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" don't tell the police we're here "

Ce n'est pas vraiment qu'on pourrait dire qu'la journée a été rude. S'y plait bien, dans ce boulot, Lucy. Sûrement pour ça qu'elle est de si bonne humeur, ce soir, à s'être parée comme si elle avait trois ou quatre années de plus même si ça fait déjà un moment qu'elle peut passer les portes sans craindre qu'on ne la fasse sortir. Vingt-deux heures passées quand elle y arrive, d'ailleurs. La bonne heure, celle qu'elle dit parfaite, quand les ouvriers venus décompresser commencent à s'égrener vers la sortie et que les monstres de la nuit ne sont pas encore là. Qu'il se fait trop tard pour les uns et que c'est encore trop tôt pour les autres. Aime bien cet entre-deux, Lucy, comme le passage entre le crépuscule et la nuit épaisse, quand ça tombe à peu près à cette heure-là, l'été. Sûrement qu'la, la nuit est tombée y a bien longtemps déjà. Arrive fraiche comme une fleur sortie de son emballage, la gamine, à ouvrir légèrement sa veste une fois la porte passée, recevant le souffle chaud de l'intérieur en pleine figure. Plisse un peu les yeux, espère bien ne pas croiser de visage connu ce soir, n'a pas envie de s'embêter avec ça, misant plutôt sur l'imprévu, l'unique, l'éphémère. Laisse son regard de cristal parcourir l'intérieur du bar qu'elle a toujours trouvé familier et chaleureux, Lucy, sans vraiment savoir pour quelles raisons exactement.

Et c'est en s'approchant du bar qu'elle le remarque, de dos. L'étudie un instant, debout dans le passage, le détaillant furtivement, profitant de cet instant qu'elle lui dérobe, puisqu'il ne peut pas encore la voir. S'dit bien qu'il fera l'affaire. Pour l'imprévu. Le choisit comme on pioche un papier au hasard dans un chapeau, comme un jeu de plus, comme une distraction supplémentaire. Fonctionne à l'instinct, Lucy, à se remettre en marche pour venir s'accouder au bar, juste à côté de lui. Sans le regarder, laisse juste son coude frôler le sien. Oh, pardon, qu'elle murmure en baissant la tête, l'air gêné, les cheveux qui dégringolent sur son minois pour le camoufler. Relève la tête, les écarte légèrement, n'a pourtant pas bougé son bras d'un millimètre, quand elle enfonce son regard perçant dans celui du barman. Un gin, s'il vous plait. Lui offre un clin d'oeil léger qui suffit à le détourner, quand elle affiche un sourire plus avenant en se tournant vers l'homme qu'elle a choisi. Le détaille, maintenant qu'elle est à côté de lui, avant de remonter lentement à son visage en prenant son temps, sans se demander si ça peut le gêner ou pas. N'a pas peur, Lucy. Appose ses yeux bleus dans les siens, en se pinçant la lèvre. Ma compagnie ne vous dérange pas ? qu'elle demande lentement, sans détacher son regard du sien, avant d'entendre son verre se poser devant elle. S'attarde encore un instant, dessinant mentalement les contours de son visage, avant de venir attraper son verre et de le porter à ses lèvres. Semble perdue dans ses pensées pour un temps, avant de se tourner vers lui plus franchement sur son tabouret, en penchant très légèrement le haut de son corps, revenant braquer ses iris clairs dans les siens, une lueur malicieux y dansant. Un fin sourire s'affiche sur ses lèvres, séductrice camouflée certainement, quand elle s'amuse souvent de revêtir des apparences naïves et doucereuses de la sorte. J'ai vu que vous la regardiez, avant, qu'elle invente totalement, prétendant quelque chose qu'elle n'a pas vu du tout, en désignant du menton une femme plus loin, assise seule à une table ronde. Lucy se penche légèrement vers lui, comme si elle allait lui révéler un secret, son bras touchant le sien avec un peu plus d'insistance qu'avant, qu'elle fait mine de ne pas le remarquer vraiment, le regard revenu s'accrocher au sien. Si j'étais vous, je m'y frotterai pas trop, j'ai déjà testé, elle est un peu sauvage, qu'elle en rit même un peu, le ton sournois, une flamme au creux des yeux.






Dernière édition par Lucy Madsen le Mer 3 Fév - 11:25, édité 1 fois
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C’est toujours le même refrain, aucune enquête n’avance vraiment et tout le monde s’active à ton passage quand tu prends la direction du bureau. De plus en plus de criminels à Exeter et de moins en moins de détenus pénitentiaires, ce n’est pas normal et tu ne sais pas quoi faire pour remonter la barre. Faire pencher la balance de la justice de ton côté, rien qu’une fois pour donner de l’énergie à tout le monde, montrer à l’équipe que personne ne fait ça pour rien, que ce n’est pas un simple boulot. C’est une vocation. Tu viens souvent après le boulot dans ce genre d’endroit pour oublier le quotidien, pour effacer de ton esprit que tu n’as pas la moindre piste sur l’assassin de tes parents. Tu pourrais rentrer pour passer du temps avec Soledad ou écouter les journées de Jill, profiter de ta famille et tu préfères venir ici. Même ton jumeau ne peut pas t’aider dans ce genre de situation, il ne peut pas comprendre que tu sois bouleversé pour des personnes qu’il déteste du plus profond de son être. C’est comme ça. Personne ne peut rien faire pour toi, même pas Iris, pas dans ce genre de situation. Pourtant, Dieu sait qu’elle te manque et que tu voudrais être avec elle ce soir, mais tu dois disparaitre le temps d’un soir pour le bien de tout le monde. Tu ne comptes plus les verres depuis que tu es arrivé, ça fait combien de temps déjà ? Trois heures ? Le barman doit avoir la réponse, mais ça ne sert à rien de lui demander, de toute façon tu comptes boire jusqu’à rentrer sur les mains. Tu veux oublier l’archange pour ce soir, juste maintenant. Pour survivre, ne pas mourir. Ne pas tomber dans le néant, alors tu attrapes un autre verre de whisky. Tu as les moyens d’en boire des millions de toute façon alors pas besoin de commencer à compter, ça serait simplement une perte de temps. Tu observes et constate que malgré tout ce monde, tu es encore seul. Au plus profond de ton âme, jusqu’à l’abysse de ton cœur.

« Oh, pardon » Tu sursautes alors qu’un bras vient se coller à toi, presque sans prévenir. C’est normal dans ce genre d’endroit, qu’on se bouscule et pourtant dans son comportement la jeune femme montre véritablement, que ce n’est pas un accident. Son regard se pose sur toi et tu prends le temps de découvrir ses traits en silence, tu es un habitué des bars alors ce n’est pas la première fois que tu assistes à ce genre de scène. Ce n’est plus surprenant, c’est même très drôle et tu dois admettre qu’elle est vraiment ravissante. « Ce n’est rien. » Tu offres un léger sourire à la jeune femme, elle commande sa boisson et ne s’éloigne pas pour autant, venant confirmer tes doutes. Elle pose à nouveau ses yeux sur toi, joue de ses lèvres et de son charme de toute évidence. Le genre de femme qui n’a pas froid aux yeux, qui sait ce qu’elle veut et qui en générale n’attend pas pour l’obtenir. Pour s’en saisir à pleines mains et en faire ce qu’elle veut, pour la soirée, pour l’éternité. Ce genre de femme est aussi dangereuse que délicieuse. « Ma compagnie ne vous dérange pas ? » Regard qui se veut insistant, sait jouer de ses charmes, manipuler et obtenir. N’est pas à sa première fois tu penses, un genre de jeu qui ne va pas plus loin qu’une soirée et il y’a quelques années tu aurais sûrement eu le comportement qu’elle veut. Aujourd’hui, c’est différent. « Pas du tout. » L’alcool ne pourra pas changer ça, mais tu dois admettre qu’une femme aussi séduisante, ce n’est pas tous les jours qu’on peut en trouver une. Comme s’il n’était plus question de besoin humain, mais de celui d’un Wendigo. L’éventuelle gout de sa peau arrive jusqu’à ton esprit et tu fermes les yeux un instant, pour résister. Ce n’est pas le moment de tomber, tu es plus fort que ça. Tu décides d’ignorer cette voix dans ta tête qui voudrait prendre le contrôler et te guider sur le pire des chemins. Te murmurant doucement. Juste une petite bouchée.

Elle attrape sa boisson et se concentre à nouveau sur toi. Et tu navigues le regard d’une personne à une autre quand elle commence à te parler d’une autre femme qu’elle pense être ta cible de l’instant. « Si j'étais vous, je m'y frotterai pas trop, j'ai déjà testé, elle est un peu sauvage » Jalouse avant l’heure, adorable. Ton cœur n’est pas à prendre, ton corps non plus. Fidèle et dévoué. Mais tu es de ceux qui aiment jouer à ce genre de jeu, sans aller jusqu’au bout des choses, rentrer dans un délire qui te dépasse aidé par quelques verres de Whisky. Tu observes la femme seule à sa table alors que la jeune brune à tes côtés c’est rapproché. « Peut-être que j’aime, quand elles sont sauvages. » Tu poses une main sur ton front comme prenant conscience de ce que tu viens de dire, rentrer dans son jeu mais avec une certaine retenue. Du moment que tout ça reste une multitude de mots, ce n’est pas grave, ensuite tu rentreras et ne reverra plus jamais cette femme. Mais en cet instant, sa compagnie est agréable et comble un peu cette souffrance, cette solitude du moment. Tu lèves une main dans sa direction et n’a pas besoin de faire beaucoup de chemin tant vous êtes proches, juste ce qu’il faut pour que se ne soit pas étrange. Tu ne pourrais pas le permettre, même sous l’emprise de l’alcool. Sûrement. « Je suis Asta. » Tu laisses cette même main en hauteur pour qu’elle puisse venir la serrer, les présentations doivent se faire correctement, après tout. « Et à qui appartiennent ces magnifiques yeux bleus ? » Voilà que tu commences à rentrer dans son jeu à nouveau. Un jeu dangereux.

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Apprivoise le timbre de sa voix, qui l'attise un peu, elle doit bien l'avouer, au même point que le bleu de ses yeux dans lequel elle s'est plongée. Comme pour y lire les orages et les éclaircies, les tempêtes et les aurores qui le composent. Note le léger sourire qu'il affiche, à son pas du tout qui égaye le sien, sûrement, qu'elle s'en retrouve presque rassurée, si on part du principe qu'elle aurait été vexée du contraire, c'qui n'est sûrement pas le cas. N'se laisse pas toucher, Lucy, à prendre sans donner, toujours, pour n'rien laisser à quiconque qui permettrait de se retourner contre elle. Il suit son regard, elle détaille la jeune femme plus loin qui n'a pas l'air de sentir leurs regards rivés sur elle. Invente tout, Lucy, quand il aurait très bien pu s'agir d'une de ses conquêtes, qu'finalement, elle s'offre peut-être plus aux femmes qu'aux hommes, qu'ça lui donne moins l'impression de perdre au change, d'moins laisser un peu d'elle. Y en a bien quelques-uns à qui elle l'a permis, pourtant, de l'approcher de plus près, de jouer le jeu jusqu'au bout. Pour l'amour du risque, quand elle ne semble se sentir en vie qu'en frôlant le danger et qu'sans savoir pourquoi, aux côtés de cet homme-là à cet instant, elle sent un danger qui l'attire. Et sûrement qu'y a pas meilleure séduction, avec elle. Pourrait lui sortir toutes les niaiseries du monde qu'elle repousserait, la gamine, plus attirée par la promesse de la brûlure que par le pansement.  Peut-être parce qu'on ne l'a jamais soignée, qu'on n'a jamais pris la peine de savoir si elle allait bien, qu'on a toujours voulu que la meurtrir et qu'inconsciemment, elle se jette vers ce dont elle a le plus l'habitude. Quand elle sait bie comment réagir à un coup et pas à une caresse. Qu'elle réagit mieux à la violence que la douceur. Elle se mordille la lèvre inférieure, l'air de dire ah oui ? à sa réponse qui, assurément, lui plait. Se dit qu'elle a eu la bonne pioche, ce soir. Qu'elle a tiré le bon numéro, s'échappant trop souvent dès qu'elle se rend compte être tombée sur un faiblard pervers. Pas l'cas ici, elle peut en juger en s'enfonçant dans les iris aux reflets polaires qu'elle dévore en silence, pour un temps suspendu. Note chaque détail, chaque indice, et sa main sur son front ne lui échappe pas. Serait-il gêné ? N'en aurait-il donc pas l'habitude ? Voilà qui l'intrigue encore plus. Jusqu'où peut-on aller, alors ? Vous les aimez sauvages comment, exactement ? qu'elle chuchote presque contre son épaule, sans le toucher, sans même l'effleurer, se gardant bien de jouer la carte du contact pour plus tard.

Malicieuse et manipulatrice mais pourtant, ce soir, Lucy n'a aucune idée saugrenue en tête autre que passer un bon moment. De laisser les rênes à un destin qui a trop souvent joué avec elle, comme pour reprendre la main, pour se réapproprier sa propre vie, se dire que ça, cet instant-là, cette rencontre-là, elle l'a voulue, elle l'a choisie, et que rien d'autre ne l'a fait pour elle. Elle considère une seconde la main tendue vers elle. Gentleman, en plus de ça ? Sûr que ça lui arrache un sourire en coin mais pas mesquin pour autant. Comme flattée, parce que c'est vrai qu'elle n'en croise pas tous les jours, des comme ça. Enchantée, Asta, qu'elle souffle doucement toujours, en attrapant sa main entre ses doigts encore glacés du dehors hivernal, à leur trouver un contact rassurant et chaud, à sentir comme une pointe d'électricité la traverser. À remonter ses yeux sans l'avoir lâché, comme s'ils voulaient lui dire tu l'as senti aussi ? mais sans rien prononcer pourtant. Juste un fin sourire sur le minois, l'allure inoffensive. Elle récupère ses doigts avec comme un rougissement sur les joues, comme si elle pouvait ressentir quelconque gêne quand, en la connaissant bien, on sait qu'il lui en faudrait bien plus que ça pour la mettre mal à l'aise. Mais le rôle qu'elle revêt semble lui coller à la peau. Elle se replace bien sur son siège, déportant sa main maintenant libre à son verre qu'elle récupère. Le porte à ses lèvres, les yeux bien grands ouverts à mesure que ses mots cheminent leur chemin jusqu'à ses tympans attentifs. Elle le repose lentement sans détourner son regard du sien. Vous pouvez m'appeler Lucy. Parce qu'elle a toujours été Lucy, pour tout le monde, pour toutes ses vies, enfouissant Luciana au plus profond d'elle, dans le cabanon devant la maison, à percer les cloques sur ses bras, et sûrement qu'elle l'a laissée là-bas, avec une partie d'elle, une partie d'enfant qu'elle ne récupèrera jamais. Elle croise ses jambes lentement, concentrée et appliquée, laissant sûrement l'air de rien son pied frôler le mollet de l'homme. N'affiche aucune réaction, comme si c'était pas fait exprès, quand chacun de ses gestes semble être pensé avec précision. Pourtant, elle agit par improvisation, Lucy, toujours. Personne ne pourra jamais la prévoir, c'qu'elle veut, en tout cas. Surprendre, dans tous les sens possibles. Porte sa main à ses cheveux, qu'elle écarte de son visage pour les rejeter soigneusement par-dessus son épaule, peut-être pour venir camoufler l'ouverture laissée par son haut noir qui la mettait à nue avant ça. Qu'est-ce qu'un homme comme vous vient faire ici, Asta ? Appuie bien sur son prénom, délicatement tourné entre ses lèvres, à hausser un sourcil de curiosité, flattant sûrement son égo avec cette question, comme pour dire que ça ne lui ressemble pas, normalement, comme si elle le connaissait, comme si elle pouvait lire en lui. Comme pour créer une proximité qu'elle ne fait qu'effleurer, prêchant le faux pour tâtonner le vrai. Et comme pour continuer sur sa lancée, jette un coup d'oeil aux alentours. C'est que, je viens quelques fois, et c'est pas habituellement le genre de personnes que je peux me réjouir de croiser ici. L'oeil presque brillant, à comme vouloir se faire plaindre, quand ses cils battent légèrement, ses lèvres s'étirant en un sourire presque doux et aguicheur.




