus du blond. Il a vaguement tendu un bras en réflexe pour amortir le choc, mais quand c'est le coude qui réceptionne la chute, ça n'empêche pas les corps de tomber l'un dans l'autre, en milliards d'éclats de désir. L'air sursaute dans ses poumons, y reste bloqué quelques instants. Tout oublié d'autre que ses doigts contre la peau de ses hanches, que l'envie qui vient bondir contre son bas-ventre. Chant effacé, autres effacés. Plus qu'eux deux et la bête, ou peut-être plus qu'eux deux et Silas, qui perd la bataille à chaque seconde.

Il sait pas ce qui fait finalement rompre les digues de son contrôle. Si c'est la continuité de ses doigts accrochés à sa hanche, si c'est son souffle qui ricoche contre le sien, si c'est le verrouillé de regard qui fait sauter ses propres verrous. Ou bien si c'est la langue qui apparaît et vient lécher les lèvres, presque les siennes au passage. Mais c'est dans la seconde qu'il fond sur lui, l'appel trop fort des corps qui se veulent. Les lèvres se trouvent et se mêlent, langue possessive qui vient réclamer ses territoires perdus. Les yeux se ferment, pour mieux humer l'odeur qu'il connaît sans la connaître, familière inconnue. La main qui ne lui sert pas d'appui glisse le long de la cuisse repliée à côté de son corps, tandis qu'il plie à son tour une jambe sous lui, la bonne, pour s'octroyer meilleur accès à ses lèvres. Entend rien de ce qui se dit peut-être hors d'eux, rien que le palpitant mal placé qui cogne contre celui de Raziel, rien que l'incube qui gronde sourd et chaud dans sa gorge.

L'électrochoc vient en rouvrant les yeux, quand c'est pas les traits de Romy sous ses assauts, et que dans un violent effort de volonté, il s'arrache à lui. Recule en panique, le cul par terre d'abord, puis sur ses deux pieds, redressé dans une précipitation effrénée; le monstre à l'intérieur hurlant furieux contre les chairs. Recule à s'éloigner, de lui, des autres qui sont sûrement dans les parages mais qu'il n'entend ni ne voit, dans sa honte aveugle et dans le désir tapageur toujours logé contre ses reins. Garde les yeux résolument rivés au sol, à tenter d'enrêner l'incube à l'intérieur. J'veux arrêter, j'en étais sûr, qu'il se répète en boucle, en seule pensée qui filtre à travers la faim qui cabre à l'intérieur.

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Raziel et Orphé essayaient de tuer ce chagrin qui hurlait au fond de lui, le rassurant comme ils pouvaient, mais Caleb sentait que y’avait un truc qui n’allait pas chez ce frère d’une autre mère. Ça s’était gravé en lui, ce regard différent qu’il avait plongé dans le vert anglais et la conviction que Silas lui en voulait, aussi. Mais il n’en rajouta pas, se contenta de vaguement hausser les épaules quand le blond l’attira à lui et à hocher la tête dans un « j’ai peur que notre fish & chips ai l’effet contraire, O. » dans un ton qui se voulait amusant, mais qui ressemblait plutôt à une vague réponse automatique sans aucune conviction, ni sourire au bord de ses lèvres abattues. C’était dur de se concentrer sur autre chose que cette peine qui s’écoulait sans retenu dans ses veines qui s’étaient glacées face à l’absence de chaleur de Sisi à son égard. Pas un bro, pas un sourire, juste un silence dégueulasse qui avait titillé son malheur autant que sa phobie. Les prunelles et le menton finissent par s’écraser au sol. Y’avait rien à faire, rien à dire, il l’avait grandement mérité. Mais peut être qu’il aurait préféré bouffer cette vérité avant de se retrouver bloqué dans un labyrinthe avec.

Et trop enfermé dans ses propres tourments, trop occupé à se regarder son propre nombril avec des larmes qu’il se forçait à retenir, il n’avait pas écouté Roméo, n’avait pas non plus perçu ce calme qui était tombé sur les maïs qui les retenaient prisonniers, n’avait pas non plus discerné ce que le danseur semblait avoir entendu. Et n’avait clairement pas vu Silas se placer à ses côtés. Peut être qu’il aurait préféré être assez isolé en lui même pour ne pas entendre ce qui tombait des lèvres de son ami, qui se précipitait droit dans la poitrine  déjà douloureuse de Caleb. Il n’arrivait pas à trouver son souffle qui s’était perdu quelque part entre deux battements irréguliers alors qu’il entre-ouvrait les lèvres pour tenter de répliquer, le visage tourné vers lui, battant lourdement des paupières pour chasser ce que la dureté des mots avait fait perler. Ça voudrait reprocher à Silas sa réflexion, mais ça aussi, Reid le méritait, alors ça voudrait s’excuser une millième fois pour ce qui s’était passé. En geste mécanique, il passa ses doigts sur sa tempe marquée à jamais par ce soir ou tout avait changé. Il l’avait merité. « Pard... » la fin avait sauté en même temps que son cœur derrière ses cotes, quand ça hurla à l’arrière. Dans le sursaut, il s’était retourné pour découvrir un Roméo qui tomba au ralenti, se rattrapant à ce qui pouvait pour arrêter sa chute, et ce quelque chose, c’était le bras de Raziel.

Y’avait quand même une trace de rire qui vint tacher le bord de ses lèvres face au ridicule de la réaction et cette tentative désespérée du danseur à ne pas s’étaler de tout son long. Les chutes, c’était toujours drôle. Mais ce bout de sourire s’effaça aussi rapidement qu’il était apparu, alors que la main de Roméo restait accroché à Raziel plus longtemps qu’une réception de chute l’autorisait. Et en échos à cette jalousie sortie de nul part, y’avait Silas qui appelait sa moitié, ce qui renforça son malaise. Son regard orné de sourcils froncés se porta sur Orphé, une question silencieuse ancré dedans, à chercher une confirmation que y’avait bien une tension terriblement palpable dans un geste pourtant si anodin. Et si Silas essaya de détacher les hommes devenus aimants dans une tentative de balayer ce qui venait de naître dans leurs regards, l’anglais s’était figé alors que la scène continuait à se jouer devant lui, devant eux. Et tout se passa très vite, trop vite. C’était Raziel, cette fois ci, qui s’emmêla les pieds dans quelque chose et qui voulu se rattraper à Roméo, dans un comique de répétition qui n’avait plus rien de drôle. Les corps avaient roulés ensemble, sans dessus dessous, des mains qui s’étaient accrochées par-ci, par-là et ce désir qui crevait les yeux à quiconque qui regardait les deux âmes qui se toisaient, l’une au dessus de l’autre.

Et les bras ballants, la gorge trop nouée par l’affront qui s’était dessiné devant eux, y’avait rien qui semblait vouloir sortir de ses lèvres tremblantes, pour tenter de dévier l’inévitable. N’arrivait pas à en détacher le regard, de ce qui semblait mettre une éternité à arriver, les doigts qui se repliaient en poings rageurs au bout de ses bras qui s’étaient tendu. Les ongles qui s’étaient mis à creuser leurs chemins dans la peau de ses paumes, les molaires qui se broyaient les unes contre les autres alors que les langues s’enlaçaient dans un désir brûlant, sous le vert de ses yeux. Ca n’avait pas duré longtemps, mais il en avait subit chaque seconde, incapable de détourner les yeux de cette envie grandissante, de ces mains, jambes et lèvres qui se trouvaient, ou peut être, se retrouvaient. Etait-ce une manière tordue de Roméo de le punir ? Si c’était le cas, pourquoi emporter Silas dans les mêmes affres de la jalousie qui enlaçaient Caleb ? Ou simplement une aventure cachée aux yeux de tous, qui se dévoilait enfin ? Il ne pouvait pas ignorer ce qui brillait, aussi, dans les yeux de Raziel. Ou bien il y avait une explication tout autre qui ne semblait pas pouvoir germer dans son esprit engourdi. Sans savoir laquelle, une terrible vérité lui éclatait à la gueule et la détonation se répercuta jusqu’à ses os. Et de la fissure qui s’ouvrait au fond de lui se déversa une terrible noirceur, un mélange de choc, de douleur, de chagrin, de révolte, d’injustice et de colère. Et quand Roméo avait fini par se catapulter hors de Raziel, s’écartant de ce désir qu’ils avaient laissé éclater au grand jour, Caleb s’élança, imperméable à tout résonnement et civisme. Détruisant le peu de distance entre eux et lui, ses mains s’étaient accrochés à du tissus et sans la moindre sommation, son front s’était écrasé contre la gueule de Roméo. La violence du coup lui ouvra la peau, peinture carmin qui commença déjà à colorier son arcade, sa tempe, puis sa joue alors qu’il resta planté face au danseur. « C’est quoi ton putain de problème? Si tu cherches à m’punir, fais le, mais tu crois pas qu’il en a assez chié, lui ? » d’un doigt tremblant il désigna Silas sans poser sur lui, ses prunelles vertes voilées de rage. « Fuck you, and fuck you too. » qu’il cracha à Roméo, puis à Raziel sur qui il fini par braquer son regard emplis d’orage, mais surtout, de peine.