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Il y’avait quelque chose dans ses yeux de très agréable, comme une brise légère qui enveloppe et calme le temps. Prisonnier d’un quotidien qui ne sait plus te surprendre, dans un simple geste il commence à te prouver le contraire comme s’il pouvait encore une fois se jouer de toi à la moindre occasion. Prouver le pire jusqu’à en conserver l’essence et ne plus jamais s’en séparer, habité par les battements à répétitions de ton cœur. C’est le ciel qui envoie cette jeune femme et même s’il le fait un peu tard, c’est une bonne chose que cette soirée ne soit pas d’un ennuie profond. « Vous les aimez sauvages comment, exactement ? » Comme si vous parliez d’un morceau de viande et de sa cuisson, non il ne faut pas penser à ce genre de chose au risque de te donner l’eau à la bouche. La réponse est saignante, mais autant le garder pour toi. « Du genre incontrôlable, indomptable. » Ton sourire ne s’échappe pas et vient prendre possession de tes traits. Tu n’es pas du genre à aimer faire de mauvaises choses, mais en cet instant le monde n’est pas juste avec toi alors qu’il met sur ton chemin la créature la plus délicieuse qui soit. Aux portes de la tentation, les pensées dans le néant et dans le besoin d’être le mâle dominant qu’un Wendigo est de base. L’instinct du chasseur, le désir d’un homme. Tu pinces ta main discrètement, l’alcool n’est pas une excuse de faire du mal à la femme que tu aimes et ça n’en sera jamais une, que tout soit bien clair. Ça ne t’empêche pas de jouer avec, du moment que tu ne penses pas à ses lèvres, à l’odeur qu’elle pourrait avoir sans ses vêtements. Tu viens te pincer, une nouvelle fois. Arrête ! Tu attrapes ton verre, pour ne pas laisser l’ambiance de la soirée prendre le dessus et faire de toi un homme que tu ne voudras jamais devenir.

C’est le moment des présentations, alors qu’elle accepte cette main tu prends le temps de lui rendre son sourire et de commencer un mouvement de la tête, pour lui faire comprendre que c’est réciproque. Elle dévoile son nom et sa peau qui s’empare de la tienne te fait presque frissonner. Quel genre de pouvoir possède cette femme, ça arrive à tout le monde de faire ce genre de rencontre qui rend dingue, mais tu ne pensais pas que c’était réellement possible. Ce n’est pas de l’amour, mais une envie profonde de t’emparer d’elle. Lui prendre jusqu’à son âme, la regarder dans les yeux jusqu’à ce qu’elle puisse te posséder. Tu secoues vivement la bouille et termine ton verre, celui de trop. Le prénom sort doucement de tes lippes, comme pour lui faire comprendre qu’elle possède tout ce que tu aimes chez une femme. « Lucy... » Rien d’autre, simplement son prénom. Puis vos mains commencent à se libérer et tu poses celle-ci sur ta nuque, pour te concentrer. Tu devrais demander à Nox de venir, qu’il t’empêcher de faire n’importe quoi. Téléphoner à quelqu’un de confiance qui pourrait te ramener, ton ami ne peut pas le faire. Il ne prend jamais le volant, et tu ne poses plus la question depuis bien longtemps, chacun son truc, ce n’est pas le sien.

« Qu'est-ce qu'un homme comme vous vient faire ici, Asta ? » Tu prends le temps de réfléchir, essaie de comprendre ce qu’elle veut dire quand elle parle d’un homme comme toi. Ce que tu as de plus qu’un autre ou de moins, tu l’ignores. C’est une bonne question d’ailleurs, tu es autant tourmenté qu’un autre et personne dans cette ville ne mérite moins le bonheur que toi. C’est ce que tu penses. « Je viens décompresser après une folle journée de boulot. » Tu poses une main sur le comptoir, c’est rare de ne pas avoir l’uniforme sur toi et pourtant quand tu ne bosses pas, tu ne parles pas de tes occupations. Comme si tu voulais être quelqu’un de normal, rien qu’une soirée. Elle continue et tu prends le temps de l’observer un moment, ce qu’elle est belle. Tu aimerais te fracasser la tête contre le bois pour ne pas y penser, mais il faut croire que le vice est de retour à Exeter. La loyauté est une force, tu le sais et tout ça n’ira pas plus loin. Imaginer et rêver, ne jamais aller plus loin que ça. Pour le bien de tout le monde. « Je vois une dizaine de mecs qui regardent dans notre direction. Ils veulent comprendre pourquoi vous êtes à mes côtés. » Tu approches, mais reste à bonne distance en observant un peu plus la jeune femme, seulement avec les yeux comme toujours. Jamais avec les mains. « Il suffit de vous regarder, pour tomber sous le charme. » Tu glisses son verre sur le comptoir en direction du barman. « Le second est pour moi. » C’est la moindre des choses. Il faudrait lui dire maintenant, que tu n’es pas libre et qu’une autre femme t’attend à la maison, d’une certaine façon. Impossible. Tu sais que c’est mal, mais tu veux qu’elle te dévore des yeux encore un peu, juste un peu.

Tu rigoles à sa dernière remarque en même temps, elle pense tout savoir de toi mais ne se doute sûrement pas de ce que tu fais de tes journées. Arrêter les méchants, quand tu n’es pas à boire un coup avec Hutch. Tu veux en jouer un peu, de toute façon cette conversation ne risque pas de sortir d’ici, tu peux tout dire. T’amuser des heures à être quelqu’un d’autre. « Qu’est ce qui te dit, que je ne suis pas un malade. Que je ne viens pas dans ce genre de bar pour draguer des femmes dans ton genre. Terriblement séduisante... » Tu passes une main dans ses cheveux rapidement une lueur dans le regard, un rictus au coin des lèvres. Tu commences à tutoyer cette femme, pour rentrer parfaitement dans le rôle que tu veux te donner. « Pour assouvir, tous mes désirs. » Tu passes un pouce sur sa joue et t’arrête sur sa lèvre inférieure quelques secondes, au même moment un éclair percute ton dos, comme une connexion nouvelle. Tu donnerais n’importe quoi pour ne pas être Asta Blackwell le temps d’un soir, pour pouvoir sauter sur ses lèvres pulpeuses et t’en emparer dans la seconde. Le fruit défendu qu’il ne faut pas croquer, pourtant le simple fait d’y penser te rend dingue de curiosité. Juste un peu. Percuter sa bouche de la tienne pendant des heures. Ton visage s’avance et tu t’arrêtes net en retirant ton doigt de ses lèvres. Tu mords tes propres lèvres, ne pensant qu’à ses lippes. Et vide un nouveau verre pour enlever cette image de ton esprit. Doucement, Asta. Pense à Iris. Par pitié, pense à elle. Une pensée arrive alors, Lucy n’est pas humaine et possède un pouvoir capable de te faire perdre la tête, c’est le diable en personne. Un rire s’échappe presque à cette idée, tu ne savais pas que le diable était aussi agréable à regarder. Tu vas rentrer dans pas longtemps, c’est la meilleure chose à faire.

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Elle se nourrit de son sourire, qui l'attise toujours un peu plus, l'enfonçant dans un jeu souvent entamé, rarement consommé jusqu'au bout. Pourtant, ce soir, elle sent qu'il y a quelque chose de différent. Elle passe lentement la pointe de sa langue sur sa lèvre inférieure, le regard toujours confident. C'est ce qu'ils disent de moi, souvent... qu'elle laisse planer comme un mystère, quand y a bien plus de vérités là-dedans qu'on ne pourrait croire. Que c'est comme ça qu'elle est répertoriée depuis qu'elle est gosse, par sa mère, par Erik, par les flics, par les psys. Luciana la sauvage, luciana l'incontrôlable. Elle en rougit presque en l'entendant répéter son nom, à trouver qu'il glisse bien entre ses lèvres, sans détacher ses yeux des siens comme si elle voulait le posséder d'un simple regard. Comme pour lui dire attrape-moi, si tu peux. Elle l'écoute d'une oreille attentive, sans poser plus de questions. Une longue journée de boulot ? La question était là pour la forme, pour engager la conversation, mais Lucy s'en fiche bien de ce qu'il fait en dehors de ce bar, de jour ou de nuit, quand tout ce qui compte à cet instant, c'est ce qu'il fait ici. Ici et avec elle. Elle se voit ravie qu'il entre dans son jeu, le montre d'un sourire frôlant l'indécence, provocatrice en le laissant finir sa phrase, sans prendre la peine de regarder cette dizaine de mecs dont il parle. Pour le garder au centre de son attention. Se penche en avant elle aussi, très légèrement. Peu importe qu'ils comprennent ou pas. Ce soir, ce n'est pas eux que j'ai choisi. Le regard s'allume de quelques étincelles brûlantes, quand elle se recule, accepte le second verre avec un hochement de tête reconnaissant pour le remercier, attendant patiemment son gin qui lui revient déjà assez vite. Laisse ses doigts courir sur le haut du verre, attitude enfantine, sûrement. A laissé un peu planer le silence, n'a pas semblé réagir mais enregistre chacune des paroles, Lucy, et le lui prouve en revenant braquer son attention sur lui. Alors, ça veut dire que vous l'êtes déjà ? Elle se penche un peu plus en avant, son buste venant frôler son épaule, à peine décalée sur le côté, pour laisser ses lèvres venir frôler l'oreille de l'homme, aguicheuse, pour murmurer d'une voix basse et lente : Sous le charme, qu'elle complète en retrouvant sa place, sa lèvre inférieure mordillée entre ses canines quand son nez se plisse, de plus en plus satisfaite de ce qui s'enchaîne, de cet homme qu'elle a choisi au hasard et qui, au bout du compte, pourrait bien lui changer les idées le temps d'une soirée.

Mais voilà qu'il reprend, qu'il n'abandonne pas, et ça plait à Lucy, forcément. D'être tombé sur un audacieux. Sa main se tend, elle n'affiche d'abord aucune réaction, la sentant se glisser dans ses cheveux. Le laisse faire, docile, enfonçant son regard dans le sien. Elle vient porter son verre à ses lèvres, savourant le goût âcre de l'alcool, le reposant sur le comptoir sans détacher son regard du sien, de nouveau. Elle note bien qu'il la tutoie, déjà, et cela l'attise un peu plus encore. Mais sa main se décale sur sa joue et certainement que sa mâchoire se crispe un peu sous la peau, qu'une lueur étrange travers ses iris clairs. Réagit toujours avec un instinct de survie à la douceur, quand elle ne l'a jamais connue, quand un simple geste comme ça annonçait la violence après. Se retient, pourtant, de montrer comme sa main sur sa joue la dérange. Heureusement qu'elle ne s'y attarde pas trop et que son coeur reprend son cours après s'être emballé une brève seconde, à se déposer sur sa lèvre. Ce qui me le dit ? qu'elle chuchote à cause de la proximité qu'il instaure d'un seul coup, sans qu'elle ne s'y attende vraiment, à en être agréablement surprise quand elle ne le pensait pas si audacieux à première vue. Mais il se fige net et c'est un nouveau sourire qui s'affiche sur les lèvres de Lucy, à sentir son souffle se heurter à son minois. Observe ses lèvres qui se mordent, tout autant de détails qui l'attachent un peu plus à un objectif qu'elle n'approche que trop rarement. Le laisse finir son verre, avant d'attraper sa main toujours sur son visage, la saisir entre ses doigts fins pour l'y arracher. C'est exactement ça, qui me le dit, qu'elle murmure en faisant allusion à son arrêt net et brutal comme s'il venait de se réveiller. Voit bien, pourtant. Qu'il ne part pas, qu'il semble sentir, lui aussi, le courant électrique qui les maintient là, si proches. Entrelace presque tendrement ses doigts aux siens, pour venir déposer sa main sur sa cuisse, la sienne la recouvrant impartialement, à travers des sillons brûlants sur sa peau. Décroise ses jambes, les plaçant en quinconce entre les siennes, un genou contre le sien avec provocation, saisie d'un frisson à ce simple contact. Abandonne le dos de sa main pour venir la poser sur sa jambe à lui, presque timidement si ça n'était pas fait avec autant de conviction, comme pour le garder là près d'elle. Se détourne un instant, repousse son verre sur le comptoir avec un regard pour le barman. Alors celui-ci est pour moi. Lui offre un clin d'oeil séducteur, à se dire qu'il va falloir tout faire pour ne pas qu'il s'échappe, que quelque chose le retient et qu'elle semble déterminée à savoir quoi. À tâter ses limites, car l'interdit est bien plus attractif que tout ce qui pourrait se présenter à elle avec facilité. Et toi, Asta, qu'est-ce qui te dit que je ne suis pas une tarée, qu'elle déplace sa main sur son genou, la glissant à peine plus sur sa cuisse, lentement, de quelques millimètres certainement, pour voir s'il va la repousser ou la laisser faire, sans vouloir être trop brusque, qui cherche un homme assez naïf, assez accessible, pour lui dérober tout ce qu'il possède de plus cher ? Se rapproche encore un peu, attisée, son regard détaillant chaque nuance de ses yeux avec une insistance particulière, le ton toujours très bas. Est-ce que tu la sens aussi, Asta ? qu'elle susurre presque contre son visage, penchée sur lui, un sourire malicieux qui prend ses lèvres en otages. Sans même mentionner de quoi elle parle, quand il pourra bien inventer ce qu'il veut. Cette tension, cette alchimie, cette attirance, le délice de l'interdit ?




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Le réel et le rêve sont souvent mis en lien d’une façon ou d’une autre, ils se ressemblent beaucoup plus qu’on ne voudrait se l’avouer. Nous faisons tous des rêves, pour certains qui devienne ensuite en phase avec la réalité. Depuis quel moment, tu as arrêté de rêver ? l’adolescence, peut-être. Depuis la mort de tes parents ? Possible. Ce n’est pas facile d’être quelqu’un de bien, pas vrai Asta ? C’est encore plus compliqué d’être un héros. Sauver tout le monde, faire en sorte que personne ne souffre et ne soit jamais dans le besoin. Assez d’amour dans ce monde, assez de nourriture pour tous les humains et un respect pour les animaux sans faille. Nos plus fidèles compagnons. Ce genre d’utopie qui ne pointera jamais le bout de son nez, tu pensais être meilleur que tout le monde à ce sujet. Incapable de faire le mal, prenant place dans les forces de l’ordre alors que tu avais assez d’argent avec l’héritage pour ne plus jamais travailler. Tu voulais quoi déjà ? Asta. Un endroit paisible qui ne rentre pas dans les codes de la violence et qui donnerai de l’espoir à qui voudrait tendre la main. Tu donnerais tout pour pouvoir en saisir un maximum. Ce qu’il y’a de pire chez un humain, tu ne pensais pas en être un hôte alors qu’un désir prend forme dans ta poitrine, celui de t’emparer de la peau d’une autre femme. Tu étais déjà un monstre sous la forme du Wendigo, voilà que cette vérité prend plusieurs formes en cet instant, c’est vraiment tout ce que tu peux faire pour résister. Boire quelques verres après une journée de merde et tomber dans les bras de la première femme qui vient se poser à côté de toi, c’est tout ce que tu sais faire. Perdre ceux que tu aimes, pour toujours. Ta famille ne sera pas toujours là, Iris non plus si tu continues à faire n’importe quoi, c’est une évidence. « C'est ce qu'ils disent de moi, souvent... » Sa voix est tendre et ensorcelante à la fois, comme si tu pouvais reste à l’écouter pendant des heures sans trouver le temps long. Pourquoi maintenant ? Elle sait jouer avec les mots, avec tes pulsions d’homme. Elle le fait parfaitement. Tu donnes aucune réponse, mais ce mince sourire envoie comme message, que tu ne doutes pas une seule seconde de ce qu’elle t’annonce. Pas besoin de rajouter qu’elle éveille chez toi une curiosité dépassant toute logique.