what a twist:




Dernière édition par Caleb Reid le Mer 4 Nov - 1:42, édité 1 fois
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Pas vraiment à l'aise dans ce labyrinthe, jamais bien rassuré quand t'es bloqué dans un endroit ou tu ne pourras pas t'échapper quand tu le désires et ça travaille dans ta caboche pour tu secoues la tête pour essayer de retirer ses pensées fugace de ton esprit tiraillé. Prunelles qui se rassurent sur les visages connus et appréciés autour de toi, garder un pied bien encré dans cette réalité pour ne pas sombrer dans ta propre bataille d'identité, entendre ce chant étrange à tes oreilles parfois et froncer les sourcils, tournant plusieurs fois la tête derrière vous pour essayer d'entendre la source de cette mélodie étrange mais rien. Ni derrière vous ni nulle part. Jamais les pas qui s'éloignent trop du groupe, bien trop peur de se faire semer à un détour.

Scène étrange qui se déroule devant tes yeux, léger froncement de sourcil lorsque tu vois Raziel et Roméo bien trop proche à ton goût, coup d'œil à Caleb puis à Silas et tu répètes ce manège plusieurs fois. Silas qui tente de les séparer et toi qui pouffe un peu en voyant sa tentative vaine, canne entre ses doigts alors qu'il essaye de vous faire tous bouger et un léger coup pour te faire bouger, saucisse que tu prends dans ton pot pour lui jeter dessus alors que tu marmonnes. "Avant de me faire bouger, fais bouger Roméo !" Tu lui pointes du doigt les deux corps au sol en fronçant les sourcils alors que tu figes sur ce qui est entrain de se passer et tu fronces les sourcils, ça viens de s'installer maintenant ou tu ne l'avais juste pas remarquer, cette tension latente entre les deux corps qui sont tombés juste une poignées de seconde avant. Comme si le temps venait de se ralentir et que tu pouvais observer le moindre des mouvements entrain de s'opérer, la langue de Raziel, les pupilles qui ne se quittent pas et ton cœur qui tambourine dans ta poitrine, Caleb qui semble sur le point d'imploser et puis un cri de stupeur lorsque les lèvres viennent se rencontrer, ton pot de bouffe qui tombe au sol alors que tu regardes la scène sans vraiment comprendre, pourtant t'as pas bu tant que ça, enfin pas plus que d'habitude alors ce n'est pas ton imagination qui te joue des tours et au vu de la gueule des autres ils ont vu la même chose que toi.

"What, c'est quoi cette vieille blague la?" Tu restes interdit durant quelques secondes, choqué par ce qui se déroule sous tes yeux et ce n'est que quand Caleb s'élance que tu n'attends pas une seconde de plus et te jette sur le sol, sur Raziel, le regard noir, résonnance d'un coup non loin de toi et il n'en faut pas plus pour faire éclater l'étincelle en toi, celle que t'essaye tant bien que mal de camoufler, la rage, cette envie de tout détruire, ce délice de la violence que t'as envie d'épouser depuis bien trop longtemps, dont la voix se fais de plus en plus pressante, premier coup de poing qui pars dans le visage de Raziel alors tu le bloques au sol par ton corps. "Mais ça va pas ou quoi espèce de petite pute?!" Tu attrapes son col alors que ton autre poing se lève. "Tu ne comprends donc jamais la leçon." Et il s'abats sans autre sommation sur la mâchoire de l'ami blond. "Devant tout le monde en plus putain t'as aucune pudeur mon pauvre, l'audace par Raziel sale connard Lomax!" Et sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi tu viens lui mordre l'épaule avant de froncer les sourcils, surpris par ce que tu viens de faire."Beurk t'es même pas bon, beurk." Tu te relèves, l'entrainant avec toi, force que tu t'ignores trop souvent et que tu possèdes pourtant avant de le pousser brutalement, un peu plus en arrière alors que tu te mets à côté de Caleb. "C'est quoi votre putain de problème à tout les deux?!"

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L'impression de rêver. Dirait presque qu'à l'instant même où à côté de lui, ça trébuche, qu'il tend sa main pour tenter en vain d'accrocher la veste de Silas, il le sait. S'intéresse d'abord, dans un sursaut, à ce genou qu'il voit dangereusement s'approcher du sol, sauvé dans une parade de Raz qui lui arrache un soupir de soulagement. Main accrochée à droite du poitrail en réflexe inné, la remballe rapidement dans la poche de son costume hideux en se remémorant que celui de Sisi se trouve à gauche. La suite n'est qu'un enchaînement trop prévisible aux yeux du danseur, que les deux silhouettes hypnotisent. La sienne, d'abord, qu'il trouve diablement sexy, à se mouvoir de la sorte. En d'autres circonstances, il y serait sûrement allé de son petit commentaire. Mais ses prunelles migrent jusqu'à la tignasse blonde qui disparaît sous la carcasse endiablée de Jekyll, qui se révèlerait plutôt Hyde. S'observer en train d'embrasser Raziel a quelque chose de perturbant, et la culpabilité l'effleure, avant d'se souvenir qu'il n'y est pour rien, finalement. La remarque d'Orphé le ramène sur terre, cependant, et c'est en voyant Silas s'éloigner du tatoueur, et Caleb fondre sur lui, qu'son expression impassible se met à changer. Sourcils froncés, les lèvres s'entrouvrent au coup qui part dans sa propre gueule, la douleur aux abonnés absents.

« Mais arrête, t'es malade ?! » Cri du coeur qui résonne d'entre les parois du labyrinthe, prêt à faire une syncope, Calloway. Ose à peine contempler les dégâts qui s'affichent en pyramide nasale dégueulant des gerbes vermeilles, une main placardée sur sa bouche, outré. Y'a un peu tout qui se mélange, après. Orphé qui bondit sur Raziel, finit par le choper à l'épaule dans un geste que le danseur ne comprend pas, et puis Caleb à la trogne sanguinolente. Entouré d'animaux, l'homme se retrouve à demi-désespéré, à demi-offusqué, quand ses pas achèvent de rompre la distance le séparant de Caleb et Silas. De crainte, peut-être, que le premier n'occasionne davantage de trouble à son doux minois. « Tu crois pas qu'il en a assez chié. » Qu'il imite, comme un gamin, l'innocence en moins quand il précise, dans un regard noir dardé sur son colocataire. « La faute à qui, sincèrement ? » Pas la mienne, en tout cas. Acerbe, le danseur zone un peu autour de Caleb, et finit par lever les yeux au ciel. Pas l'genre à s'abaisser à ce genre de petite vengeance, cogite pourtant à la meilleure manière de justifier ce qui vient de se produire. Pulsions gardées secrètes depuis l'adolescence, démon dont rares connaissent l'existence, impossible pour lui de l'évoquer en justification au comportement de son amant. Un coup d'oeil en direction de Raz, qui a sans doute un poil merdé, mais envers qui la loyauté est belle et bien présente également. Et soudain, elle est là, la solution. Quand sans prévenir, le voilà qui se tourne vers Caleb, empoigne sa nuque à deux mains et l'attire de force contre ses lèvres.

« Allez, égalité, balle au centre. » S'exclame Romeo en le lâchant, après un baiser appuyé. « Démonstration. Crois-moi, je n'ai absolument pas la moindre envie de t'embrasser, et pourtant, nous y voilà. C'est nos costumes, d'accord ? On les a acheté dans la nouvelle boutique, ça nous fait faire n'importe quoi. On a envie de choper tout l'monde, depuis qu'on les a enfilé. Faut qu'j'embrasse Orphé aussi, ou tout le monde a bien enregistré l'information ? » Sur ces bonnes paroles condescendantes que le danseur au regard défiant se tourne vers sa propre enveloppe corporelle, pour caler une main sous le menton de Silas, l'encourager à relever la tête vers lui et contempler le massacre. « C'est absolument affreux. Tu as mal ? » Envie de gerber qui le saisit, en retrouvant l'éclat du regard de l'infirmier au fond des prunelles. Terreur que de rester défiguré, de se voir refuser l'accès à la scène d'ici peu. Ne lui en faut pas plus pour abandonner sa contemplation, pivoter de deux pas et rendre le repas de Silas dans les fourrés.