« Alors, ça veut dire que vous l'êtes déjà » La proximité qui vient mettre le feu à tes sens et ton souffle qui s’accélère au même moment où tu essaies de garder le peu de lucidité qu’il te reste. Cette femme est dangereuse tant elle est attirante. Elle se rapproche et termine sa phrase au creux de ton oreille, tu frissonnes presque et mordille ta lèvre secrètement. Son souffle et son odeur commencent à s’inviter et tu ne sais pas ce qu’il se passe. Les atomes, c’est une science qui ne veut pas dire grand-chose pour toi, pourtant tu sais que certaines personnes sont faites pour se rencontrer. Pour se reproduire. C’est l’instinct de l’humain, le besoin d’un homme et d’une femme dont les sens sont en éveil. « Un peu trop… » Tu murmures, impossible de mentir dans la minute alors qu’elle t’envoute de son regard d’azur. Sa voix te berce et sa main qui s’empare de la tienne te paralyse d’impatience à l’idée de parcourir sa peau intégralement de tes lippes. Nouvelle chaleur, flamme dévorante presque incontrôlable qui donne autant de souffrance que de plaisir. Résister à la tentation est sûrement la pire des sensations. « C'est exactement ça, qui me le dit » Avant même que tu ne puisses prendre le contrôle de ta propre main, elle se pose sur la cuisse de la jeune femme appuyé par l’insistance de la jeune femme. La peau exquise et brûlante qui se marie parfaitement avec la paume délicate de ta main, le premier reflex n’est pas de retirer cette dernière, mais d’en apprécier l’instant. L’ardeur. Alors qu’elle place ses jambes sur toi sans prévenir et pose sa propre main sur ta jambe, une proximité renversante se créer, comme si vous ne pouviez pas être plus près l’un de l’autre. Dangereux et délicieux à la fois.

« Et toi, Asta, qu'est-ce qui te dit que je ne suis pas une tarée » Elle remonte et tu redresses ton torse sans savoir ce qu’il t’arrive, partagé par la tentation et la loyauté que tu portes à une seule femme. Iris. Ton corps et ton esprit ne sont pas d’accord, pourtant tu continues à te brûler les ailes pensant que tout ce qui peut arriver ce soir sera oublié à ton réveil demain matin. Il n’est pas trop tard pour s’arrêter Asta. Tu attrapes de la main libre l’encolure de son haut et approche de force la jeune femme de toi, qu’elle ne soit plus qu’à quelques centimètres de toi. Ton souffle sur son visage, qu’elle plante ses yeux dans les tiens sans pouvoir détourner le regard, comme si dans la seconde, elle t’appartenait. « Parce qu’avec moi, tu oublieras jusqu’à ton prénom, trop occupée à gémir le miens. » Tu louches sur ses lèvres un instant et conserve l’envie de l’embrasser avec fougue, lâchant prise sur son vêtement sans lâcher ce regard débordant de désir pour elle. C’est ce genre d’homme que tu es, quand tu ne fais pas de blague avec tes amis et ne cherche pas à sauver tout le monde. Quand l’envie prend le dessus sur tout le reste, quand tu décides d’être un homme, un vrai. C’est à ça que tu ressembles. Le Wendigo. L’alpha.

Elle commande le prochain verre, tu souris pour la remercier. Il va falloir que tu ralentisses sur la boisson, si tu ne veux pas perdre le contrôle. « Est-ce que tu la sens aussi, Asta ? » Cette envie ? La tension ? Cette brûlure dans la poitrine qui te donne envie de la plaquer contre le comptoir ? On peut dire que oui. Mais comment ne pas laisser un minimum de lucidité reprendre le dessus avant que tout ne bascule. « Oui… » Tu n’arrives pas à mentir, c’est impossible. Et alors que la tension est au plus haut, ta main toujours sur sa cuisse à chercher du réconfort contre sa peau. Son souffle sur le tiens. Ses yeux dans les tiens. Sa bouche à quelques secondes de s’emparer de la tienne. Tout est parfait et pourtant tu ne peux pas faire ça. Tu le sais. Ta main quitte sa cuisse et se pose sur son visage une nouvelle fois. « J’ai quelqu’un… » Ce n’est pas simple à dire, mais le détecteur de mensonge que tu es ne peut pas prononcer le moindre mensonge, comme un devoir envers cette jeune femme que tu commences à apprécier un peu trop. « Je ne suis pas officiellement en couple, mais j’ai quelqu’un. Si je n’avais eu personne, je serais déjà sur le point de dévorer tes lèvres. Pour prendre possession de ta langue. Mais je ne peux pas, même si je dois admettre que oui, une véritable connexion se créer entre nous. » Tu dis ça sûrement pour que le monde réel puisse revenir t’envoyer sa vérité au visage, que le rêve s’arrête subitement et que tu retournes à ta petite vie. Ayant pleinement conscience que plus jamais une femme comme Lucy ne se montrera devant toi. Et ça t’emmerde.

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Manie bien les mots, Lucy, les timbres, les voix, les intonations, quand aucun ne lui correspondrait vraiment réellement, à elle. À peut-être trop se donner d'images pour ne plus pouvoir se définir avec conviction, quand ça n'a jamais été une priorité de savoir se caractériser, qu'aucune étiquette ne pourrait lui coller vraiment à la peau. Note chaque détail, Lucy. De son souffle qui se heurte pour s'accélérer, de sa lèvre que ses dents attrapent avec une douceur secrète. Sent bien l'effet qu'elle lui fait, Lucy, pourrait s'en contenter, certainement, mais la tension est bien trop salvatrice, l'appelle à aller toujours plus loin, à essayer de cerner les limites de l'inconnu en face, pour les repousser, peut-être. Un peu trop ? Elle sent son sourire se préciser un peu plus, sans qu'elle ne puisse le quitter des yeux pourtant. Trop ? qu'elle répète doucement, par leur proximité, quand il ne lui sert à rien de crier pour qu'il l'entende. Ou pas encore assez ? Un souffle à peine audible, cette fois, qu'elle vient placer sa main sur sa cuisse, laisser ses jambes s'inviter entre les siennes, sa main se déposant sur le haut de son genou. Et sans qu'elle ne puisse s'y attendre, elle se retrouve attirée à lui brusquement. Elle baisse les yeux un bref instant, pour noter avec quelle poigne il l'a attrapée, lèvre inférieure coincée entre ses quenottes, parce que ça lui plait beaucoup trop. Qu'elle relève le minois, que son nez frôle presque le sien dans la proximité qu'il a engagé lui, à le fixer au plus profond de ses yeux sans ciller.

S'abreuve de ses mots, l'esprit qui chavire un peu en sentant sa respiration buter contre sa peau. La raison qui déraille, lui ferait presque oublier où sont ses limites, à elle. Remarque son regard qui s'égare à ses lèvres, qu'elle serre un peu plus sous sa canine, prédatrice, quand elle reproduit le geste des yeux, en miroir, en écho de cette flamme qui s'allume au creux de ses reins. Elle ne peut que l'avouer, Lucy, que c'est pas souvent. Qu'ça la prend avec autant de force, autant de hargne, à bien lui abattre quelques barrières risibles. Tu es bien confiant, mais moi, j'crois que ce que je vois. Le souffle presque contre sa bouche, dans la promiscuité imposée qu'elle n'a pas encore rompue.

Elle se recule à peine, pour recommander son verre, attrapant le sien et caler une nouvelle gorgée au fond de sa gorge, à ne plus savoir si la chaleur qui s'immisce en elle est dû à l'alcool ou à leurs mains posées en miroir parfait sur l'autre. Qu'elle l'attaque d'une autre question, à la fois trop floue et trop ciblée. À entretenir le feu, la tension, et tout ce que ça amène avec. Mais soudain, sa main s'envole. Lucy n'affiche aucun mouvement de recul, pas même quand les paroles viennent percuter ses tympans. Garde le même regard, la même attitude, le même sourire. Elle l'écoute avec une attention particulière, et sans doute qu'en temps normal, elle se serait détournée. Pas par respect, juste parce que se lancer dans une guerre perdue est trop lassant pour elle.
Mais peut-être que c'est ça toute la différence, à cet instant.
C'est qu'elle le sent, Lucy. Qu'c'est pas dit qu'ça soit perdu.

Et alors qu'il finit à peine de parler, elle retire elle aussi sa main de sa cuisse pour la lever, brusquement, et plaquer un doigt contre ses lèvres. Le regard impétueux, l'orage séduisant sous quelques battements de cils discrets. Tu n'es pas officiellement en couple, qu'elle répète doucement, d'une voix glissante, en penchant un peu la tête, ses cheveux dégringolant le long de son épaule, la dénudant de nouveau, presque involontairement, et nous ne sommes pas officiellement là ensemble non plus. Et d'un seul coup, elle se recule, réinstaurant la distance, l'observant du bleu perçant de ses iris. Un sourire en coin, qu'elle semble le jauger du regard, avant de descendre du tabouret, son corps presque entre les jambes d'Asta. Attrape sa veste pour l'enfiler, et on croirait presque qu'elle va le planter là, s'envoler, sauvage et indomptable, comme il l'a dit, qu'elle va abandonner. Mais Lucy n'abandonne jamais et si Asta ne le sait pas encore, il finira par l'apprendre. Coule un regard vers le barman, comme pour dire je reviens, quand elle sort son paquet de cigarettes de sa poche pour l'agiter devant le nez d'Asta. Je vais fumer, et elle le contourne d'un seul coup, s'extrayant de la position singulière dans laquelle ils étaient. À laisser penser qu'elle va se tirer comme ça, quand elle vient pourtant presque se plaquer à son dos, son minois se faufilant près de son oreille, ses cheveux chatouillant sa nuque. Ses lèvres frôlent sa peau, volontairement. Tu peux m'accompagner, Asta, et qu'elle appuie un peu plus son corps contre le sien, d'une allure innocente, officieusement, bien sûr. Et qu'elle se détache enfin, le libérant de son emprise forcée et calculée, pour marcher jusqu'à la porte et la passer, sans être certaine de son coup malgré l'assurance qu'elle démontre.
À s'dire que ça serait dommage, s'il n'osait pas la rejoindre. À s'dire qu'elle serait bien curieuse, Lucy, de voir jusqu'où la connexion peut aller.




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Cette femme est une déesse, tu n’as pas d’autres mots. Aucune personne ne pourrait te détourner une seule seconde de ta passion pour miss Pezzanti et dans l’immédiat, quelqu’un arrive à le faire. Même un tout petit peu, suffisamment pour faire de toi un autre homme. « Trop ? » Ce qui arrive après et encore plus agréable à écouter, comme si elle savait quoi dire pour te faire perdre la tête, pour mettre tes sens à droite et à gauche sans s’arrêter. Tu as cette impression qu’elle possède le secret qu’un homme recherche chez une femme, la fougue de t’envoyer sur une autre planète au rythme de ses reins. Tu commences à ressentir les effets de l’alcool, le verre de trop qui maintenant est dépassé depuis un moment sans même que tu en puisses t’en rendre compte. C’est trop tard. Vos jambes font connaissances et vos yeux ne peuvent se quitter une seule seconde, comme si tout le désir de cette planète avait fusionné pour venir s’incruster dans cette soirée. Son visage qui touche presque le tiens, déclenche un frisson que tu apprécies et qui est indicateur de mauvaise nouvelle, mais tu ne peux pas t’en rendre compte. Pas comme ça. Vous jouez avec des flammes impossibles à contrôler et tout le monde le sait, impossible d’arrêter la scène qui se déroule alors que chacun veut connaitre les limites de l’autre. Tu ne penses pas, tu voudrais juste pouvoir agir. Une partie de toi ne peut pas se le permettre, mais qu’est ce que tu voudrais pouvoir tout oublier et redevenir un simple animal. « Tu es bien confiant, mais moi, j'crois que ce que je vois. » Un léger rictus qui accompagne ton regard, se faufile sur les traits de la jeune femme pendant qu’elle parle, comme une provocation. Une menace, un encouragement à montrer que tu es bien ce genre d’homme. Tu souffles contre ses lèvres en chuchotant presque, dévorant la jeune femme des yeux. « Ne me cherche pas. » Ton égo ne peut pas en prendre un coup, pas en ce moment et cette simple phrase prouve à Lucy que tu possèdes une assurance à toute épreuve.

C’est alors que le rêve prend fin, il faut revenir à la réalité et ne pas se bercer d’illusion. Ce que tu veux faire, ce n’est pas bien du tout et tu ne pourrais sûrement plus te regarder dans un miroir après ça. L’alchimie n’est pas toujours une bonne chose contrairement à ce qu’on pourrait penser. Elle n’a pas tort, tu n’es pas en couple pour de vrai, mais tu considères d’une certaine façon que c’est quand même le cas. Vous passez votre temps tous les deux avec la belle Iris, vous couchez ensembles et acceptez de parler de vos sentiments. Pourtant, tu n’as jamais entendu de sa bouche le mot « couple », comme si elle ne voulait pas l’assumer pleinement. Tout mettre sur son dos en cet instant, un meilleur moyen de se permettre des folies que tu ne pourrais pas concevoir en temps normal. « Si je comprends bien, tu veux que je fasse comme si cette soirée n’avait jamais eu lieu. » Sans perdre ton sourire, juste pour essayer de comprendre ce que voudrait dire la jeune femme devant toi. Ce qu’elle veut dans son comportement, c’est évident. Tu ne sais pas si tu dois lui donner, si tu peux lui offrir ça. Ta poitrine est en flamme, mais ton cœur résiste. Elle se lève et tu penses qu’elle laisse tomber, c’est peut-être mieux pour tout le monde, tu n’auras pas à faire une chose que tu pourrais regretter pour le reste de tes jours. Chacun rentre à sa maison et personne ne doit souffrir d’un geste qui ne pourra jamais s’oublier. Ce n’est pas tellement le cas, en fait. Elle agite son paquet et tu comprends rapidement qu’il n’est pas question de partir, mais d’aller faire une pause avec une cigarette. Elle ne laisse donc pas tomber. Elle se colle même à toi et son souffle vient chatouiller ta nuque alors qu’elle chuchote ce qu’au fond de toi, tu veux entendre. Sa poitrine dans ton dos, tu ne peux pas complétement en prendre conscience mais le fait de l’imaginer arriver à t’embraser davantage. Quel genre de pouvoir cette femme possède. Elle s’éloigne, tu hésites et regarde presque le sol sans savoir ce qu’il faut faire, après tout ce n’est pas un crime d’aller fumer une clope avec une… amie ? Beau mensonge que tu pourras raconter si on te pose la question. Tu prends ta veste et évite les personnes jusqu’à arriver devant l’entrée, pris au piège.

Tu arrives devant elle, pour la première fois qu’elle se trouve devant toi debout. Tu baisses le visage et plante tes yeux dans les siens en attrapant de quoi fumer dans ton propre paquet, tu n’aimes pas prendre de cigarettes dans le paquet d’une autre personne. Sauf Nox. Il t’en doit plusieurs d’ailleurs. Le briquet dans une main, tu allumes la sienne en avançant la bouille, le regard qui ne se détourne pas, le jeu qui continue sans même que tu penses à la suite. Tu tires quelques lattes observe alors la rue, la soirée qui s’installe dans le quartier et les citoyens qui continues à vivre malgré l’heure. « Tu es bien silencieuse. » C’est vrai, mais elle n’a toujours pas perdue cette flamme dans ses iris, sûrement qu’elle ne veut plus parler et passer aux choses sérieuses. Tu essaies de ne plus penser à ça, mais c’est impossible. Comment tu pourrais ne pas en vouloir plus. C’est alors qu’un homme dans ton dos pose une main sur ton épaule, tu hausses un sourcil presque sans même connaître l’identité de la personne en question. Et alors arrive sa voix. « Bonsoir Shérif, c’est rare de vous voir dans ce genre d’endroit. Il faut dire que l’affaire Martinez est terminé, vous avez bien le droit de respirer un peu. » L’agent en question, un mec du FBI que tu connais trop bien, il est souvent sur place quand il est question d’un meurtre. L’obligation que l’enquête soit supervisée par un agent spécial, tu armes un sourire et pose une main à ton tour sur son épaule, comme pour lui rendre son salut amical. « Agent Bishop. J’ai laissé le bureau à mon équipe pour la nuit, j’espère que personne ne s’évadera pendant la nuit. » Tu rigoles et l’homme rentre dans le bar, une main levée comme pour te saluer une dernière fois. Un homme bon, sûrement quelqu’un qui t’aidera un minimum à remettre cette ville dans le droit chemin, tu voudrais que se soit le cas.