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Dernière édition par Romeo Calloway le Mer 4 Nov - 13:43, édité 1 fois
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-- We all float down here I'll kill you all! Aha, I'll drive you crazy, and I'll kill you all! I'm every nightmare you've ever had. I am your worst dream come true! I am everything you ever were afraid of!

Ce baiser n'a pas de sens. Il réveille une flamme endormie. Les langues se connaissent, se retrouvent et pourtant il y a quelque chose de différent que lorsque qu'elles se sont rencontrées par le passé. Pas l'audace et la confidence habituelle et probablement pas totalement le goût et l'intention non plus dont je me souviens chez Roméo. Ma main s'agrippe au tissu, lorsque la sienne glisse sur ma jambe. Pas de sens. Toujours pas. Un désir brutal qui contredit tout ce que dit la raison endormie bien profondément. L'effet de Roméo, toujours a pué l'appel au sexe et au désir comme il sait si bien le faire. Les lèvres se caressent, les souffles se mélangent. Plus personne autour avant que finalement la première claque tombe quand il se recule brusquement comme si je lui avais brûler le bout de la langue. Regard presque vexé que j'adresse à l'ami que je ne connais pas comme effarouché. Toujours pas de sens. Pas capable de réaliser que j'ai fait quelque chose de mal parce que le désir gronde encore comme un appel primaire au fond des tripes, si proche du bas du ventre. Je reste au sol, le temps d'encaisser le rejet quand une furie bondit dans mon champ de vision.

Caleb ! Ah oui ! Il est là ! Ils ont tous là. J'ouvre alors la couche d'un air choqué en reprenant contact avec la réalité. Prise de conscience de ce qu'il vient de se passer. La violence se déchaîne avec fureur quand le front de Caleb s'écrase sur le visage de Roméo et qu'un léger cri franchi mes lèvres. Fuck you too qui résonne sauvagement, mais fait bien moins mal que le regard furieux et pourtant légitime qu'il me lance. Et je m'apprête à me redresser pour tenter de calmer les choses quand Orphé me fonce dessus comme un possédé lui aussi et que son poing s'écrase sur mon visage. Filet de sang, lèvre coupable qui se retrouve fendue sou le choc du coup .Je pose un regard ahuris sur lui. Non, mais il croit vraiment que c'est self service pour me taper sur la gueule celui-là. A croire qu'il a décidé de prendre un abonnement dans le seul but de me défigurer. Ses paroles, ses insultes que je me prends en plein visage et quand Caleb fait naître la culpabilité, Orphé fait naître la rage. Je suis à deux doigts de rétorquer quand le forcené se jette sur mon épaule, cri de surprise et de douleur qui franchit mes lèvres. Les dents qui s'enfoncent et brisent la peau alors que je tente de le repousser lorsqu'il clame haut et front que je n'ai pas bon goût. Je me fait relever brutalement et lorsqu'il se recule, je fais un pas en avant, furieux, faisant mine de lui en mettre une en retour, mais je calme tout juste à temps pour ne pas céder à cette pulsion.

Sous l'assaut, j'ai pas trop suivi ce qu'il s'est passé de l'autre côté, je tourne la tête à temps pour voir Silas embrasséer Caleb. Oh putain. Qui prends les paris ? On part sur un carnage ou sur un gang bang dans le labyrinthe ? Allez j'écoute ? Il déclare finalement l'égalité. Mais en vrai je suis perturbé. Plus ça avance plus je ne reconnais pas Roméo. Pas ce que je connais de Silas non plus. Qu'on ne me prenne pas pour un con. Il y a un putain de truc qui cloche. Et il évoque la mise en cause des costumes. Jette la faute dessus. Je secoue la tête et pense posé mes interrogations dans les yeux de Roméo quand poussé par l'instinct c'est dans les yeux de Silas que je les poses. Regard qui pose mille questions mais sous-entends aussi voir clair dans le fait qu'une mascarade se déroule sous nos yeux. Je m'empresse  de prendre enfin la parole.

Ouais bah ça vous donne sec envie de pécho, mais ça va dans le deux sens putain ! C'est quoi ces costumes d'aimants à cul là ! Vous avez envie choper mais putain ça donne aussi méchamment envie de vous choper. C'est sale votre truc putain ! Ou alors ça donne envie que à ceux qui se sont déjà choper par le passé , je sais pas mais c'est violent. On est pas loin de l'agression sexuelle guys!

Rire nerveux alors que je redresse les épaules de m'empresse d'ajouter.

Mais à ce prix la moi je préfère qu'on se prennent tous le cul dans le labyrinthe plutôt que continuer à se taper dessus ! Tout le monde est gentil, c'est la faute des costumes ! Faites des bisous putain !

Je glousse parce que au final je suis convaincu qu'il vaudrait mieux rire de cette situation plutôt que de l'envenimée. Je ramasse le saut de bouffe Orphé et le lui cale violemment entre le bras.

Toi bouffes tes saucisse avant que te fasse bouffer la mienne parce que toi aussi tu pues l'envie de cul. On ne mord pas les gens comme ça espère de sauvage ! Et arrête de me mettre sur la gueule à chaque prétexte ou je vais finir par pas pouvoir me retenir de t'en mettre une aussi.

Mon regard glisse finalement sur Caleb. Pointe de culpabilité dans le regard et je murmure « désolé» en bougeant simplement les lèvres. Tête qui se tourne brusquement vers « Silas » qui dégueule dans les fourrés. Non mais on n'a pas fini la !? Je secoue la tête complètement dépassé par la situation et me glisse vers Caleb pour lui murmurer à l'oreille.

J'ai pas besoin d'un costume pour avoir constamment envie de te choper. Et putain que t'es sexy quand tu t'énerves ! Si j'ai le droit de me faire pardonner ce soir, tu vas prendre si cher quand on rentre la maison.

Ma main vient se perdre sur le bas de son dos que je presse fermement entre mes doigts.

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Quand les yeux quittent enfin le sol, à l'approche des pas de Caleb, et qu'il trouve sans le vouloir son regard, il prend brusquement la mesure de toutes les trahisons qu'il vient de commettre en un seul acte incontrôlé. Bro, attends, qu'il murmure sans voix alors que l'anglais fond sur lui. La gorge, nouée par la nausée de ce qu'il vient de faire, ne laisse pas passer le son. Pas le droit de demander à échapper à sa colère, de toute façon. Y'a pas d'entente entre leurs regards, rien de la complicité habituelle de leurs échanges, et il lui faut un instant pour se souvenir de la raison. Ces foutus costumes aux retombées déjà si terribles. Rien d'autre, dans le regard que Caleb darde sur lui, que de la colère, que de l'orage. Des ombres qu'il lui a déjà vues, quelques semaines plus tôt, et qu'il veut pas revoir, jamais. Une main fermement rivée contre le ventre, l'autre se tend vainement vers lui pour arrêter sa course, mais sans conviction.

Coup de boule. Front du frère éclate au nez qu'est pas le sien. Exclamation de douleur, les yeux aussitôt remplis de larmes réflexes, quelques pas en arrière pour compenser l'impulsion. La main se porte au nez qui, déjà, crache du sang à grands flots. Tache la gueule danseuse, le costume, le sol de ce labyrinthe maudit. Explosion de douleur en découpé d'éclats blancs sur les bords de la vision troublée de larmes. Assourdi à l'autour, l'entend pourtant bien, l'échange entre Caleb et sa voix. Ajoute l'injustice à la douleur, contre son frère, qui n'a fait qu'essayer de le protéger. Il y est pour rien, c - pas sa faute, qu'il lance en plaidoyer minable, quoique ferme, entre ses respirations impossibles, autour des plaintes que lui arrache l'effort d'articuler les mots. Tout à fait prêt à monter au front pour défendre l'intégrité et l'innocence bafouée de Caleb, pour le rassurer qu'il ne pense rien de ce que Romeo prononce avec sa bouche. Mais ses pensées s'empalent contre la douleur poignard qui irradie du nez jusqu'aux moindres recoins de son crâne. En instinct créé d'années d'expérience, c'est en avant qu'il penche la tête, pour ne pas s'étouffer dans le carmin de l'étoile, qu'il a fait couler. Dans un nouveau cri de douleur qu'il vient comprimer ses deux narines, manque de tourner de l'œil sous le supplice.