Ton attention revient sur la jeune femme qui termine sa cigarette en silence, il faut croire que tu ne peux pas cacher qui tu es bien longtemps. Il était étrange que tu ne croises personne du bureau de toute façon, maintenant que c’est fait tu n’as plus à lui annoncer. Certaines personnes n’aiment pas la police, tu le sais très bien. Surtout dans cette ville, vous n’avez pas toujours le meilleur accueil qui soit en arrivant sur une scène de crime. « Désolé pour ça. » Vous n’aviez pas besoin qu’on vienne vous interrompre, mais c’est monnaie courante dans ce genre d’endroit. Tu termines ta clope et lance le mégot au sol, le dos droit devant la jeune femme qui lève légèrement la tête pour te regarder. Cette connexion n’est pas normale, elle est bien trop parfaite. « Lucy. » Une nouvelle fois, son prénom s’échappe de tes lippes. Tu ne peux pas partir comme ça, tu dois savoir ce qu’il se passe alors que le dernier verre te fait oublier jusqu’à ta propre identité. Tu t’approches. Ton souffle contre son visage, sans un bruit qui laisse l’instant prendre possession de votre poitrine. Tu attrapes son bras sans prévenir et l’oblige à reculer, dos contre le mur à l’abris des regards. Comme si tu avais déjà une idée de la suite, de ce que tu pourrais regretter toute ta vie. Comme si ce soir, ça n’avait plus d’importance. Une main se pose dans son cou et remonte délicatement jusqu’à attraper sa nuque fermement, cette femme peut bien devenir ta muse pour les prochaines heures. Juste un peu. Ne pense à rien. Juste à sa peau. Alors que ta main agrippe doucement sa nuque sans lui faire mal, ton regard ne quitte plus le sien et ton torse vient se blottir contre sa poitrine. Ton bassin se colle au sien presque dans la seconde d’après, dans le silence. Le souffle qui s’accélère. « Tu cherches, encore et encore. » Tu mordilles ta lèvre sans perdre une miette de la vue, bloqué contre la jeune femme pour sentir son corps réchauffer tes sens en feu. « Ne viens pas pleurer, si tu commences à me trouver. » Tu percutes ses lippes des tiennes sans attendre et lui mord presque la lèvre inférieure, entrouvre la bouche légèrement pour laisser sa langue trouver la tienne. Avec fougue. Avec rage et envie. Ses délicieuses lèvres.

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Ne me cherche pas. Son sourire s'élargit, elle penche la tête sur le côté, la proximité grisante. C'est une menace ? qu'elle souffle d'un ton bas en le fixant droit dans les yeux. À se décaler légèrement pour attraper son verre, tentant une manoeuvre sur les mots, comme pour le convaincre, comme pour l'attirer un peu plus à elle. Tu as tout compris. D'ailleurs.. de quelle soirée parles-tu ? qu'elle rajoute, l'air taquin, à la fois séductrice et innocente. Jusqu'où est-il prêt à aller ? Elle est prête à tenter le tout pour le tout, Lucy, à presque plus aimer le jeu que la victoire, quand elle s'échappe après l'avoir bien plus qu'effleuré dans son dos. Dehors, l'air frais lui gifle le visage mais il en faudrait bien plus pour la freiner. Elle resserre sa veste autour d'elle, attendant à quelques pas de côté, curieuse de savoir. S'il va venir. S'il va céder à sa proposition de le rejoindre. Peut-être qu'il ne viendra pas. Lucy s'en verrait déçue, certainement. Même si elle ne l'afficherait pas clairement. Mais elle n'a pas besoin de plus s'en occuper, parce qu'il se débarque dans son champ de vision peu de temps après, sa cigarette à peine sortie de son paquet. Elle le fixe avec audace et cette envie au fond des yeux, sans la cacher, sans la camoufler. Soutient son regard dans un affront délicieux, quand la flamme du briquet jaillit et qu'elle se penche pour y brûler le bout de sa clope. En ignorant l'ombre qui se glisse derrière Asta, parce qu'elle n'est jamais bien loin, dès que le feu apparait, attachée à elle comme un boulet. Ou un repère. Mais ce soir, elle a mieux à faire que de se concentrer sur Bobby. Beaucoup mieux. C'est qu'y a des moments où y a pas besoin de parler. Elle attrape sa lèvre inférieure entre ses dents, avant de porter la clope à sa bouche, tirant dessus tout en le fixant avec provocation. Mais ses iris se dévient à un homme qui approche, qu'elle fixe sans aucune gêne, à le détailler de la tête aux pieds avec toujours la même témérité. Shérif, que ça se grave dans son crâne et que sur le coup, elle se demande si c'est vraiment sûr. Qu'elle en a fait, des conneries, Lucy, souvent retrouvée au poste quand elle était mineure sans qu'on ne puisse l'enfermer, à la ramener chez elle en gueulant sur sa mère parce qu'elle avait mis le feu aux poubelles du quartier. Mais pourtant, le seul sentiment qui la traverse tandis qu'elle les écoute avec patience, c'est bien une excitation nouvelle. Un nouvel enjeu, un nouveau niveau de difficulté. Et Lucy, elle n'a jamais aimé quand c'était trop facile. L'homme entre dans le bar, ils se retrouvent de nouveau en tête à tête et son regard se braque immédiatement dans le sien quand il s'excuse et qu'elle affiche un sourire en coin. Shérif, hein ? qu'elle articule d'une voix séductrice.

En miroir avec lui, elle se débarrasse aussi de sa cigarette du bout des doigts, d'un geste lent, le regard incrusté dans le sien quand il prononce de nouveau son prénom. Dans l'attente délicieuse, elle patiente, les flammes dévorant sa poitrine tant elle doit se faire fureur pour ne pas fondre sur lui. Persuadée qu'ça serait pas gagner. Qu'ça doit venir de lui. Qu'elle n'aurait aucun mérite à faire le premier bas, à franchir la ligne elle, qu'ça doit être l'inverse. Il attrape son bras et elle recule sous sa force, sans opposer de résistance, même si ses muscles se tendent. Erik la prenait comme ça, aussi. Dans un autre contexte. Mais à cet instant, Lucy ne veut pas y penser et enterre bien profondément en elle tous ces mécanismes de survie et de défense. Comme si elle accepterait bien de se laisser dévorer, ce soir. Ses jambes reculent jusqu'à-ce que son talon bute contre le mur contre lequel elle incarcère son échine, relevant le menton pour le dévisager avec toujours plus d'intensité. Sa main vient se glisser dans sa nuque et elle en frémit, le minois plissé, un air plus féroce sur le faciès, luttant pour rester impassible quand il est clair qu'il ne la laisse pas indifférente. Elle sent son corps se fondre contre le sien, en tire une brûlure cuisante face à l'envie qu'elle sent poindre entre ses cuisses. Peut-être qu'on la traite d'allumeuse, qu'elle se rétracte toujours au dernier moment pour laisser planer la frustration, qu'elle joue de ça. Et qu'ce soir, pourtant, elle n'est pas certaine d'y parvenir, que les rôles risquent de s'inverser et que celui qui se retient n'est peut-être plus celui que l'on croit. Contre son bassin, langoureuse, elle vient provoquer une ondulation du sien pour mieux le sentir contre elle. Pour sentir si l'envie le ronge aussi. Parce que le corps ne trompe pas, ne ment pas. Et lentement, elle vient glisser ses bras contre sa nuque pour les refermer dans une brise meurtrière contre celle-ci, le gardant prisonnier, dans toute l'indécence de leur position, son regard qui ne peut se détacher du sien. Elle veut garder l'ascendant, le pénètre toujours plus de ses yeux clairs sans rien dire. Et sans doute qu'elle se serait révoltée à ses mots si elle n'avait pas eu ses lèvres contre les siennes pour l'en empêcher. La morsure lui fait révulser les yeux, elle se jette dans la danse de leurs langues avec fureur. Y montre son ardeur, son désir, à elle aussi, et pourtant, elle met fin au baiser de manière abrupte, comme pour le laisser sur sa faim.

Elle dégage une de ses mains de son cou pour venir la poser sur son torse, froissant son haut entre ses doigts crispés, comme pour le garder coincé contre elle et ne pas le laisser s'écarter. Elle sent son corps pulser contre le sien et cela manquerait presque de lui faire perdre tout repère. Contre ses lèvres, qu'elle murmure d'une voix vibrante : J'ai l'air de celle qui pleurera après ? Se penche légèrement, un centimètre suffit pour que ses dents viennent se saisir de sa lèvre inférieure sur laquelle elle tire délicatement, se glissant sur le côté comme pour le distraire pendant sa manoeuvre qu'elle entreprend lentement. Le contourne en le gardant fermement arrimé à elle de sa main sur le tissu, jusqu'à l'avoir retourné lentement. À son tour de le plaquer contre le mur. Pour lui montrer qu'elle n'est pas de celles qui se laissent faire sans broncher. Que s'ils s'engagent dans cette partie, qu'elle avancera elle aussi ses pions sur l'échiquier. Le regard dévorant, brûlant de ce désir presque méconnu pour elle tant elle n'a pas l'habitude de le ressentir avec autant d'ampleur avec un homme, qu'elle fond son corps contre celui du shérif, pressant sa poitrine contre son torse que sa main entre leurs corps vient empêcher de toucher en intégralité pourtant. Se mord la lèvre, le détaillant, quand ses doigts viennent effleurer la courbe de sa mâchoire pour attraper son menton et l'obliger à ne pas détourner le regard. J'crois qu'on a des verres à terminer, avant ça, qu'elle souffle, comme une promesse. Et puis, ça serait mal vu qu'le shérif se tire sans payer, tu ne crois pas, Asta ? qu'elle souffle en venant presque l'embrasser de nouveau. Mais elle s'échappe avant, le regard mutin, provocatrice, pour l'attiser, lui donner de quoi ne pas se dérober, ne pas s'échapper. Joue avec le feu, sûrement, Lucy, mais elle n'en a jamais eu peur. Du feu. Sa main desserre son emprise contre son torse pour dégringoler le long de ses flancs, frôlant ses hanches pour ne pas lui laisser le choix. Pour ne pas faire retomber la tension, car elle sait que ça ne tient peut-être qu'à ça. Viens, allons finir ça avant d'entamer la deuxième partie de cette soirée qui n'existe pas, souffle malicieux, l'éclat dangereux qui brille dans ses grands yeux bleus, qu'elle se montre toujours aussi assurée sans pourtant savoir dans quoi elle s'engage, et qu'elle attrape son bras pour l'attirer à l'intérieur de nouveau. Pour calmer ses ardeurs et ne pas s'offrir tout de suite, peut-être.




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« Possible. » C’est peut-être une menace, le genre délicieux qui ne donne pas envier de s’échapper à toutes jambes, mais de rester pour en découvrir plus. Réveiller la curiosité chez une femme, ce n’est pas compliqué quand on sait prononcer les bons mots surtout au bon moment. Lui donner envie de se poser des questions, d’en savoir plus. Rien est plus attirant qu’une personne mystérieuse, qui ne dévoile rien et pourtant qui donne tout dans un geste, dans un sourire. Tu rigoles à sa remarque, ne sachant même pas pourquoi tu te retrouves dans ce genre de situation et même comment c’est possible une seule seconde. Il faudrait se poser moins de questions et ressentir un peu plus le moment présent, bien trop occupé par le passé douloureux qui ne montrera plus jamais le bout de son nez. Obligatoirement focalisé sur un avenir qui n’est même pas là et qui reste encore dans une multitude de possibilités toute plus incertaine les unes que les autres. Tu viens de rencontrer cette femme et pourtant tu as l’impression que tu partages des verres de ce genre avec elle depuis plus longtemps que ça, comme tu l’avais toujours eu dans tes visions. Pourtant encore hier tu n’avais pas la moindre idée de son existence, ce que la vie est étrange quand même. Vous êtes rapidement à l’extérieur et l’agent Bishop vient se joindre à votre conversation le temps d’une petite minute avant de disparaitre dans la foule, sûrement pour prendre une bière avant de prendre la route pour la capitale. Un agent du FBI est plus souvent sur la route que dans l’enquête elle-même, tu ne pourrais pas faire autant de voiture tous les jours. Ça serait à perdre la tête. Elle annonce qu’elle n’a pas besoin de parler tout le temps et sur ce point, tu es d’accord. « Shérif, hein ? » Tu acquises en dévoilant un léger sourire, comme si tu voulais pouvoir garder le secret un peu plus longtemps sur toi, qu’elle puisse se poser des milliards de questions encore et faire évoluer la flamme qui se trouve en elle. « Agent de la paix avant tout. » Tu fermes les yeux, le vent est agréable et l’ambiance qui s’installe commence à te bercer en silence. Jusqu’à ce que tout s’accélère. Le calme avant la tempête. L’instinct du Wendigo ou la libido d’un homme. On peut appeler ça comme vous voulez.

Vos lèvres se touchent et dans la percussion commencent à se mouvoir pour donner une forme à ce baiser, pour le faire danser au rythme du vent. Elle te cherche, elle te trouve. Tu veux qu’elle se souvienne de toi pendant des semaines, pendant des mois et qu’elle n’efface jamais le gout de tes lèvres contre les siennes. Tu veux rester à jamais sur ses lippes et y déposer ton empreinte pour l’éternité. Qu’une simple pensée pour toi lui fasse perdre tous ses moyens, qu’elle ne s’en remettre jamais et tremble de plaisir à l’idée de te revoir à nouveau. Avec assurance tu captures sa langue et laisse la tension augmenter alors qu’enfin tu peux savourer cette bouche que tu ne pouvais qu’observer l’instant d’avant. C’est encore meilleur que tu l’avais imaginé dans ton esprit. C’est à ce moment précis que tout s’arrête alors que tu ouvres les yeux à nouveau pour constater de ce qu’il se passe, pour comprendre ce qu’il lui arrive. Tu grognes presque alors qu’elle murmure contre tes lèvres. Elle pose une main sur ton torse et dévore du regard, ce n’est pas possible de désirer une femme à ce point, de vouloir lui arracher jusqu’à la moindre parcelle d’innocence. De la pervertir entièrement et de tout lui prendre alors qu’elle s’offre à toi, te donne son âme sans la moindre hésitation et ne demande rien en échange. Tu veux tout et tu le veux maintenant.