Incompréhensible enchaînement de violence, d'Orphé qui saute sur Raziel, des mots qui fusent et rebondissent sans vraiment l'atteindre, tout obnubilé qu'il est par son agonie nasale. Vaguement conscient du mouvement autour de lui, il s'oblige à garder les yeux levés sur la scène, sur la discorde qu'une pulsion incontrôlée a déclenché. Voudrait pas qu'ils se déchirent de plus belle. Echoue, de temps en temps, quand le cœur sursaute sous des inspirations maladroites qui passent dans le nez en lames de rasoir. Alors il voit tout en pointillés, son corps et Caleb qui s'embrassent, entend pas tous les mots des discours des uns et des autres. Chancèle sur des jambes gracieuses. Entend vaguement les explications mensongères de Romeo, la révélation de Raziel, sans véritablement en prendre la mesure, pour l'instant. La faute aux costumes. Et ce qui l'empêche de l'arracher sur l'instant, d'envoyer paître toute la mascarade grotesque qu'ils ont voulu mettre en place et qui les a tous déchirés, c'est l'idée vague et sourde qu'il a pas envie que Romy se prenne cette douleur là dans la gueule. Pas tout de suite. Pas quand elle est de sa faute, pas quand il peut l'empêcher de souffrir, même un peu. Sous l'injonction des doigts du danseur, qui sont véritablement les siens, il relève la tête vers lui, enlève ses mains gorgées de sang de son visage où il en a étalé tout autant. Question à la réponse évidente, alors il s'contente d'un j'suis désolé, soufflé la voix hachée. Déjà il s'éloigne, pour vomir, et Silas le suit des yeux, s'demande vaguement si c'est le trop plein des émotions qu'il a dû ramasser à la pelle, ou si c'est la vue de tant de sang sur son propre visage qu'il crache là. Il tourne vers lui, pourtant, pose une main hésitante sur le haut de son dos. Sûrement que la bête va pas ressortir maintenant, pas dans l'antre de la violence. J'suis désolé, qu'il répète à sa seule intention. Puis, plus bas, Romy, j'suis désolé.

Raziel a déjà récupéré Caleb pourtant par réflexe, par habitude, il cherche son regard, cherche un brin de réconfort qu'il est certain de ne pas trouver. Visage danseur tordu en une moue triste, sourcils froissés comme ils ne se froissent d'ordinaire jamais, les expressions étrangères à ses traits. L'angoisse monte en lui comme une envie de vomir, en haut-le-cœur qui irrite la trachée. Sang et douleur en répétitions trop fréquentes de ces derniers mois, la violence en récurrence inacceptable au pacifique de toujours. Cœur serré, muscles bandés. J'veux sortir de là. Mots gaugés de sang entre ses lèvres, difficiles de reconnaître le dialecte quand chaque son lui pète le nez à nouveau. Clamé comme une urgence, passe sûrement pour une exigence, pourtant c'est rien qu'un besoin vivace de s'arracher à toute cette horreur, de s'éloigner d'eux tous, de la violence qui le terrorise. Il récupère laborieusement une torche qui traîne à ses pieds, sans savoir qui l'a lâchée et quand. L'cœur s'affole dans la poitrine, quand ça devient évident qu'ils n'étaient pas prêts à cette petite escapade, et que le silence et la nuit étalés autour d'eux le frappent enfin. Il les balaye tous du regard, de sa torche, les fixe un instant. Mauvais souvenirs en résurgences abrasives, il lui semble soudain nécessaire d'aller se mettre à l'abri. Faut qu'on sorte de là, asapp. Voix blanche, acronyme réflexe, main portée en bouclier contre le nez, il se met à marcher, chaque pas trop brusque envoyant sourdre la douleur contre l'os cassé.

Mu par la terreur, il s'éloigne, la démarche mal assurée, s'avance dans le labyrinthe, patte folle qui fait pâle figure quand tout le visage crame sous la douleur.

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The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2842
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Situation Intrigue - Field of Screams
les situations RP

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Citation :
Tout à vos occupations, vous ne réalisez pas que le champ semble s'agiter tout autour de vous. L'air s'est étrangement réchauffé. Sous l'obscurité et les lampes de poche, les épis de maïs paraissent s'étirer vers le ciel. La mélodie monocorde s'est interrompue sous vos cris. Un calme pesant entoure vos disputes. Quelque chose vous observe.
Un visage de femme, l'air d'avoir été brûlé sur toute la moitié, est effectivement en train d'observer @Romeo Calloway pendant qu'il rend tripes et boyaux. Un battement de cils et elle a disparu à travers les épis. Les feuilles s'agitent au même moment, non loin du reste du groupe. Un épouvantail monté sur balancier tombe dans votre direction et s'arrête in extremis devant l'un d'entre vous. La boîte à sons planquée dans ses entrailles lâche un rire pré-enregistré. Limpide, au début. Il se distord, ralentit, se teinte d'une sonorité bien plus lugubre. A sa voix qui déraille se mêlent plusieurs autres : des hurlements d'agonie, féminins. Ils semblent venir de la boîte, mais aussi du champ tout entier.

Le destin portera vos pas dans la bonne direction. Une petite aire circulaire a été aménagée à quelques pas où vous vous trouvez. La bougie presque éteinte de la petite dizaine de citrouilles sculptées qui jonchent le sol vous procurera un semblant de lumière. Deux bottes de foin ont été disposées pour vous permettre de vous asseoir. En face de vous, deux chemins distincts pour vous enfoncer d'avantage dans le labyrinthe. Une autre surprise vous attend en débouchant sur cette zone de repos bienvenue : une très nette odeur de viande carbonisée, alors que rien n'a pris feu alentours.

Participants : @caleb reid ; @silas dunham ; @romeo calloway ; @raziel lomax ; @orphé sykes

Quelques infos complémentaires

Attention, à partir de ce tour, vous avez la possibilité de lancer des dés

- Les dés vous apporteront des bonus ou des malus à prendre en compte dans le déroulement de l'intrigue
- Le lancer de dés n'est pas obligatoire, mais il est vivement conseillé situation intrigue - field of screams 4134944550
- Vous ne pourrez lancer qu'un dé à six faces une fois par tour, peu importe le nombre de posts que vous faites
- Pour que le topic soit plus lisible, merci de lancer vos dés dans votre topic de flood situation intrigue - field of screams 3088279715
Citation :
Effet des dés

1 : votre téléphone s'éteint ;
impossible de le redémarrer
2 : vous progressez dans la bonne direction
3 : le bonbon que vous avez mangé s'avère être de l'overlook
4 : des mains fantomatiques vous agrippent brutalement
pour vous tirer à travers champ
5 : quelqu'un vous frappe violemment par derrière ;
vous ignorez d'où ou de qui vient le coup
6 : vous trouvez un paquet de mouchoirs abîmé ;
deux d'entre eux sont encore utilisables


- Bon jeu à vous, amusez-vous bien casper


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Orphé n’avait pas eu besoin d’un seul mot de l’anglais pour se jeter dans la mêlée à ses côtés, comme ils l’avaient fait maintes fois à Londres. Mais cette fois-ci, ça n’avait rien à voir avec des alcooliques notoires anglais en recherches de baston, là, c’était Raziel et Roméo les cibles. Et peut être qu’ils auraient pu blâmer ça sur l’alcool qui teintait leur haleine, mais ça serait un horrible mensonge. Trop occupé à dévisager l’homme qu’il venait d’attaquer, les poings serrés à s’en faire craquer les phalanges, Reid n’entendit et ne revit Orphé et Raziel que lorsque l’un avait traîné l’autre jusqu’à lui, et jamais il n’avait posé un tel regard sur le tatoueur. Et l’écho de sa propre voix imitée qui avait quitté les lèvres de son frère le fit frémir, et le reproche cuisant qui suivit vint le faucher avec plus d’intensité encore alors que Silas était venu défendre son danseur qui pourtant, venait d’emmêler sa langue autour de celle de Raziel. Y’avait d’abord l’incompréhension qui était venu se loger dans le regard assombris de Caleb alors qu’il le plongeait dans celui de l’infirmier, puis une franche injustice qui s’était imprimée dans ses rétines. Il remua lentement la tête de gauche à droite dans un soupir, tentative de ne pas laisser la colère l’aveugler à nouveau, balayant l’intervention de Roméo qu’il ne comprenait pas . Et il s’était redressé, s’approchant dangereusement de ce frère qu’il ne reconnaissait plus. « Chais pas Silas, à qui ? Tu fais qu’me répéter que c’était pas d’ma faute, et maintenant tu m’démonte sur la place publique ? What’s the fucking point ? » l’envie d’en découdre maintenant, de dégueuler ce qui traînait sur les cœurs depuis des semaines mais au lieu de ça, des mains et des lèvres s’étaient agrippées à lui, baiser reçu par un Silas qui lui semblait de plus en plus étranger. Instinctivement Caleb releva les mains face à ce baiser qui ne ressemblait en rien à ceux qu’ils avaient déjà échangé par le passé. Les premiers furent brûlants, la nuit de leur rencontre ou l’alcool et la musique les avaient rapprochés, enivrés par une envie de se trouver pourtant bien vite avortée. Le second, bien plus récent, fut teinté de rouge, de chagrin, de douceur et de désespoir. Celui ci, il n’avait que le goût glacial de l’indifférence. « What the hell ? », il s’essuya rageusement la bouche forcée quand il fut enfin relâché, regard incrédule posé sur l’inconnu qui pourtant, portait les traits de Silas.

Et la suite n’était pas mieux, explications bancales, faute rejetée sur des bouts de tissus auquel il refusait d’y croire.  « Oh, wow, bullshit. » L’intervention toute en poésie de Raziel ne fit rien pour arranger ça, des airs hallucinés qui se creusaient de plus en plus sur sa trogne tachée à chaque mot qui tombait des lèvres du tatoueur. Et une vérité au milieu du discours raffiné qui n’aurait certainement pas du s’échapper ce soir, au milieu de ce labyrinthe. Le vert était parti chercher le bleu d’Orphé qui se tenait à ses côtés, et sa main était venu s’accrocher à son bras dans une demande silencieuse de ne pas se jeter à nouveau sur Raziel alors que ce dernier s’adressait à lui. Mais finalement, c’était des mains anglaises qui avaient violemment repoussées le torse de l’américain qui s’était penché vers lui pour quelques murmures. « Tu penses vraiment que j’vais gober ça, Raz ? Des costumes qui les transforment en serial chopeurs, really ? Et le tien, ça te transforme en quoi ? En gros beauf ? Ou alors en gros daleux qui n’a aucun respect pour rien ? » aigreur qu’il avait craché à voix basse, la colère débordait du bord de ses yeux qu’il avait maintenu dans ceux de Raziel l’espace d’une seconde, ou deux, avant d’être interloqué par un acronyme tout droit sorti des mauvaises lèvres, il avait détourné son visage remplis de tempête de Raziel pour regarder Roméo s’éloigner tout seul dans une démarche qui ne lui ressemblait pas, avec des mots qui ne lui allaient pas. Et à côté de la rage, y’avait le doute qui était venu se lover dans le creux de son âme. Les sourcils froncés, il lâcha un « on en r’parlera. » et il s’était détaché du blond non sans lui mettre un coup d’épaule en le dépassant.

Le brun se remit en route aux côtés d’Orphé, suivant les pas de Roméo, les mains enfoncées dans son ciré jaune. Et il avançait au milieu des maïs sans la lampe torche qu’il semblait avoir perdu dans la bataille, et bien trop concentré sur sa propre colère, il ne s’était même pas rendu compte qu’il n’en avait pas besoin. Du revers de la manche, il essaya d’essuyer le sang sur son visage en s’adressant à l’homme qui marchait avec lui. « J’comprend rien, O’. J’aurais p'tetre pas du m’emporter, ça m’ressemble pas. Mais merci d’av... » et la suite s’était perdue dans un sursaut d’effroi quand un épouvantail tomba pile devant leur pas. « Fuck it. » qu’il souffla, la main qui s’était accrochée à nouveau sur son ami, s’étant agrippé à ce qu’il pouvait dans ce moment de peur qui lui avait soulevé le cœur. Il détestait ça, l’horreur, se faire peur, les jumpscares, se retrouver au milieu d’un labyrinthe terrifiant ou ça puait la détresse, la trahison et la colère. Et les sons qui semblaient d’abord pré-enregistrés, résonnaient dans tout le labyrinthe et sa prise sur Orphé s’était resserrée alors qu'il tendait l'oreille pour être certain de ce qu'il entendait. « Bloody shit, c’est terrifiant. Vous entendez ça ? Et … vous sentez ça ? »  Et machinalement, son regard était parti à la recherche de Raziel dans l’espoir d’un réconfort, seulement pour se souvenir qu’il n’en n’aurait pas.

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Finalement presque toutes les bouches sont entrain de se rencontrer et toi tu lèves les mains devant tout en guise d'innocence, pas qui reculent en fronçant les sourcils d'un air assez surpris. "Ouais non moi ça va, j'ai pas besoin qu'on m'embrasse. Puis si on m'embrasse je mords, vous voila prévenu." Tu finis par pouffer légèrement alors que l'explication de Silas ne te conviens absolument pas, c'est beaucoup trop bizarre, Raziel qui suis et toi qui les regarde d'un air presque outré, comme si tu allais croire à ce genre de conneries, t'avais peut être l'air con mais tu l'étais pas tant ça. Ton ami blond qui te remets ton pot à bouffe brusquement dans les bras et toi qui te mets directement à beugler. "Toi t'es toujours entrain de parler de bite alors autant c'est toi qui en meurs d'envie mais je peux bien te promettre que c'pas partagé, j'suis pas en chaleur moi ça va, merci." Forcément tu vises à peu prés tout le monde sauf Caleb vu que ça à l'air d'être un labyrinthe de l'orgie ce soir et ça ne t'amuse absolument pas. Et entre le vomis et le sang toi ça te filerais presque le vomi alors tu prends un hot dog pour toute réponse en soupirant d'un air blasé. "C'est vraiment tout pourris cette soirée sérieux."

Finalement vous finissez par avancer et toi tu suis la cadence, l'odeur étrange dans l'air te fais relever la tête alors que tu esquisses un sourire. "Hé ça c'est de la viande que je connais pas ça ! Et pourtant j'suis hyper calé sur le sujet." Coup de coude à Caleb alors que tu vas pour lui répondre et essayer de lui remonter un peu le moral quand vous sursautez tout les deux face à la vu de cet épouvantail plutôt terrifiant, moue boudeuse sur les lèvres, te faire peur ce n'est pas amusant et vu l'ambiance qui règne c'est encore moins marrant. "C'est juste fait pour nous faire peur, c'est du plastique et de la vieille musique la." Hochement de tête pour te convaincre tout seul alors que vous arrivez vers un petit coin qui semble être fait pour prendre une pause, des bottes de foins avec peins de citrouilles et une bougie pour éclairer un peu, tu gardes ta lampe allumé coincé dans ton pot à nourriture alors que tu le pose la botte en soupirant. "On mérite bien une petite pause, entre l'un qui saigne du nez  l'autre qui a vomis et Raziel qui à la bite en feu, la bande de la victoire tiens."  Corps qui se sont rapprochés en cercle autour de ce petit coin alors que tu regardes chacun d'entre eux. "Vous avez envie de sortir? Moi aussi, alors putain maintenant on arrête de faire les cons."

Et alors que tu lèves ton doigt comme ultime menace, tu sens un frisson froid te parcourir l'échine et ton sang ne faire qu'un tour, la sensation inconfortable et répugnant que quelqu'un te touche les épaules alors que tu vois Roméo, Silas, Caleb et Raziel prés de toi, tu te figes sur place, terreur qui envahis ton regard alors que tu sens plusieurs mains et brusquement on te tire en arrière avec force sans que tu ne puisses y faire quoi que ce soit, voila qu'on est entrain de trainer et que sous la peur aucun son ne sors de tes lèvres juste tes mains qui s'agrippent pour essayer de te retenir à quelqu'un.

Dé:

Mais c'est peine perdue, tu l'entraines avec toi.
 

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Envie de lever les yeux au ciel, à mesure que Silas proteste sur sa droite et que Caleb se met à l'engueuler en le prenant pour l'infirmier. Saurait pas dire lequel l'emmerde le plus à ce moment précis, certainement un peu des deux. Pas l'genre à s'attarder sur ce genre de sentiment désagréable, le rejette aussi rapidement que ça s'est mis à le contrarier. S'attache alors au seul point d'accroche qu'il trouve en face de lui. Raziel. Le sent, le regard appuyé, assorti à ces mots qui manquent de faire frémir la commissure de ses lèvres. Heureusement que le danseur reste obnubilé par le sort qui a été réservé à son faciès, ou les propos de l'ami ne manqueraient pas de lui arracher quelques éclats de rire. Et il se mord l'intérieur des joues, la langue, même, à mesure que Raz profite de l'excuse et en abuse certainement, sans retenue. Essaye de sauver les meubles, le tatoueur, et le danseur finit par se détourner vers son propre minois qui, finalement, est ce qui l'intéresse le plus, ici.