« J'ai l'air de celle qui pleurera après ? » Tu voudrais répondre, mais elle s’empare de ta lèvre supérieure à l’aide de ses dents déclenchant une vague de frissons dans tes reins. Elle t’oblige à poser le dos contre la surface du mur et un sourire se dessine alors qu’elle lâche prise, c’est qu’elle veut jouer en plus. « Incontrôlable et indomptable… » Que tu murmures alors que ton regard transperce ses yeux bleus dans un désir naissant qui n’a rien à voir avec l’ancien, c’est celui d’un homme qui ne pense à rien d’autre qu’assouvir ses pulsions du moment. Le monde n’a plus d’importance en cet instant, le bonheur se trouve sous les vêtements de la jeune femme et s’il faut tout déchirer pour y parvenir, tu seras capable de le faire sans la moindre hésitation. Tu bouges tes hanches contre elle, comme si elle n’avait pas le droit de retourner à l’intérieur, comme si tu ne pouvais pas la laisser partir. « J'crois qu'on a des verres à terminer, avant ça » Elle agrippe ton menton, un brin autoritaire et t’oblige à la regarder. Tu mords ta lèvre encore plus fort, il ne faudrait pas plus de quelques secondes pour renverser la situation et qu’elle soit à toi pour toute la nuit. Et pourtant, qu’est ce que tu aimes cette nouvelle autorité dans le regard, qu’elle puisse t’ordonner. Tu rêves qu’elle le fasse. « Il semblerait. » Ton regard se baisse sur sa bouche un moment, alors que tu viens d’admettre que ce n’est pas le meilleur endroit pour laisser ses envies prendre le dessus. Elle n’est pas bête, mais surtout elle sait faire naitre le désir et l’aliment de la meilleure des façons jusqu’à rendre dingue, cette femme est un démon. Et ça te donne encore plus envie de t’en emparer.

« J’ai toujours payé mes consommations, Jeune fille. » Un brin de fierté dans le ton employé alors qu’elle avance pour t’embrasser et se recule au dernier moment, c’est la guerre. « Viens, allons finir ça avant d'entamer la deuxième partie de cette soirée qui n'existe pas » Elle veut donc une suite à cette petite incartade, plus besoin de te poser la question de toute façon l’alcool et le désir commencent à s’en charger pour toi. Comme si tu avais perdu toute notion du temps et de l’espace pour te retrouver dans une toute nouvelle vie qui prendrait sûrement fin après cette nuit. Sûrement. Elle attrape ton bras et dans la minute, vous êtes à nouveau devant vos verres à votre place de départ, alors que le barman demande si tout s’est bien passé. Et surtout si vous comptez prendre un nouveau verre, tu poses une main sur celui-ci. « J’ai suffisamment bu, pour ce soir. » Tu prends quand même d’apprécier ce qu’il reste dans le verre, en douceur comme tu sais toujours le faire. Le whisky, tu aimes le savourer. Tu portes ton attention sur la jeune femme une nouvelle fois et tapote doucement le bois du comptoir. « Je me demande... » Tu glisses ta main doucement sur la surface et vient emmêler tes doigts aux siens dans le calme avec assurance. Sa main est douce et chaude, agréable à toucher. « … à quel moment commence le désir ? » Tu accompagnes sa main sur le comptoir avec élégance, avec une voix rassurante et pleine de malice à la fois. « Quand mes yeux se pose sur toi ? que mon imaginaire se met à créer des avenirs possibles en me montrant tout ce que je pourrais te faire ? » Tu approches ton visage à nouveau alors que sa main continue à glisser aidé par la tienne. « Lucy. » Tu chuchotes contre ses lèvres presque sans toucher sa bouche pour autant, juste assez pour qu’elle puisse sentir ton souffle et ton envie dans ta voix, dans ton regard. C’est à ce moment-là que tu passes sa main sous le comptoir et la laisse se faufiler sous ton haut à l’intérieur de ta veste, sur ton torse brulant. Tu caresses le dos de sa main et la laisse parcourir ta peau. Ta propre main quitte la sienne et vient se poser sur sa cuisse. Cette fois c’est toi qui avances les pions sur l’échiquier et tu te rapproches dangereusement du roi. Tu frôles ses lèvres et caresse l’intérieur de sa cuisse avec conviction et dextérité, te rapprochant de la zone vulnérable de seconde en seconde. « Termine ton verre, que je m’occupe de ton cas. »

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Elle hausse un sourcil, visiblement amusée, la langue qui danse sur sa lèvre inférieure. Agent de la paix ? Et juste avant qu'il ne vienne prendre possession de ses lèvres, qu'elle assène, contre sa bouche, suave : J'veux pas le voir ce soir, lui. Comme pour appeler à l'autre facette de lui qu'elle appelle depuis qu'elle a braqué les yeux dans son dos quand elle est entrée dans le bar. Le baiser brûlant qui suit l'achève un peu, la transporte ailleurs, dans un autre corps que le sien. Elle se nourrit de l'étreinte donnée et donne en retour, dévorant ses lèvres avec une ardeur que peu pourraient juger avoir connu chez elle. Mais elle y met fin brusquement, comme pour l'attiser encore un peu plus, lui donner un avant-goût, faire monter la tension, encore et encore, jusqu'à-ce que le seul choix viable qu'ils puissent avoir soit de se consommer l'un l'autre. Ses lèvres s'étirent en un sourire presque fier. Oui. Incontrôlable et indomptable. Personne ne pourra jamais la prévoir à l'avance. Elle se le promet. Elle sent les hanches mouvoir contre elle et forcément que ça la ferait presque changer d'avis. Qu'elle se dit, finalement, qu'elle pourrait se jeter sur lui ici, et maintenant. Alors, comme pour se contenir, elle agrippe fermement son menton entre ses doigts. Et elle voit bien, à la manière dont il se mord la lèvre, que ça lui plait. Et Lucy, elle note. Assurément. Elle bat des yeux comme une enfant au jeune fille et l'entraine à l'intérieur, regagnant son tabouret sous l'oeil du barman qui les observe un peu trop à son goût. Mais elle s'en fiche, Lucy. N'a pas peur de s'afficher, n'a rien à cacher. Soutient le regard de l'homme qui le détourne bien vite, qu'elle affiche sa victoire avec un sourire en coin en se reconcentrant sur sa cible de la soirée. À se demander, si elle lui cède quand déjà elle ne pensait pas le faire céder, lui, s'il trouvera toujours de l'attrait. Si après ça, il ne se détournera pas.

Hausse les épaules et attrape son verre, bien décidée à le finir. Il était là avant qu'elle n'arrive et puis, son but n'est pas de le saouler. Pas à ce point-là. Ne s'attend pas à ce que sa main libre soit prise en otage mais elle laisse faire, Lucy, curieuse. Curieuse de savoir jusqu'où il va l'emmener, cette main. Jusqu'où il sera capable de l'emmener, elle. L'écoute en n'en perdant pas une miette, le regard incrusté au fond du sien, sans esquisser un seul mouvement de recul quand il revient vers elle. Comme s'il y était aimanté. Se nourrit des détails, la gamine, à pencher légèrement la tête sur le côté quand elle peut sentir son souffle buter contre sa bouche. Je pense... qu'elle laisse la phrase trainer, ses lèvres presque contre les siennes, qu'il a commencé bien avant ça, Asta. Sa main lui échappe, mais elle ne la retire toujours pas, la laisser la lui glisser sous son t-shirt. En frémit jusqu'aux terminaisons nerveuses, Lucy, à apposer sur son torse brûlant un contact presque trop doux. Reçoit la sienne sur sa cuisse et là encore, rien ne pourrait montrer qu'elle ne le désire pas. Son regard s'obscurcit légèrement, à mesure que le désir grimpe en elle, malgré qu'elle se plait à avoir l'autre rôle, celle qui attise, celle qui attire, celle qui a le dessus sur la situation. Se penche un peu plus, laisse sa poitrine frôler son torse, quand ses lèvres coulent le long de sa mâchoire, encadrant l'os de son visage. Moi, je pense qu'il a commencé au moment même où j'ai passé la porte. Embrasse sa mâchoire lentement, langoureuse, patiente malgré le feu qu'il fait naître en elle. Ses doigts explorent sa peau, ses ongles viennent érafler délicatement son épiderme en une caresse piquante quand elle revient placer sa bouche presque contre la sienne, dans une attente intenable. Qu'elle donne l'impression de bien mieux gérer la situation que ça n'est réellement le cas, à humidifier ses lèvres de sa langue dans un geste provocateur, à presque passer sa langue sur ses lippes à lui tant leur proximité frôle l'indécence. Et lorsqu'elle sent sa main remonter l'intérieur de sa cuisse, elle ferme brusquement ses jambes, contractant ses muscles, comme pour la maintenir piéger ici. Comme pour lui dire j'ai pas peur. Comme pour lui dire qu'il pourrait bien la prendre là sur le comptoir qu'elle ne lui en tiendrait rigueur. Elle joue avec ses lèvres sans les embrasser, quand il lui semble que la chaleur monte bien trop vite. Elle se décale alors à ses mots, reprenant son buste vers l'arrière, sa main toujours contre son corps nu. De sa main libre, elle attrape son verre et de l'autre, elle descend le long de ses abdominaux pour s'arrimer fermement à la couture de son pantalon. Le tire un peu vers elle, sans doute qu'elle n'a pas la force pour, juste pour exercer une pression contre le tissu. Le regard indécent, enflammé, qu'elle finit son verre d'une traite.

Se rapproche de nouveau, prédatrice et assurée, à comme faire rempart de son corps face aux regards extérieurs quand elle se fiche bien que d'autres yeux puissent percer leur manège à jour. Et elle libère sa main, sans pour autant qu'elle ne quitte son corps très longtemps, à la poser contre l'intérieur de sa cuisse à son tour, sans décrocher son regard du sien. À affermir une pression de plus en plus marquée, quand ses doigts glissent contre son pantalon, elle aussi à se rapprocher de l'objet interdit. Mais il n'est interdit que pour lui, pas pour elle. Ne s'en connait pas, des interdictions, Lucy, et c'est bien ce qu'elle compte lui prouver ce soir. Car à présent, elle est certaine. Qu'elle n'a plus aucune envie de le laisser au milieu de ça. Qu'elle a bien trop faim, elle aussi, pour abandonner sa proie. Et pourtant, qu'elle fige sa main à quelques centimètres du but, le regard toujours plus profond, les lèvres toujours collées aux siennes sans les mouvoir pour autant, à peine pour parler contre sa bouche. Et où allons-nous pour ça, Asta ? Fronce le minois, à redresser le menton dans une allure fière et sauvage. Pour que tu t'occupes de mon cas ? qu'elle souffle contre son visage, son bassin hoquetant d'un mouvement qui semblerait presque incontrôlé mais pourtant calculé, à maintenir sa main coincée entre ses jambes quand la sienne s'accroche au tissu avec ardeur.




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Une fée n’a pas le pouvoir de posséder des ailes si elle ne croit pas en la magie, pourtant tout le monde se demande encore si elle possède une queue. Comme pour venir prouver à l’humanité qu’elle peut accomplir des miracles, au moment où l’homme qui se trouve dans ce bar cherche un message de réconfort. Une aide qu’il ne trouve pas dans ses journées à courir après des meurtriers, se demandant parfois pourquoi il fait autant d’efforts. Et si tu arrivais à la retraite sans trouver de véritables réponses à tes questions Asta, tu as pensé à ça ? Le nez dans ton verre comme chaque fois pensant que serait une soirée comme les autres, il faut croire que le destin existe et qu’il aime se jouer de toi. Tu étais à un fil de rentrer au manoir quand elle s’est montrée devant toi, belle et pleine d’assurance alors que tu n’avais pas la moindre envie de passer une soirée de ce genre. Tu n’avais pas prévu de te retrouver face à la tentation en personne, pour tout lui céder. Tu n’entends presque pas ce qu’elle te dit sur la police, ce soir tu n’es pas flic de toute façon, mais à son service si elle te l’ordonne. Alpha qui veut bien devenir sage pour son propre plaisir, sans la moindre hésitation. Vous êtes à votre place et tu commences à retourner le jeu contre elle, à prendre les devants avec la même assurance dont elle sait faire preuve depuis le début de cette soirée. Sa main sur ta peau qui te fait presque trembler, mais tu ne veux pas le montrer pour le moment, résister encore un peu à son pouvoir diabolique. Ta main sur sa cuisse qui se balade, qui découvre et qui fermement s’occupe de faire monter la température. Sa bouche presque contre la tienne alors qu’elle s’occupe de répondre à ta question, en douceur et avec beaucoup d’envie. La tension et palpable et commence à durer depuis trop longtemps, tu ne peux plus attendre. « Moi, je pense qu'il a commencé au moment même où j'ai passé la porte. » Elle t’embrasse sur le visage et s’empare de ta mâchoire, fait durer le moment et pourtant ne capture pas tes lèvres, plus personne n’a d’importance dans cette salle. Vous n’êtes que deux. « Tu n’as pas la moindre idée, de tout ce que je vais te faire, Lucy. » Son souffle qui prend possession de ton visage une nouvelle fois, comme si tu pouvais sentir son propre désir te percuter la poitrine. Sa main qui attrape la couture de ton pantalon et ses jambes qui commencent à se refermer pour emprisonner ta main. Elle veut commander, elle doit adorer ça donner les ordres. Toi aussi. « Ce soir, c’est moi qui donne les ordres. » Tu offres un beau sourire à la jeune femme et louche une nouvelle fois sur ses lèvres alors qu’elle ne libère pas ta main pour autant, elle te jauge. Elle veut te rendre dingue, que tu sortes de ton calme et la prenne sur le comptoir. Beaucoup trop de monde, mais l’idée est agréable à imaginer pour toi.

« Et où allons-nous pour ça, Asta ? » Son léger coup de langue te donne un frisson et tu mordilles ta lèvre avant de frôler les siennes, sans l’embrasser. Elle est prête, toi aussi. Tu ne sais pas du tout comment va se passer la suite de soirée et même dans quel endroit, mais vous devez quitter ce bar. C’est une certitude. Tu déposes l’argent sur le comptoir en observant le barman pour qu’il puisse valider le paiement, t’as notoriété t’empêche d’enfreindre les règles. Tu es trop à cheval sur la loi pour faire ça de toute façon. Pour s’occuper de son cas, comme elle aime le répéter. Tu n’as besoin de rien dire, tu prends sa main et traverse la grande salle avec elle jusqu’à l’extérieur. Tu n’as vraiment pas de temps à perdre, chaque seconde tu aimes penser que tu te rapproches de ses lèvres, de sa peau. Vous courez presque dans la nuit, dans la rue à la recherche d’un endroit pour vivre votre passion du moment. Cette flamme naissante que personne ne peut ignorer, puissante et dévastatrice sans penser à demain et aux conséquences. En cet instant, vous êtes libres. Tu serres sa main encore un peu plus et arrive jusqu’à la voiture, la tienne. Une Aston Martin DB11 AMR. Un petit plaisir qu’un fils de puissant milliardaire peut se payer, le seul vrai cadeau couteux que tu as eu la chance de pouvoir t’offrir. Tu préfères garder ton argent en règle générale et même si tu pourrais le dépenser pour toute une vie sans en avoir vraiment encore besoin, tu n’es pas comme ça. C’est d’ailleurs une voiture que tu n’utilises pas pendant le travail, celle de service est beaucoup plus accessible.

« Je vais conduire jusqu’à l’hôtel. » C’est tout ce que tu trouves à dire alors que tu n’as pas le choix de lâcher sa main pour la laisser monter dans la voiture, tu sais à son souffle et à son regard qu’elle ne veut pas attendre. Que c’est une torture de ne pas te sauter dessus, douleur partagée. Tu arrives au volant et laisse tomber les clefs au sol, à cause de la rapidité d’exécution et du peu de visibilité malgré les quelques lampadaires alentours. Tu retrouves les clefs et tourne le contact, l’habitacle s’allume et une lumière arrive à vous. Son visage apparait alors que tu tournes la bouille dans sa direction, prêt à partir, encore plus belle que la minute d’avant. Tu souffles pour calmer une pulsion naissante et te mord la lèvre. « Puis merde. » Tu appuies sur un bouton et vos deux sièges commencent à se baisser pour laisser toute la place nécessaire à vos petites affaires. Pratique les voitures de luxe. Tu attrapes le col de la jeune femme et la pousse dos contre le sol et plaque tes lèvres sur les siennes, tu ne peux pas attendre une seconde de plus. Tu quittes ses lèvres et embrasse sa mâchoire avant de continuer ton chemin dans son cou et sur sa clavicule, déposant des baisers à chaque mouvement en attrapant ses hanches à deux mains. Tu lèves la tête une seconde et transperce ses yeux de ton regard de mâle en approchant à nouveau ta bouche pour donner un léger coup de langue contre ses lèvres. « Je te veux, Lucy. » Tu poses une main sur sa hanche à l’intérieur de son haut et remonte lentement le long de son ventre pour passer les doigts sur son sein en malaxant avec soin le tissu du soutif pour lui faire perdre ses moyens. Ça n’empêche pas une sensation brûlante de parcourir ton corps, tu commences à te demander qu’est-ce que ça donnera quand elle n’aura plus se soutif qui bloque ta progression. Tu l’embrasses langoureusement et ne lui laisse aucun répit, elle avait tout le temps de se reposer quand vous étiez assis à boire un verre. « Montre moi ce que tu sais faire. » Que tu chuchotes contre ses lèvres avec tendresse et envie à la fois, comme si elle pouvait faire tout ce qu’elle veut de toi. C’est le moment de lâcher le fauve qui est en toi.