Pas plus de quelques secondes avant de se mettre à vomir, les yeux larmoyant ne se relèvent qu'en entendant Silas s'exprimer à travers sa propre voix, avant de s'éloigner. Aimerait qu'il reste près de lui, Romy. Mais Silas l'abandonne. Ressenti décuplé, dans un clignement déboussolé que ses prunelles tombent sur une vision d'horreur. En sursaute instantanément, bras venant essuyer ses lèvres maladroitement alors qu'il recule. Persuadé d'avoir aperçu l'impossible, son regard cherche ses comparses du soir et remarque que Silas a déjà disparu. Vieille peur ravivée sans préambule, de sentir l'être aimé s'éloigner, à lui en faire mal au coeur. Caleb et Orphé lui emboîtent le pas, à cette silhouette qui lui appartient, qu'il peine à regarder. Déni vissé à la peau, ferme les yeux quelques secondes, le danseur, le temps de se ressaisir. Tu t'en remettras. Ton corps s'en remet toujours. Et il ne part pas. Pas pour de bon. Se rassure comme il le peut, trop prompt à la terreur pourtant, ce qui ne lui ressemble guère. Repense à la trogne calcinée de cette inconnue, coincée sous ses paupières, et il ne lui en faut pas plus pour se remettre à suivre les quatre autres.

Raziel ferme la marche, repère auquel Calloway vient se rattacher à nouveau. Arrive à sa hauteur, dans le dos des autres, et vient empoigner sa fesse gauche sans plus de cérémonie tandis que devant, on bavarde, et retire sa main aussitôt. Index calé sur ses propres lèvres, en se tournant vers lui. Plus efficace que toute parole, tout autre geste, et plus discret aussi, le voilà désormais certain que le tatoueur aura achevé de mettre en place les pièces du puzzle. Et à le regarder un peu plus longtemps, ses yeux ne manquent pas de s'agrandir, quand un rire nerveux se met à menacer. Se bouffe les lèvres de plus belle, le danseur, en venant coincer son bras sous celui de Raz, le pressant avec force à s'en faire mal aux os, pour canaliser ce qui monte sous ses côtes. « Agression sexuelle, sérieusement ? » Qu'il parvient à extraire de ses poumons en douce, avant de repartir dans une apnée silencieuse visant à contrôler son envie de rire. Faut qu'il respire, parce que sous sa peau, les nerfs commencent sérieusement à lâcher. « T'as mis ce que je pense dans la poche de mon mec ? » Non, Raz, pas ta bite. C'est ce que ses yeux supplient, brillant des larmes de rire qui se contiennent, lèvres pincées et respiration complexe à canaliser. « Le tien m'a défiguré. Je ne sais pas si c'est encore baisable. » S'attarde à ce que le dernier mot soit énoncé de son timbre le plus pompeux. Certainement que les deux retardataires s'accorderont à dire qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer.

Sauf que tout s'arrête dans un fracas. Sursaut secouant sa chair, à s'accrocher de plus belle au bras de Raz, les yeux écarquillés. A juste eu le temps de voir la structure s'effondrer, quand le rire qu'il retenait du fond de ses entrailles semble s'être extrait du champ tout entier. Ne sait plus vraiment de quelle manière interpréter les choses, Romy. Sait juste qu'Isma lui parle souvent de films d'horreur, même s'il ne les affectionne pas particulièrement, de son côté. « Je crois que c'est toujours les plus beaux qui survivent à la fin. » Pensée formulée à voix haute sans même vraiment le remarquer, l'entendra qui voudra, alors que sous leurs yeux se dessine une zone plus dégagée. Et l'odeur de cochon grillée s'imprime dans ses narines, de plus belle, assez pour lui refiler la nausée. Pourrait presque dégueuler sur Raziel, là, tout de suite, alors il le lâche, croise ses bras et vient plaquer sa main l'air de rien sur ses lèvres. N'écoute que d'une oreille ce qui se trame. Ne capte pas grande chose, réellement, de ce qui s'enchaîne.

Tout ce qu'il sait, c'est qu'Orphé commence à s'comporter de manière aberrante, sur le coup. « Belle stratégie, c'est comme ça que tu comptes sortir, à travers haies ? » Froncement de sourcil en écho à la scène complètement improbable qui se trame, les mains d'Orphé chopent bientôt Raziel, dont le danseur rattrape machinalement l'avant-bras, à coincer ses doigts fermement tout autour, sans réfléchir. Sursaut de volonté, chaîne humaine qui se forme alors qu'il pousse sur ses jambes - plus solides, quand elles ne lui appartiennent pas - pour tâcher de contrer la force invisible qui s'impose juste en face. « C'est presque épique. » Qu'il ne peut s'empêcher de commenter, main libre s'agitant dans le néant à s'accrocher à quelque chose, ou quelqu'un, pour retenir les corps, pour faire contre-poids.

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-- We all float down here I'll kill you all! Aha, I'll drive you crazy, and I'll kill you all! I'm every nightmare you've ever had. I am your worst dream come true! I am everything you ever were afraid of!

Orphé refuse catégoriquement mes «avances» et comme toujours ça me fait marrer. Il y met tellement de vigueur que ça puerait presque la frustration. Enfin ce n'est que mon point de vue et je ne peux pas m'empêcher d'avoir envie de le faire chier. Je me retiens, je n'ai pas envie qu'il se prenne l'envie de me mordre à nouveau. Putain de cannibale. Il semblerait que Caleb ne soit pas du tout prêt à gober mes explications. Ok elles sont peut-être un peu bancales, mais ça n'enlève rien au principe qu'il s'est passé quelque chose qui me dépasse que je ne me sens pas vraiment coupable. Comme si j'avais agis sans réfléchir, mais uniquement parce que quelque chose d'extérieur m'empêchait de réfléchir et pas parce que je suis juste un connard. Ça me pince un peu le ventre, sa réaction. Oui c'est mérité, mais le but n'était absolument pas de le mettre plus bas qu'il ne l'était déjà. Au final si tout le monde avait pu prendre ça à la rigolade on en serait pas là ! Je le laisse s'éloigner, qu'il prenne le temps de se calmer de son côté. Insisté ne servira qu'a le rendre encore plus tendu.

Et alors que je regarde Caleb s'éloigner, « Silas » reviens à ma hauteur et je sursaute lorsqu'il empoigne ma fesse  gauche. Il en redemande le bougre. Sauf que c'est évident maintenant qu'il s'agit de Roméo. Et à voir sa tête, je menace moi aussi d'exploser de rire. Mon index qui se lève devant moi avec l'air de la réprimande quand mon visage indique plutôt l'hilarité silencieuse. J'accueille son bras qui se cale sous le mien et on a l'air si con, cette vision n'a pas de sens de l'extérieur. Silas et moi à l'arrière quand Roméo est devant avec Orphé et Caleb. Il semble évident que le pot aux roses est découvert. Je hoche vigoureusement la tête quand il reprend mes mots, qualifiant le moment d'agression sexuelle. Mais j'ouvre de grands yeux, mon regard qui va de lui à son mec devant. L'air de dire putain j'ai embarrassé Silas. WTF. Question qu'il lance et sous-entendu dans son regard alors je me penche vers lui dans un air de confidence tout en ne retenant plus quelques gloussements.

Oh non pas la bite ! Des cachets de Morphine mec. Oups si j'ai foutu la merde d'ailleurs.

Ma main se pose sur mes lèvres d'un air faussement coupable. Ils n'avaient pas à jouer un jeu si dangereux si ce n'est pas pour en assumer pleinement les conséquences. Il hésite alors sur la baisabilité de son visage amoché et je me penche à nouveau vers lui.

Totalement baisable mec. C'est sexy le sang, le côté bad ass tout ça. Par contre, fait gaffe, on ne sait jamais que ton mec se trouve un nouvel intérêt pour ma queue. T'sais t'as vu comme il m'a sauté dessus. Va savoir ce que ça peut donner. Je décline toute responsabilité si tu lui paraît fade après moi.

Mon regard qui le provoque un instant avant de lui donner un coup de hanche et de lutter à nouveau pour ne pas explosé de rire. Mais le rire interne s'étouffe bien rapidement quand le fracas retentis, les cris aussi. Je me précipite vers les autres, historie d'être certain que tout va bien avant de pouffer de rire ouvertement face à l'épouvantail tout pourris. Je suis assez immunisé a ce genre de conneries. L'horreur tout ça. Je suis blasé dès qu'on voit que ce n'est pas réel. On est dans un putain de labyrinthe pour Halloween. On a signé pour ça en entrant. Ma main se pose tout de même brièvement sur l'épaule de Caleb. Je ne sais pas si il veut de mes attentions, alors ça reste pudique. Juste de quoi lui dire en silence. Je suis avec toi Love. Et ça pue la viande grillée alors je me tourne vers Orphé.

Tu as quoi dans ton seau là. Ça pue la mort ! A moins que ce soit de ton corps que ça émane vu ce que tu bouffes.

Je lui adresse un clin d'œil, de peur qu'il s'offusque encore une fois. Incapable de sortir de ce fonctionnement avec lui, de lui prouver mon amour et mon intérêt en le taquinant à outrance. Mais il n'a pas le temps de me répondre, peut-être pas l'envie non plus, parce que il tire une drôle de tête. Je m'approche de lui, entrouvre les lèvres pour lui demander si tout va bien. Quand son regard laisse apparaître une vague de terreur et qu'il est aspiré vers l'arrière comme un pantin tiré par un fil invisible. Il s'accroche à moi et m'entraîne à sa suite. Ok la c'est moins drôle tout de suite. Les comédiens n'ont pas le droit de nous mettre réellement en danger, je le sais bien ça. Je me laisse entraîner par la surprise. A peine le temps de me décider à lutter quand mes pieds cherchent à reprendre appuis sur le sol. Ma main qui s'accroche fermement à Orphé en retour. Hors de question que je le lâche et le laisse partir. Roméo qui s'agrippe à moi de l'autre côté et je me mets à gueuler.

Putain de merde. Tous tirez dans l'autre sens. WTF. Orphé.. Putain... Mais... merde... Fuck... Orphé lâche pas.

Mes pieds cherchent à s'ancrer dans le sol mais putain ça tire fort et se disloquer les épaules c'est pas forcement la meilleure des idées. On va se faire mal comme ça. Je tourne alors un visage alarmé vers les autres. Regard exorbité, Douleur dans le corps. Et d'un mouvement brusque, je me débats pour me défaire de leur étreinte en leur criant.

Lâchez... tous.

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Je les force à le faire. Un regard qui s’accroche à Caleb  avant de disparaître finalement avec Orphé entre les épis de maïs.

Spoiler:




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Sûrement qu'il aurait dû rester en arrière. Bien sûr, qu'il aurait dû. Démêler les engueulades des horreurs, toutes originelles de ses erreurs. S'poser là entre eux tous et soit révéler la supercherie, soit tenter d'apaiser les tensions. Défendre son frère, conforter son amant, adresser aux deux autres autre chose que le rien étrange qu'il leur a servi. Mais dans l'escalade de la violence et des mots balancés comme des coups de poing dans les mâchoires, tiraillé dans la discorde, à souhaiter plus que tout que Romeo et Caleb s'entendent et que le calme revienne, c'est devenu trop. Et trop, c'est le seul mot qu'il a réussi à penser en les plantant là, et en se barrant une main autour du pif, l'autre grippée autour de la torche. L'oreille traîne aux pas derrière lui, aux voix qu'il entend sans comprendre ce qu'elles disent. Au moins, ils suivent. Crève d'être seul autant qu'il veut se blottir contre quelqu'un, Silas. Doublon de mauvaise idée d'être venus, et d'être venus costumés. Trop tôt après l'horreur. Rumine bétail ses pensées éclatées, pour éviter d'se concentrer sur le cœur qui tambourine dans le nez fêlé. Essayer d'semer la terreur gouffre qui le poursuit, Minotaure affamé dans le Dédale de maïs où ils sont volontairement venus se perdre.

L'avance pas bien vite alors derrière, ça menace de le rattraper, la trouille et les autres, à s'demander qui de l'un amène le reste. Sursaute et pivote quand ça crie derrière lui, qu'le rire se tord et se déforme et que ça se mue en une symphonie d'horreur qui semble provenir de partout à la fois. L'a beau tourner, Silas, sa lampe n'accroche rien qui pourrait justifier de tels hurlements. Reprend la marche en même temps que les autres, et pose les fesses sur la botte de foin dès qu'il atteint la petite zone aménagée. Sûrement signe qu'ils avancent dans le bon sens. L'odeur pugnace de cramé brûle à ses narines et fait couler ses yeux, et il le recouvre pour essayer de s'en protéger. En réflexe, Silas sort son téléphone pour envoyer un message à Barbie, mais ce dernier s'éteint et refuse de se rallumer. Putain... qu'il marmonne en rangeant l'appareil dans la poche de sa veste. Les autres sont là, maintenant. Il hoche la tête en direction d'Orphé.

Puis ça s'emmêle à nouveau, Orphé qui inexplicablement semble se faire happer vers l'arrière, Raziel et Romeo, accrochés l'un à l'autre comme si c'était normal, qui s'entraînent et se retiennent. Remonte sur ses jambes branlantes, l'instinct reprenant le pas sur les angoisses. Romy! qui lui échappe dans un cri et ça lui effleure même pas l'esprit, qu'on puisse le penser cinglé à gueuler son propre nom dans l'urgence. Les deux mains rougies attrapent celle qui bat l'air et tirent aussi fort que possible sans réussir à prendre appui, le genou qui proteste sous l'effort. Puis, brusquement, de l'autre côté de Romeo, ça lâche. Raziel qui leur ordonne de lâcher et disparaît promptement dans le mur d'épis, Orphé derrière lui. Pas précipités vers l'arrière pour contrer la force du danseur qui lui revient dans la gueule comme un élastique trop tendu.

Spoiler:

Pieds enfoncés dans le sol, malgré les râles de l'articulation, il finit par réussir à endiguer le mouvement. Coule un regard gêné et apeuré vers le danseur. Puis vers Caleb, qui a sûrement envie d'être partout sauf ici, avec eux deux. C'est quoi ce bordel... Souffle court, bouche ouverte, ignore tant bien que mal les coulées de douleur le long du nez. Sûrement qu'il lui fallait ça, pour retrouver de la substance, pour taper dans ses inquiétudes et remettre ses proches à leur place: avant lui. On va les retrouver, bro, vas-y pas tout seul, qu'il lance sans y repenser, déjà obnubilé par la mission de sauvetage qui se présente à eux. On se tient et on y va? On peut peut-être semer la bouffe d'Orphé pour retrouver le chemin, non? Qui fait le petit Poucet? Balaye les deux du regard, sursaute presque en voyant son propre visage lui faire face. S'attarde pas trop dans leurs yeux, ni sur le sang qui macule le front de Caleb, pour autant, de peur d'y lire ce qu'il espère devoir n'affronter que plus tard. Garde pour l'instant tout sagement enfoui sous l'urgence, mais si ça perce ses digues fragiles, il est certain qu'il s'écroulera là où il se tient. On y va? qu'il lance en récupérant sa torche, une nouvelle fois tombée au sol. Noue ses doigts à la main la plus proche. Lâchez pas, qu'il réclame.

En file qu'ils quittent le chemin, s'enfoncent dans les épis, Silas écartant de sa torche la végétation, chacun y allant certainement de sa voix pour appeler les disparus.

Spoiler:

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The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2842
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Situation Intrigue - Field of Screams
les situations RP

situation intrigue - field of screams 30053384
Citation :
L'instant de répit n'aura pas duré longtemps. Les mains fantomatiques agrippent trois d'entre vous, les tirant à leur suite dans les entrailles du labyrinthe. Les épis de maïs coupent votre peau, griffent votre visage, s'enfoncent dans vos membres sous leur violence. Vous êtes traînés à travers le champ sur une vingtaine de mètres puis votre course s'achève brutalement. L'odeur de viande brûlée est insoutenable. Vous arrivez dans une clairière similaire à celle où vous vous trouviez initialement. A l'exception que vous ne voyez aucun chemin, qu'une quinzaine de bottes de foin est entassée au milieu de la clairière... et qu'il vous semble avoir vu une femme en leur centre, attachée à un poteau et léchée par des flammes de plusieurs mètres de haut, quand vous avez échoué ici. L'image s'est évanouie en un battement de cils.
Votre course a laissé sa trace dans les épis ; le reste du groupe pourra vous retrouver s'il dispose de suffisamment de lumière, ou s'il suit l'odeur de brûlé.

Le total de vos dés est impair. Votre irruption dans la zone a réveillé quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. L'odeur de brûlé semble se déplacer tout autour de vous, vous avez l'impression que l'on vous observe. Une silhouette semble se matérialiser de nulle part. Pâle, l'air gravement brûlée sur toute la moitié du corps. Ses vêtements sont en lambeaux. Elle vous observe sans vous voir, ce qu'il reste de ses yeux d'un blanc laiteux. Ce n'est pas une actrice en costume. C'est un ectoplasme.