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Alors que ses lèvres parcourent son visage, elle fait une pause discrète à ses mots. Son sourire s'étire plus encore contre l'arête de sa mâchoire. Tu apprendras, Asta. Penche la tête, ses cheveux caressant son épaule, dans un ton presque trop doux. Personne me donne d'ordres. Sauvage, indomptable. Incontrôlable, la gamine, et c'est bien ce qu'elle compte lui apprendre, lui montrer, lui prouver. N'se laissera jamais faire, n'se laissera jamais guider. Voilà qu'il paye pour elle, elle en serait touchée si l'argent avait une quelconque valeur à ses yeux, qu'Lucy, on ne peut pas l'acheter avec quelques billets et qu'c'est sans doute pas dans les intentions du shérif d'ailleurs. N'en dit rien, sans un regard au barman, sans un regard pour le reste de la salle bien qu'elle puisse sentir les regards curieux qui les suivent des yeux quand ils traversent le bar, main dans la main, comme deux amants en fuite. Se délecte de la chaleur de ses doigts contre les siens, à presque les trouver rassurants, sans chercher à s'en dégager. La nuit les accueille au dehors, qu'ils courent presque, qu'Lucy a gardé son sourire figé à ses lèvres, qu'une buée épaisse s'écrase devant sa bouche dans le froid hivernal. Curieuse de voir où il l'emmène, à dégager sa main pour venir agripper son bras, coller un peu son corps au sien au rythme de la marche endiablée. Découvre une voiture comme elle en a rarement vu, Lucy, parce qu'tout ça, c'est pas son monde, ça n'a jamais été pour elle et sans doute qu'c'est aussi pour ça qu'elle n'y accorde pas plus de valeur que ça, à s'dire qu'une vieille bagnole à moitié déglinguée ne l'aurait pas plus choquée. Echange un regard brûlant de désir alors qu'elle hoche simplement la tête, se pliant pour entrer dans l'habitacle, à observer le tableau de bord, dans un silence électrique. Se demande un peu ce qu'elle fout, parce que ça ne lui ressemble pas, d'se donner comme ça avec tant de facilités, quand elle sait pourtant qu'c'est une réelle victoire dont elle savourera le goût plus tard. Puis merde et elle sursaute légèrement en sentant le siège s'abaisser. À se demander comment elle doit s'voir, à finir à l'hôtel comme une prostituée, quand elle enfouit ça plus profondément en elle pour ne pas y penser.

La surprise passée, la gamine affiche un sourire de nouveau victorieux, à s'dire qu'elle ne va pas avoir besoin de l'attiser sur le chemin, qu'le chemin s'arrête ici, qu'la route ne les verra pas et, qu'sans doute, avec ce que le shérif a bu, c'est peut-être mieux comme ça. Se laisse attraper par le col de son bustier, le regard féroce, le dos atterrissant sur le siège qui est devenu le sol. Retrouve le contact de ses lèvres, répond à son baiser de façon brûlant, à lui mordre la langue dans la précipitation, à ne plus savoir comment contenir le désir qui la consume. Laisse échapper un soupir bien audible, calculé lui aussi, à sentir ses lippes dégringoler le long de sa mâchoire, de sa gorge qui tressaille, du relief de sa clavicule. Son bassin déjà empoigné, qu'elle se dit qu'c'est pas assez. Qu'elle ne l'a pas rendu assez fou pour le laisser prendre l'avantage. Pas encore, pas maintenant, et comme s'il l'avait attendu qu'il revient à son visage. Est-ce que tu me mérites, Asta ? qu'elle exhale contre sa bouche, à venir froisser son minois sous l'assaut de plaisir que lui procure le contact à même sa peau, sous son haut. Et certainement que ses mots réveillent l'animal blotti en elle qui ne demande qu'à être libéré.

Alors, sans un mot mais le minois forgé dans des traits provocateurs, qu'elle le repousse lentement d'une main contre son torse. À venir à son tour l'attraper par le col de sa chemise pour le coucher sur le dos, inverser les rôles. L'instant d'après, elle est à califourchon sur lui, ses cuisses se contractant contre son bassin, laissant son poids plume peser sur lui, à le dévorer un instant des yeux, dressée au-dessus, la nuque légèrement courbée par le toit de la voiture, à s'emplir de cette image-là. Du shérif dans cette position. Du désir insatiable qu'elle peut lire dans ses yeux bleus. De l'homme dont elle a le pouvoir, l'ascendant. Lentement, ses doigts délaissent le col pour que ses pairs les rejoignent à ses boutons, qu'elle délie l'un après l'autre dans une patience calculée. Veut le rendre taré, Lucy, qu'il la supplie d'y mettre fin, qu'il n'puisse plus penser à rien sinon à elle. Veut s'en emparer, Lucy, au moins pour cette nuit, au moins pour quelques minutes, quelques heures, qu'il n'appartienne plus à personne sinon à elle. Découvre son torse en écartant les pans de la chemise de chaque côté de son corps, à se mordre les lèvres avec plus d'intensité, contemplant sans toucher, laissant elle aussi grimper le feu de l'envie. Ses doigts dérapent sur la peau de son torse, appréhendant les reliefs de ses muscles, quand elle vient se pencher lentement contre lui, apposant sa poitrine encore couverte contre son corps, que son ventre vient se fondre au sien dans une torture délicieuse. Le regarde droit dans les yeux, Lucy, à lui partager tout ce qu'elle ressent à cet instant-là sans filtre. Jamais, qu'elle chuchote contre ses lèvres qu'elle est revenue hanter sans l'embrasser. Tu sauras jamais tout c'que je sais faire. N'veut pas se dévoiler entièrement, laisse planer le mystère, comme pour déjà lui donner envie de revenir à elle avant même qu'elle ne soit partie.

Lentement, elle s'empare de sa bouche avec une tendresse mal contrôlée, à l'entrouvrir de force au passage de sa langue qui vient retrouver sa soeur du soir, quand ses mains sont descendues plus bas. Sur la boucle de la ceinture, qu'elle s'affaire à dénouer quand sa bouche ne lui laisse aucun moment de répit pour s'en rendre compte, qu'elle tire, arrache presque, et finit par se tendre légèrement vers l'arrière pour faire glisser son pantalon le long de ses cuisses, la bouche arrachée à la sienne, le regard embrasé. Dressée au-dessus de lui, son bassin qui ondule une ou deux fois contre l'objet de ses désirs, qu'elle fait passer son haut par-dessus sa tête pour l'abandonner derrière-elle avec négligence. Lentement, qu'elle tend les bras vers l'arrière pour dégrafer son sous-vêtement qu'elle rattrape entre ses doigts, lui laissant un instant pour savourer la vue. Se penche de nouveau, Lucy, à incruster son buste nu contre son torse, avant de déposer les bonnets sur le visage du shérif, lui entravant la vue, lui cachant les yeux, dans un léger rire aiguisé qu'elle laisse s'échapper contre ses lèvres où ses lippes se sont approchées. Laisse-toi faire. Sonne presque comme un ordre, de sa voix ferme aux revers de provocation. Se redresse, glisse contre son corps en serrant les cuisses pour mieux l'éprouver au passage, sa main traçant des sillons brûlants contre son torse où ses ongles viennent griffer sa peau sans la marquer. L'est pas con, Lucy. Sait qu'c'est une erreur à ne pas commettre, quand elle ne s'en est jamais souciée avec d'autres. S'entaille la lèvre inférieure à trop la mordre, que sa bouche remplace ses mains pour embrasser sa peau, descendant toujours plus bas jusqu'à-ce que ses dents puissent se saisir de la bordure de son caleçon. Surveille chaque réaction, chaque indice qu'il pourrait lui laisser appréhender, quand elle dépose ses lèvres sur le fruit interdit, pour quelques minutes de caresses où elle se débarrasse de la dernière entrave de tissu qui pourrait faire impasse à ses caresses.
Remonte langoureusement contre lui, à venir lui ôter les œillères, le regard brûlant, son corps contre le sien, son jeans encore enfilé pour elle, à onduler contre son bassin avec mutinerie. Montre-moi à quel point tu as envie de moi, Asta. Voix langoureuse, qu'elle revient fondre sur ses lèvres, ses muscles qui se contractent en salves puissantes, animée d'un désir dépassant toute limite.




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La soirée dans le bar qui s’achève alors qu’elle appuie sur le fait qu’il ne faut surtout pas lui donner d’ordre, ce qui donne encore plus envie contrôler cette déesse le temps d’une soirée. Lui donner ton affection et tout lui prendre jusqu’à ce qu’elle puisse te posséder entièrement, que vos souffles ne fassent plus qu’un tout comme vos corps. Sa main qui serre la tienne alors que vous quittez le bâtiment pour trouver une échappatoire à ce désir dans le regard, pour perdre la notion du temps toute la nuit. Arriver jusqu’à la voiture n’est pas un problème, si tu n’avais pas l’impatience d’un gamin de dix ans en cet instant. Tu prends place et ne peut plus patienter une seconde de plus, t’emparant de ses lèvres et de sa peau dans un successions de baisers. Ta main s’aventure et touche le tissu avec retenu et adulation comme pour débuter les hostilités et dévorer ce fruit au premier regard si délicieux à contempler. « Est-ce que tu me mérites, Asta ? » Tu grognes presque contre ses lèvres, ce qu’elle peut parler à la place d’agir. Elle veut te chercher, mais ne sait pas quel genre d’égo peut posséder un Blackwell et ce dont il est capable quand sa fierté même est mise en jeu. Elle n’aurait jamais dû dire ce genre de chose, pour son plus grand bonheur à venir.  Elle attrape ton col de chemise et l’instant d’après, tu prends l’information de ton dos qui touche le sol alors qu’un sourire s’affiche sur ton visage. Tu aimes ce genre de violence, contrôlé et purement en phase avec le sexe qui se prépare. Elle se courbe alors qu’à travers le vêtement, vos bassins ne font déjà plus qu’un. Tu passes ta langue sur ta propre lèvre et observe la jeune femme qui fait durer l’attente, une attente interminablement exquise. Elle retire le premier bouton de ta chemise, puis le second et ainsi de suite. Tu essaies de bouger sans lui faire mal le bassin qu’elle prend plaisir à bloquer de ses jambes pour t’empêcher de prendre la moindre décision. Tu mords tes lippes presque trop fort alors que ton regard envoie un message bien précis. Dévore-moi.

Le torse à découvert, elle prend le temps d’observer avant de déposer ses doigts sur la peau pour se balader en silence, déclenchant un frisson imprévu dans ta moelle épinière. Cette femme va te tuer de plaisir, tu ne pourras plus jamais enlever son visage de ton esprit après cette nuit. C’est effrayant et excitant à la fois. « Tu sauras jamais tout c'que je sais faire. » Le souffle qui se fait plus régulier alors que l’espace entre tes cuisses commence à se réchauffer méchamment, ne demande qu’à s’échapper pour retrouver cette femme au regard de braise. Sûrement qu’elle doit le sentir qu’il s’impatiente à l’intérieur de ton pantalon, ce qui devrait la flattée et lui faire plaisir, peut-être même la rendre encore plus folle d’envie pour toi. Enfin la porte du nirvana s’entrouvre alors que sa bouche percute la tienne, laissant passer sa langue pour t’embrasser avec fièvre et ardeur. Cette délicieuse langue que tu retrouveras sûrement dans tes fantasmes à l’avenir sans pouvoir rien changer à cette situation. Elle glisse ses mains le long de ton torse pour retrouver la boucle de ton pantalon qu’elle vient retirer avec rage, comme une sauvage. Qu’est ce que tu aimes ça. Tu as envie de l’attraper par la taille et de la retourner pour assouvir tous tes désirs et fait preuve d’un grand self-control pour ne pas le faire dans la seconde, cette fille va te rendre fou. Ton pantalon glisse le long de tes jambes, libérant un minimum celui qui à l’intérieur n’attend que de faire son entrée. Elle commence des mouvements du bassin contre le tien et aide de plus en plus à mettre l’interdit en situation pour la suite, tu souffles de plaisir à la sensation de ces quelques mouvements. Le frottement du tissu et son regard qui te dévore alors qu’elle se mord la lèvre presque au sang, sûrement qu’elle te veut tout autant que toi.  

La suite est tout autant agréable alors qu’elle se débarrasse de son haut pour l’envoyer dans la voiture, avant de libérer sa poitrine un mince sourire au coin de ses lèvres. Tu ouvres la bouche pour laisser s’échapper un début soupir à la vue qui s’offre à toi, comme pour augmenter une nouvelle fois cette envie d’en faire ta muse pour les heures à venir. Tu passes une main sur son ventre avec pour objectif d’attraper son sein, mais elle ne te laisse pas le temps de le faire alors qu’elle se penche. Tu fermes les yeux de plaisir au contact de sa peau contre la tienne. Et d’un coup le noir total alors que tu comprends qu’elle s’amuse avec toi, son rire qui vient réveiller tes sens au plus profond de l’abysse qui t’habite. Elle veut jouer et tu adores ça. « Laisse-toi faire. » Avec plaisir. La température augmente, tu pourrais rester comme ça pendant des heures sans trouver le temps long, comme si vous aviez le droit d’avoir votre propre bulle loin des problèmes du quotidien. Comme si l’archange ne pouvait rien te faire, dans une cette voiture. Comme si tu avais le droit d’oublier que le monde n’est que souffrance, au simple contact de ses lèvres. Elle commence à parcourir ton corps de sa bouche tendrement ce qui te fait frissonner d’une certaine façon, tant c’est froid et agréable à vivre. Tu attrapes le tissu sur tes yeux, mais décide de ne pas l’enlever, elle te l’a demandé. « Tu fais qu.. » Ses dents sur le tissu alors qu’elle commence à te cajoler pendant de longues minutes. Le boxer glisse et tu fermes les yeux à nouveau au contact de ses lèvres, de sa langue essayant de faire taire un premier gémissement avec ta main. « Lucy… » Cette femme est diabolique.