Participants : @caleb reid ; @silas dunham ; @romeo calloway ; @raziel lomax ; @orphé sykes

Quelques infos complémentaires

lancers de dés

- Les dés vous apporteront des bonus ou des malus à prendre en compte dans le déroulement de l'intrigue
- Le lancer de dés n'est pas obligatoire, mais il est vivement conseillé situation intrigue - field of screams 4134944550
- Vous ne pourrez lancer qu'un dé à six faces une fois par tour, peu importe le nombre de posts que vous faites
- Pour que le topic soit plus lisible, merci de lancer vos dés dans votre topic de flood situation intrigue - field of screams 3088279715
Citation :
Effet des dés

1 : l'ectoplasme hurle ;
un autre ectoplasme que vous ne voyez pas vient lui prêter main forte
2 : l'attention de l'ectoplasme se porte sur vous ;
l'un des objets autour de vous s'élève dans l'air et s'écrase sur vous
3 : l'ectoplasme vous fixe intensément ;
vous sentez votre corps se vider de toute son énergie vitale
4 : l'ectoplasme vous ignore, petit chanceux
5 : quelqu'un vous frappe violemment par derrière ;
vous ignorez d'où ou de qui vient le coup
6 : le bonbon que vous avez mangé s'avère être de l'overlook ;
n'importe qu'elle attaque tirée par les autres sera répétée à votre encontre


- Bon jeu à vous, amusez-vous bien casper


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Le cœur s’emmêlait entre la peur, la colère et le chagrin, ne sachant pas battre correctement au milieu de ce dilemme, au milieu de ce labyrinthe qu’il regrettait déjà d’avoir rejoint. Et les mains enfoncées dans les poches, l’idée de sortir ASAPP lui semblait aussi être la meilleure. ASAPP... l’interrogation creusée sur sa tronche alors que Caleb s’asseyait à côté d’Orphé, il penchait un peu la tête comme si ça pouvait l’aider à faire une connexion entre des points qu’il ne voyait pas. Et il essayait de comprendre pourquoi il trouvait l’indifférence dans le regard de Silas alors qu’il cherchait son frère, pourquoi Raziel avait choisi un tel moment pour s’offrir en spectacle sur ton de trahison et comment étaient arrivés certains mots dans la bouche de Roméo. Quand Orphé qui avait mordu le tatoueur semblait plus sensé que tout le reste, c'est que tout foutait le camp. Se frottant nerveusement le front rouge du plat de sa paume, il n’arrivait pas à dompter son souffle court qui soulevait sa poitrine à un rythme effréné. Le pied qui tapait à la cadence de ce qui se jouait au fond de lui, les poings repliés sur ses genoux, Reid avait tout les airs d’un mec nerveux qui n’avait pas du tout envie d’être là. Et il n’en n’avait pas que l’air.

Et c’était sûrement parce qu’il attendait la moindre occasion pour se barrer qu’il fut si vite debout quand Orphé fut subitement tiré en arrière par ce quelque chose qu’il ne voyait pas. Mais si ses jambes étaient pleines de réflexes, ce fut moins le cas de ses bras, ratant largement sa tentative de s’agripper à son ami qui trouva accroche sur Raziel et tout le reste n’était que flou au milieu d’une obscurité plus claire qu’elle le devrait. Qui tenait qui ? Qui avait lâché le premier ? Qui avait crié « Romy »? Fauché par la vitesse à laquelle tout s’était déroulé, et par le dernier regard de Raziel avant d’être englouti par le labyrinthe, Caleb resta un instant figé sur place, absent. La peur lui tapait aux tempes, le cœur lui était remonté dans la gorge, et même s’il voulait hurler leurs noms, il n’en était pas capable. Parti, parti, parti. Et ça montait dangereusement en lui, cette panique qui était entrain de bouillir dans ses veines. Non, non, non, pas maintenant. C’était les premiers mots de Roméo qui l’avaient secoués et sorti de sa torpeur. Et s’il avait fait un pas en avant, prêt à poursuivre ceux qui venaient de disparaître sous leurs yeux, les mots tombés des mêmes lèvres l’avaient cloué sur place. « Me dit pas c’que je d… wait, what ? » son surnom dans la bouche d’un autre lui fit écarquiller les yeux, posant le vert sur l’un puis sur l’autre. « comment tu… ? » qu’il marmonna alors que Roméo avait enchaîné avec une marche à suivre digne d’un inspecteur Dunham au top de sa forme. L’index levé, les lèvres entre-ouvertes, il essayait de comprendre, il essayait de réfléchir malgré l’angoisse qui s’était bloquée dans sa trachée. Comment ? Machinalement, son regard se porta sur Silas pour y chercher une réponse qu’il avait déjà, au fond, mais qu’il refusait d’assimiler.

Alors, seau de saucisses à la main, il suivi le mouvement, des centaines de questions embouteillées derrière ses mâchoires crispées. Tout les mètres en suivant Roméo et Silas et à la place d’une interrogation, il laissa tomber rageusement un bout de viande par terre sans grands espoirs que ça servirait à quelque chose. C’était à ce moment très précis que Caleb remarqua, un sourcil relevé, à quel point il pouvait discerner la saucisse qu’il venait de lancer au sol malgré l’épaisse obscurité. Non, il pouvait carrément la voir, comme en plein jour. L’étonnement vint froisser son front alors qu’il s’arrêta un instant, oubliant Raziel, oubliant Orphé et l’urgence de les retrouver, se retournant vers les autres saucisses semées le long de leur chemin. « Hey, dites… vous… vous les voyez aussi, les saucisses ? » il désigna ses cibles de son index alors qu’il parlait d’une voix enfantine et effrayée. « J’vois dans... dans l’noir… Et vous…  Qu’est-ce qu.. qu’est-ce qui s’passe ici, god damnit ? » son visage taché de carmin aux yeux de chat luisants s’était tourné lentement vers eux, terrorisé par ses propres questions.


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En un instant, tout déraille. Mains fermement accrochées d'un côté et de l'autre, la réaction de Raziel lui arrache un frisson et c'est sans plus de cérémonie qu'il disparaît, Orphé avec lui. Définitivement épique, c'est ce qu'il pense avant de partir en arrière, de cogner contre Silas, et de tenter de regagner son équilibre. Le souffle court, le regard se pose dans celui de l'amant, interdit. Ne pige pas grand chose à ce qui se déroule, mais ne peut simplement pas souffrir de contempler son nez éclaté plus longtemps. La main plaquée sur son visage, lisse ses traits d'un geste automatique, purement reproduit par mimétisme, à avoir souvent vu Larry l'esquisser. Histoire d'exprimer sa contrariété d'un air classe et dramatique, se met à avancer vers la haie éventrée par le passage des disparus. D'une oreille, suit l'échange qui se tient dans son dos, ou ce qui y ressemble, en jetant vaguement un regard dans la direction de Silas et Caleb. Regarde le dernier, un instant, en croisant ses yeux, et se contente d'arquer un sourcil l'air de lui demander ce qu'il veut. Plus l'envie de jouer la comédie, la troupe se met en route et certainement qu'au bout du compte, Romeo s'dit que tout le monde finit par avoir compris c'qui ne ressemble plus tellement à un jeu. Pas quelque chose qui l'enthousiasme, du moins, dans les circonstances effarantes de leur situation.

Lampe à la main, la piste s'éclaire à mesure que leur progression se confirme. Jusqu'à ce que derrière lui, Caleb s'arrête. Ne manque pas de se retourner à sa remarque, Romy, même s'il hésite un instant à faire comme s'il n'avait pas remarqué son arrêt soudain. « Les saucisses. » Commente le danseur de son plus bel air dédaigneux, à se tourner vers Silas en secouant la tête d'un air désolé, comme si Caleb venait visiblement de perdre la raison. « Il a un problème. » Le dit de manière audible, pas le genre à se priver de son petit commentaire, en reportant son attention sur Reid, pour mieux esquisser quelques pas gracieux dans sa direction. Plante son regard dans le sien, Romy, à y chercher l'éclat lumineux qu'il y a décelé. S'imagine qu'il s'agissait là du reflet de sa propre silhouette étoilée, et esquisse un haussement d'épaule. « Tu pourras ajouter ça à ton cv. » Et puis, après un regard coulé dans la direction de Silas, grogne un peu, avant de préciser d'un air faussement docile et adouci : « Voir dans le noir, c'est sacrément utile. » Mais ça se froisse sur sa tronche, et bientôt le menton se relève à nouveau, de sa plus belle arrogance. « Surtout si on continue à s'attarder de la sorte, nos lampes n'auront bientôt plus de pile. » Et il se détourne, dans tout son panache, à reprendre sa marche d'un pas décidé, et passer en tête de l'expédition. Là que se situe sa place, de toute évidence. Oublie de s'exprimer comme Silas, de marcher comme Silas, de se comporter comme Silas. Trop obnubilé pour ça, quand ses bras s'évertuent à repousser délicatement les épis, sans trop se soucier de les laisser retomber sur ceux qui le suivent. Dans son plus bel individualisme qu'il suit l'odeur saisissante, bien que celle-ci l'écoeure. Visage fantomatique aperçu plus tôt revenant hanter ses pensées, pressentiment d'approcher du but, en se mettant à lancer le nom d'Orphé, et celui de Raziel, à la cantonade.

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