Elle remonte et ton souffle commence à se mêler à nouveau au sien alors que tu retrouves la vue doucement, prenant le temps de récupérer après cette mise en bouche des plus délicieuses. Il va falloir suivre le rythme pour arriver à satisfaire ce genre de femme. « Montre-moi à quel point tu as envie de moi, Asta. » Elle ondule sur toi, sensation décuplée depuis que ton organe est libéré. C’est à ce moment-là que tu utilises ta force pour retourner la jeune femme sans prévenir en écartant ses jambes d’un geste bref, mais précis. Une force qu’elle ne connait pas et qu’elle pourrait trouver étrange tant elle vient d’ailleurs, celle d’une créature. Mais pour elle, sûrement celle d’un dominant. Tu observes le fruit de ta convoitise en silence à genou et passe la paume de ta main sur l’intérieur de sa jambe en remontant doucement, avec assurance. Tu passes sur sa cuisse et trouve le chemin jusqu’à son intime en frôlant simplement la surface pour attraper le bouton de son pantalon. La seconde d’après d’un nouveau geste tu glisses son jean entre ses jambes et t’en débarrasse rapidement en attrapant ses cuisses pour la faire glisser entièrement jusqu’à toi. Ton organe se collant à travers le tissu à son intimité, sans réel contact laissant juste assez de proximité pour la rendre folle. Tu plantes tes yeux dans les siens. Tu colles une main sur ses fesses brusquement sans détourner le regard à travers sa petite culote, suffisamment pour que ce soit délectable à vivre pour elle comme pour toi. Et tu glisses entre ses jambes en roulant tes bras autours de ses cuisses pour l’empêcher de bouger, embrassant l’intérieur de sa cuisse à plusieurs reprises, de plus en plus tendrement. Le regard qui se lève dans sa direction pour constater du résultat, lui faire du bien pour t’en faire aussi. Un plaisir qui se partage, qui se décuple. C’est alors que sans prévenir, d’une main tu attrapes sa petite culote et lui arrache presque, laissant celle-ci glisser le long de ses jambes pour se perdre dans un coin, retrouvant ta place entre ses cuisses. La bouche qui embrasse encore et encore, se rapproche de plus en plus de son jardin secret. Un premier coup de langue, puis un autre. Les mains commencent à quitter ses cuisses pour se balader sur son ventre, venant caresser avec convoitise sa poitrine. Malaxant. Pour jouer de ses doigts sur toute la surface alors que ta bouche donne de son maximum pour préparer la jeune femme à la suite. Tu remontes après quelques minutes embrassant son ventre, déposant quelques baisers sur sa poitrine jusqu’à ses lèvres que tu embrasses avec beaucoup d’envie. Tu souffles contre ses lippes et murmure. « J’ai envie de toi, à ce point-là. » Ton bassin qui vient doucement se mouvoir contre le sien, deux corps nus et bouillant, ne désirant qu’une chose. Le péché éternel.

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Elle se nourrit des soupirs qu'il laisse s'échappe d'entre ses lèvres, Lucy. Se délecte de tout ce qu'elle peut bien lui voler, en réception à ses gestes, ses caresses, à la danse que ses lèvres ont entreprit entre ses jambes. S'imprègne de son nom entre ses lèvres, à se dire qu'elle veut l'entendre le lui crier jusqu'à en faire trembler les immeubles de la ville. Remonte en se collant à lui, son bassin ondulant contre le sien, quand elle peut bien sentir comme ça l'a éveillé, ces attentions délicates destinées à attiser toujours plus. Accepte de lui laisser les rênes, au moins pour quelques instants, qu'elle se dit, quand son bassin se retrouve pris en étau entre ses jambes et qu'elle bascule sur le côté d'un seul coup, sans même se demander d'où lui vient cette force. On l'a trop soulevée facilement pour qu'elle puisse trouver ça dérangeant ou étrange. Sa main la réduit au supplice de l'attente, la tête pliée pour ne pas le quitter des yeux. Dégringolant le long de son ventre jusqu'entre ses cuisses, qu'elle a envie de serrer pour la coincer de nouveau. Se retient, Lucy, de son regard flamboyant qui le fixe sans relâche, à tortiller le bassin pour l'aider ou parce qu'elle est impatiente, elle aussi. Mais bientôt, elle est vite prise au piège par ses bras puissants qui entravent tout mouvement du bassin, et alors que sa bouche s'approche de plus en plus, elle rejette sa tête en arrière sur les sièges. Peine à avaler sa salive, Lucy, quand le plaisir se répercute en flashs vifs contre ses paupières qu'elle a fermé inconsciemment. Elle n'a pas tellement l'habitude, faut dire. Qu'on s'occupe d'elle. Qu'on lui en donne à elle aussi, du plaisir. Pas avec un homme, et bien pour ça peut-être qu'elle attise en allant rarement au bout de la chose. Parce qu'elle serait déçue, n'est-ce pas ?
Et elle sait, à cet instant-là, qu'elle ne regrettera pas.

Elle pose une main sur celle d'Asta venue se loger à sa poitrine, comme pour l'encourager, quand de l'autre, elle la tend plus bas, pour venir emmêler ses doigts à ses cheveux avec agitation. Le corps qui se cambre contre son visage, à soupirer sans vouloir cacher le plaisir que cela déclenche en elle. Parce qu'ils ne sont pas là pour se cacher quoi que ce soit, n'est-ce pas ? Si ce n'est eux, peut-être. Elle retrouve enfin ses lèvres, pourrait bien dire qu'elle respire de nouveau s'il ne venait pas lui couper la respiration en l'embrassant, à s'époumoner contre sa bouche quand elle le sent se mouvoir contre elle. Leurs corps fondus l'un à l'autre et pourtant pas encore assez. Se détache lentement de ses lèvres, nuque appuyée contre le sol, à le perforer d'un regard enflammé. Le désir a dilaté ses pupilles, dévorant le bleu d'un noir abyssal qui voudrait l'engloutir tout entier à cet instant-là. Ses mots soulèvent le coin de ses lèvres, quand elle a encore le souffle heurté des attentions précédentes. Elle plie les jambes, les rassemblant contre son corps, jusqu'à tenir ses genoux contre son torse, pour finalement pousser dessus de façon à le repousser, soudain. Juste à le redresser, plutôt, quand elle suit le mouvement en miroir sans s'éloigner de lui, à se retrouver assise, dans un mélange de jambes, qu'elle dégage totalement les siennes pour venir entourer son bassin, ses talons posés contre son fessier. Baisse les yeux pour noter le tableau que cela donne, quand elle s'accroche à sa nuque fermement. À ce point-là ? qu'elle questionne contre ses lèvres avec provocation. Et d'un coup de bassin vif et adroit, qu'elle unit enfin leurs corps, les yeux qui se révulsent une fraction de seconde avant de retrouver leurs pairs, le sourire plus affirmé, qu'elle dégage ses cheveux pour les rejeter en arrière dans son dos. Attrape de nouveau son menton fermement entre ses doigts, son autre main relâchant sa nuque pour se poser derrière-elle et lui donner un appui plus stable. À quel point, Asta ? qu'elle chuchote en poussant son bassin plus fort contre le sien, à ne plus pouvoir aller plus loin dans sa démarche, à s'imprégner lentement de la sensation qui se transmet dans chacun de ses neurones en autant de décharges électriques. Comme ça ? D'un seul coup, qu'elle enclenche une première ondulation, à en amener une deuxième, puis une troisième, le regard ancré dans le sien comme pour lui dire tu me voulais indomptable.

Et finalement, qu'elle ramène les bras autour de sa nuque pour s'y ancrer plus solidement, à garder le rythme, tantôt à l'intensifier, tantôt à le ralentir, pour jouer avec lui, avec son désir, avec son plaisir. Son visage se rapproche du sien, elle embrasse ses lèvres en y échouant quelques râles qui se muent en gémissements sourds, à peine audibles contre sa bouche où elle les étouffe, avant de mordiller sa lèvre inférieure de nouveau pour se dégager du baiser brûlant. Qu'elle enfouit une main dans sa tignasse, à empoigner solidement ses cheveux entre ses doigts sans les tirer pour autant, avant de poser sa tempe contre sa joue, le coeur affolé, la respiration de plus en plus hachée. Asta.. que ça s'échappe entre ses lippes qui peinent à lui amener l'oxygène qu'il lui faudrait. Continue quelques instants, à déjà se sentir transportée ailleurs, loin d'ici, loin d'Exeter, loin des découvertes familiales, loin des fantômes qui hantent son sillage. Ses cuisses se bloquent d'un seul coup sur un mouvement entamé, contractant ses muscles pour le forcer à l'arrêt, pour le surprendre, ne pas lui laisser de répit, parce qu'elle lui doit bien ça, Lucy, à s'être vantée sauvage. Arrime une main dans son dos, à y faire grincer ses griffes contre sa peau, quand elle murmure, suavement : La question n'est pas de savoir où commence le désir. Elle se laisse lentement retomber en arrière, se réceptionnant sur ses coudes, réajustant son bassin pour ne pas laisser le mouvement les séparer. Plante son regard fermement au sien, ses doigts qui viennent chercher une prise contre son torse chaud. Mais plutôt où est-ce qu'il se termine. La provocation qui s'infuse de nouveau dans ses prunelles presque animales, quand son corps appelle à la torture de reprendre là où elle les a arrêté, qu'elle entend bien que ça soit à son tour de prendre les rênes, de prendre possession d'elle. Ne dit rien de plus, ses yeux qui crient à sa place, un montre-moi plus fort que si elle l'avait hurlé. L'indomptée qui lui permet pourtant de tenir la laisse, quand il ne lui a rarement paru aussi urgent que quelqu'un le fasse. Le feu aux reins, qu'elle attend, la fauve, qu'il tienne ses promesses, qu'il mette en pratique tout ce qu'il a osé lui annoncer comme autant de couleurs sur un tableau en prévision.




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C’est un peu le calme avant la tempête, l’instant qui permet à chacun de vérifier les limites de l’autre, de voir ce qui le fait trembler et tout ce qui pourrait faire perdre les moyens des partenaires. Une main qui caresse avec tendresse, une bouche qui chouchoute et gâte l’autre pendant de longues minutes comme pour lui faire comprendre que cette soirée ne sera jamais comme les autres. Comme pour te faire comprendre que tu ne trouveras plus jamais une femme comme elle et qu’elle devra vivre dans l’attente de croiser à nouveau la route d’un homme de ton genre. La simple promesse de se donner pour les prochaines heures, se donner pleinement à en perdre toute raison et à oublier jusqu’à sa propre identité le temps d’une danse endiablé. Elle t’aide et dans ses réactions tu comprends qu’elle prend son pied, sa respiration qui s’accélère et te fait vibrer davantage pour un monde de vice et de plaisir. C’est alors que vos corps commencent à se retrouver et qu’elle prend à nouveau les rennes pour la suite des opérations, vos jambes ne font plus qu’un alors qu’elle enroule rapidement les siennes autours de toi comme pour t’emprisonner. La veuve noire qui aime observer sa proie avant de la dévorer une bonne fois pour toute, étrangement cette simple idée augmente considérablement ton désir. Qu’une femme puisse te dominer, quel délice. « À ce point-là ? » Avant que tu puisses te poser la question, elle donne un coup bref pour unir vos bassins et te laisse lâcher un soupir de plaisir, un sentiment d’accomplissement. Comme si tu étais à nouveau entier dans un monde qui divise, dans un monde ou personne n’a l’impression d’être à sa place. Le vide qui se comble à l’union des deux corps. Le regard qui s’enflamme alors qu’elle commence à se mouvoir contre toi. Elle attrape ton menton en continuant les mouvements sans te perdre des yeux et pose à nouveau la question, ce que sa voix peut t’exciter. Tu pourrais presque en perdre le contrôler tellement c’est bon alors qu’il devient compliqué de ne pas flancher au contact de son bassin qui te percute et termine sa course au plus profond des portes du plaisir. Elle t’observe comme une lionne qui veut se déchainer, elle te veut de tout son corps et de toute son âme, ce qui est totalement réciproque tant sa peau commence à te rendre fou de convoitise. Tu attrapes ses joues d’une main et t’approche de ses lèvres pour souffler à son contact quelques mots. « Oui, comme ça. » Alors plusieurs mouvements arrivent et tu mordilles sa lèvre en fermant les yeux, incapable de la regarder une seconde de plus pour faire taire un gémissement qui se perd contre ses lippes. Cette femme n’est pas normale, c’est une déesse.

Elle commence à gémir aussi et t’embrasse alors que ta poitrine est sur le point d’exploser de bonheur, cette proximité qui ne devrait jamais s’arrêter, tu ne veux pas. Les mains dans son dos se baladant à la recherche de la rédemption, s’agrippant encore et encore comme pour survivre à ce tsunami qu’est Lucy. Une main qui glisse le long de son dos et fait pression sur ses fesses pour aider le mouvement à s’intensifier alors que tu gémis contre sa peau. « Va plus vite, Lucy… » Tu commences à perdre ton calme, ne peut plus revenir en arrière alors qu’être en elle est sûrement la meilleure sensation qui soit. Rien n’est comparable à la sauvagerie d’Aphrodite. Elle attrape tes cheveux comme un fauve et colle son visage contre le tiens en murmurant ton prénom qui se mêle au plaisir qu’elle ressent. Tu mordilles son lobe d’oreille et vient lui murmurer entre deux mouvements de bassin en soupirant d’extase. « Lucy.. » Tout s’arrête d’un coup et tu ouvres les yeux, le bassin incendié alors qu’une question se pose. Pourquoi elle arrête ? Elle se penche en arrière, votre union ne se brise pas même si tu brûles d’envie de continuer vos ébats de l’instant d’avant. Elle te pose une question, veut te rendre dingue et prend le contrôle, tu n’es absolument pas d’accord avec ça et lâche un sourire vicieux. Elle veut jouer, pas de soucis. Son regard qui donne un message bien précis, elle veut voir qui est Asta Blackwell. Et tu es justement sur le point de lui montrer.

Tu recules suffisamment pour te séparer d’elle, lui faire comprendre que si elle veut s’amuser à arrêter les mouvements, elle n’aura plus rien entre les jambes pendant les minutes à venir. Ton regard qui brûle et ne demande que sa peau, pourtant il faut résister et ne pas lui montrer combien il est compliqué pour toi de te retirer d’elle. Tu passes une main sur ton torse sans la perdre des yeux et glisse le long de ton abdomen pour passer sur l’objet de son désir, lui donner l’envie de te sauter dessus et de perdre le contrôle. De retirer ta main pour continuer avec la sienne, indomptable qu’elle est. Tu mords ta lèvre, presque excité qu’elle puisse le faire aussi. Jouer avec les flammes avant le second round. Tu approches et attrape sa main pour la laisser faufiler entre tes jambes, un sourire en coin. « Tu veux participer, pas vrai ? » Ta propre main glisse entre ses cuisses pour venir lui apporter chaleur et plaisir, jouant de tes doigts pour faire monter à nouveau la température. Un moment de partage et de douceur avant ce qui arrive. Sa main qui descend et remonte dévoilant une maitrise de la pratique évidente alors que tu aimes lui rendre chaque mouvement par la dextérité de ton majeur et de ton index. Une précision qui devrait créer l’impatience dans ses yeux. « C’est l’heure de m’occuper de ton cas, comme promis. » Que tu murmures avant de l’embrasser langoureusement en retirant ta main de ses cuisses attrapant la jeune femme par la taille pour l’obliger à se retourner et se mettre à quatre pattes.

Une main attrape ses cheveux pour qu’elle remonte doucement, sans lui faire mal et colle son dos contre ton torse. Avec unique objectif de lui faire perdre la raison. Ton organe qui se blottit contre ses fesses alors que l’autre main entoure son corps pour attraper son ventre et l’obliger à se coller contre toi. Elle ne te voit pas, mais peut te sentir. Ton souffle. Ta peau. Ton désir. Ce qui attend celle qui veut jouer avec un Blackwell. Tu mordilles son cou tendrement et remonte jusqu’à son oreille pour murmurer la suite du programme. « Je vais t’expliquer les règles. » Ta main sur son ventre glisse et vient s’amuser à nouveau entre ses cuisses à lui donner du plaisir au mouvement de tes doigts, comme pour l’aider à patienter le temps des explications. Ton organe qui se veut impatient contre son fessier, qu’elle doit sentir brûlant et avide de son corps. « Quand tu seras sage, on fera l’amour. » Tu mords son lobe une nouvelle fois. « Mais si tu me cherches, on va baiser. » Dans le respect l’un de l’autre, elle sait à ta façon de prononcer ses mots, qu’ils n’existent que pour décupler son désir. Pour laisser place à la plus délicieuse des imaginations. C’est alors que tu fais pression sur son dos et l’oblige à poser les coudes au sol, la tête en avant alors qu’une main se cale sur le bas de son dos pour l’obliger à se cambrer davantage. T’offrant une vue à couper le souffle sur son corps et sa nudité, en cet instant elle t’appartient. L’autre main glisse dans ses cheveux pour la maintenir sans lui faire mal alors qu’à nouveau tu prends le temps de te faufiler en elle. Doucement, en soufflant de satisfaction. Tu restes comme ça quelques secondes pour profiter de la sensation avant de terminer ta petite explication. « Et on ne peut pas dire que tu sois très sage, pour le moment. » Tu commences un premier mouvement, puis un second et un autre de plus en plus rapide. Elle voulait un homme, en voilà un.

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Aller plus vite ? On pourrait croire qu'elle va obéir, surpassée par le désir et l'envie. Mais c'est contre-nature, pour elle. Jamais, elle n'obéira. Jamais, elle ne se fera docile. Et visiblement, ça semble bien lui plaire, au shérif. Elle lui adresse un regard provocateur, toujours plus, et s'enivre de son prénom entre ses lèvres quand elle attrape ses cheveux pour le tenir plus contre elle, les soupirs qui s'échangent et se multiplient au gré des secondes qui défilent, deviennent minutes grisantes, instants flamboyants qui la brûle à même sa peau. Et Dieu sait qu'elle aime ça, Lucy. Redouble d'efforts avant pourtant de tout cesser, comme pour lui montrer qu'il ne sera pas le seul à diriger, pas le seul à tenir les rênes. Que personne ne la mettra jamais en laisse, l'enfant de la rue, gamine volage qui se plait à croire que personne ne pourra jamais l'enfermer. C'est pas faute d'avoir déjà essayé. Dressé au-dessus d'elle, elle se sert uniquement de ses yeux pour le contempler, luttant contre l'envie d'appliquer de nouveau ses mains à son corps. Mais il le fait pour elle et son sourire devient plus carnassier encore, plus dévorant. Et bien vite, c'est sa main qui vient prendre la relève, pour l'attiser plus encore alors que son corps se cambre de lui-même au passage de ses doigts à lui. Elle hoche discrètement la tête, la lèvre mordillée, pour ne pas risquer qu'il puisse entendre dans sa voix comme son désir croit à n'en plus finir, qu'il lui semble. Elle retrouve ses lèvres, qui ont des goûts de sa peau, à lui mordiller les lippes entre douceur et sauvagerie, dans la difficulté à se contenir. Elle hausse un sourcil à ses mots, s'occuper de son cas ? Montre-moi, qu'elle lui renvoie directement contre sa bouche, à se laisser faire pour apprivoiser le sol de la voiture de son ventre. Elle suit le mouvement, emmenée vers l'arrière, et sa main vient se glisser derrière sa nuque pour se tenir à lui, son dos se collant à son torse. Elle le sent bien, contre elle, et ferme les yeux un instant, à savourer cet instant suspendu dans le temps.

Sa deuxième main vient se poser sur une des fenêtres, les dents serrées à se retenir de soupirer. Sa main vagabonde la fait se coller un peu plus à son torse, les yeux mi-clos, le sourire effronté. Elle tourne son visage, sa joue brûlante contre la sienne, le regard tentant de capter le sien de biais. Ce n'est pas l'amour, que tu cherches. Pas avec elle. Pas maintenant. Pas ce soir. Et elle non plus, semble vouloir préciser ses mots qu'elle ne murmure pas. Accepte de se pencher en avant, dénouant sa main crochetée à sa nuque pour la poser au sol, le regard braqué dans la vitre arrière qui lui renvoie leur image à cet instant. En sourit, Lucy, gravant celle-ci dans sa mémoire pour ne pas l'oublier. Ses yeux se ferment un bref instant quand les corps s'unissent de nouveau, à elle aussi savourer le moment, avant que les ondulations reprennent. Ses doigts agrippent nerveusement les sièges, les froissant entre ses ongles, à soupirer dans le vide.

Elle laisse le plaisir l'envahir au fil des minutes, avant de se redresser d'un seul coup, s'aidant d'un nouvel appui contre la vitre, tendant les bras en arrière pour attraper ceux d'Asta et les enrouler autour de son corps. Comme pour lui montrer qu'elle ne se laissera jamais faire, qu'elle n'obéira jamais vraiment, jamais jusqu'au bout. Cale sa tête en arrière, presque sur son épaule, à crocheter de nouveau ses bras autour de sa nuque, sans plus retenir les soupirs qui se muent en râles plus sonores, à les laisser l'envahir, à laisser ses yeux se fermer lentement. Accompagne le mouvement, à s'en retrouver rapidement au point de rupture. Et quand elle le sent s'annoncer, qu'elle enfonce ses ongles dans son cou involontairement, les muscles tendus, à lui murmurer : Ne t'arrête pas. Ne t'arrête jamais. Sent les vagues la terrasser aux mouvements amplifiés, à se dire qu'elle n'oubliera pas, qu'elle n'oubliera jamais, qu'elle en voudra sûrement encore, après ça. Expire en halètements désordonnés, le myocarde disloqué, quand son corps semble prêt à se rompre, sa raison aussi, qu'elle lâche un " Asta, " murmuré avec pénibilité, son cerveau disjonctant en spasmes électrocutés, et qu'elle se laisse mourir contre lui, son dos au plus près de son corps, les soupirs gémis en buée tenace contre les vitres de l'habitacle.




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Pourquoi chercher ailleurs ce que l’on pourrait trouver à la maison ? Une question qui commence à prendre forme dans ton esprit, comme l’humanité n’avait pour seule mission véritable de se faire du mal. Le bien et le mal. Comment définir l’un sans se tromper concernant l’autre par le biais de théories complétement farfelues qui ne devrait pas avoir autant d’importance. L’amour de l’instant qui ne s’arrête vraiment jamais et qui ne pourrait pas nous empêcher de vivre s’il était possible de s’évader rien qu’un instant. Lucy. Une femme dont tu ne sais rien, si ce n’est que le même désir réside au plus profond de son regard qu’elle ne cherche même pas à dissimuler. « Montre-moi » Qu’elle demande, ce que tu fais sans l’ombre d’une hésitation alors que l’obscurité prend le dessus dans les ruelles de la ville. Vous n’avez comme seule lumière, celle qui illumine l’intérieur de la voiture depuis le début de vos ébats. La seule source de lumière parmi les ténèbres, au creux même de ses hanches. La jeune femme dit vrai, tu ne recherches plus l’amour depuis longtemps, depuis ta rencontre avec la jeune brune pendant cette affaire qui restera non classé pendant de longues années. Le cœur qui ne s’arrête plus depuis cette soirée, pourtant le corps demande davantage alors que cette demoiselle qui se penche pour toi en cet instant, t’offre cette dose sauvage que tu demandes tant. Le bien et le mal. Nos désirs et notre capacité d’y faire face. Elle t’observe dans la vitre et tu sais qu’il sera presque impossible d’oublier cette femme, de ne plus retrouver sa peau et de mettre cette soirée sur le compte de l’alcool. C’est toujours la faute de l’alcool, jamais la tienne.

Une main sur le bas de son dos, l’autre dans sa chevelure pendant que tu fais ce qu’il faut pour être à la hauteur de ta promesse, n’aime pas qu’on te prenne pour un incapable. Tu veux garder la tête haute même pendant le boulot et cherche toujours un moyen de l’ombre d’être le meilleur, celui qu’on voudrait avoir à sa table dans toutes situations. Le comportement d’un vrai Blackwell qui n’a pas peur de tendre la main pour que le monde tombe dans sa paume toute entière, prisonnière de votre pouvoir. Pendant plusieurs minutes elle se laisse faire, docile et brulante à la fois alors que son regard se plante dans le reflet de la vitre pour t’inviter à donner plus de cadence à tes assauts. Comme si elle voulait te chercher, te faire comprendre que pour satisfaire une femme comme elle il faudrait mettre le paquet, le message est passé. Elle se redresse et pose sa nuque sur ton épaule pour t’empêcher de prendre complétement le contrôler trop longtemps, sauvage et indomptable comme une lionne. Ta lionne. Tu plantes tes dents dans son cou en étouffant un souffle de plaisir quand le bassin fusionne parfaitement avec la jeune femme, comme une évidence. Comme si cette soirée était écrite et n’avait pas d’autre choix que de se produire. Elle enfonce ses ongles dans ta peau et te demande de ne jamais t’arrêter, tu fermes les yeux et laisse le moment se graver à tout jamais dans ton esprit. Tu n’arrives plus à parler, l’instant bien trop parfait pour pouvoir y placer quelques mots qui ne seraient pas à la hauteur de ce que tu ressens. C’est bien trop bon, pour être réel.

Elle lâche ton nom une dernière fois au même moment ou son corps devient incontrôlable, délicieusement chaud. Tu arrives aux portes du Nirvana et serre un peu plus ton étreinte au moment d’en franchir les limites. Un cri de joie qui se perd contre sa peau que tu continues à mordre alors que ton corps commence à se contracter, alors que le monde s’arrête. Tu lâches l’ensembles de tes muscles et passe une main sur son ventre, reste comme ça une minute alors qu’elle s’allonge presque sur toi pour ne pas tomber au sol. Tu déposes quelques baisers dans son cou et murmure à son oreille. « Victoire d’asta, par K.O » Un sourire sur le coin des lèvres, comme pour sonner le coup de sifflet final.

Vous restez comme ça pendant quelques minutes, le temps de reprendre vos esprits et de marquer dans le marbre ce moment comme s’il pouvait se reproduire à l’infini. Tu aimerais que se soit possible, mais rapidement la réalité viendra prendre le dessus et remettre dans ton esprit que le monde n’est pas comme tu voudrais qu’il soit. Par contre, il peut le devenir le temps de quelques minutes. Tu tournes son visage dans ta direction et l’embrasse une ultime fois, pendant dix bonnes secondes. Comme pour lui faire comprendre. Merci. Les mains toujours sur sa peau comme pour gagner du temps, ne pas se séparer et rentrer chacun chez soi pour ne plus jamais se revoir. Tu attrapes le paquet dans la poche de ta veste non loin de vos corps ainsi que ton briquet, place une clope entre les lèvres de la jeune femme et l’allume. Une clope pour deux, un autre moyen d’être exclusifs encore un peu. La fumée commence à s’échapper. Ta respiration commence à revenir à la normale, mais ta poitrine est en flamme. « Et maintenant ? » Tu passes ta langue sur tes propres lippes avant de prendre la clope pour tirer une taffe, savoir ce qu’il se passe dans la tête de la jeune femme. Maintenant qu’elle a eu ce qu’elle voulait, elle allait sûrement te planter là, après tout vous n’aviez pas quitté ce bar pour autre chose qu’unir vos corps pendant un moment. « Comment je fais, pour retrouver une femme comme toi ? » Question simple qui pourtant tu ne pensais pas pouvoir prononcer avant de te rendre compte de la chose. Tu n’avais pas encore conscience vraiment de tout ça, mais Lucy allait rester à jamais gravé dans ta peau. Et il serait impossible à l’avenir de s’en débarrasser.

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Ses dents dans son cou, à n'pas savoir tous les dangers que ça pourrait représenter, à s'en tenir ancrée à la réalité par le picotement contre sa peau, pour s'dire qu'elle rêve pas, qu'ça se passe bien, qu'il faudra qu'elle s'en souvienne, quand elle en doutera, quand elle s'dira qu'c'était pas si bien que ça pour pas n'y attacher trop d'importance. Le sent atteindre le point de rupture lui aussi, presque en simultané avec elle, à recueillir son cri pour l'enregistrer, lui aussi. Les minutes s'égrènent, les mots sonnent à ses oreilles et malgré les soupirs qui font encore soulever sa cage thoracique avec pénibilité, elle n'a pas perdu sa provocation, à tourner la tête pour poser sa joue contre la sienne sans pouvoir le regarder. C'est toi, qui es KO. Lance un clin d'oeil dans le reflet où elle l'observe, en face d'eux, à se délecter de cette image, en la gravant, elle aussi. Laisse son visage pivoter entre ses doigts, répondant à son baiser avec tout autant de conviction qu'il le fait, comme si c'était pas la première fois qu'ils se voyaient, comme si ça durait depuis des années déjà, tant elle n'éprouve pas le besoin de se faufiler en vitesse pour rejoindre la rue, son monde à elle. Comme si elle voulait un peu s'approcher de son monde à lui. Comprend son message muet mais n'en montre rien, aucun de rien qui lui donnera l'impression d'avoir donné plus qu'elle n'a pris. Lucy la voleuse, celle qui prend sans rien donner. Mais peut-être que ce soir, elle a donné un peu quand même. Un bout d'elle, un bout de souvenir qu'il lui faudra garder comme un bijou précieux.

Les corps se détachent, elle n'en ressent aucune froideur pourtant, Lucy, à venir s'asseoir en face de lui, ramener ses jambes sous ses fesses pour y appuyer son corps nu. À l'observer en silence comme si elle attendait d'être guidée sur la suite des opérations. En temps normal, elle serait déjà loin, Lucy, déjà esquivée, déjà envolée en priant pour qu'on ne la retrouve jamais. Qu'elle a envie de laisser sa marque, en lui directement, à étirer ses bras lentement vers l'arrière, tendant son corps vers le sien avant de réceptionner la clope entre ses lèvres qui s'entrouvrent sans le quitter des yeux. Dans la lueur du briquet qui fait jaillir la flamme, la silhouette de l'ombre qui apparait dans son champ de vision, de l'autre côté de la vie, dans la rue. Plisse les yeux, se décrochant de son visage pour fixer l'homme qui la fixe avec une intensité particulière si elle n'en avait pas l'habitude. Ne lui adresse aucun mot, et détourne simplement son regard de lui au bout de quelques secondes, à laisser croire qu'elle réfléchissait en regardant la rue vide. Parce qu'y a personne de l'autre côté de la vitre embuée de leurs soupirs. Personne sinon Bobby, qui déjà semble se faner à la flamme qui a disparu. Elle essuie un frisson sans avoir encore répondu, qu'Asta lui pose une nouvelle question. Lui cède la cigarette en entrouvrant les lèvres très légèrement, se penchant vers lui pour frôler son corps qu'elle devine encore chaud, sans le toucher intentionnellement pourtant, pour ranimer la tension quand celle-ci n'a pas vraiment disparu encore, pour simplement attraper sa veste rejetée vers l'avant de la voiture. Se la jette sur les épaules, couvrant ses bras criblés de ces ronds diffus qu'elle gardera à jamais tatoués sur la peau, qui s'voient presque pas, qu'elle aimerait se convaincre. Reviens lui dérober la clope, le minois amusé. Parce que tu veux me retrouver ? qu'elle souffle dans un nuage grisonnant, le ton provocateur. Tâtonne parmi les fringues délaissés dans la hâte de leur ébat, à fouiller poches de pantalon et veste pour enfin mettre la main sur le portable du shérif. Elle porte son regard sur l'écran, affiche une moue déçue face à l'écran verrouillé, pianotant quelques trucs de base comme si ça pouvait marcher. Un bon vieux 1-2-3-4 ou le 0-0-0-0 de base. Relève brusquement la tête, comme offusquée. Monsieur le shérif, va falloir renforcer un peu la sécurité, quand on s'engage dans un jeu comme ça. La malice au fond des iris, qu'elle pianote sur l'objet atteignable à présent, à l'agiter devant le visage d'Asta au bout de quelques secondes seulement. Le nom Kira qui s'affiche, qu'elle le confisque pour remplacer l'écran devant lui par son regard, le visage rapproché, soudain. Tu n'te souviens pas ? Kira, une cousine germaine au huitième degré au moins, un numéro depuis longtemps dans ton répertoire. Invente au gré des couleurs qui rosissent encore ses joues après l'effort. À lui tendre l'appareil et la cigarette avec, qu'elle vient frôler ses lèvres aux siennes avant de la glisser entre celles-ci. Kira, un nom de code, comme une seconde identité presque, quand on sait qu'elle l'utilise souvent. Quand il faudrait pas qu'son vrai nom soit dévoilé. Couverture comme une autre si l'on venait à fouiller dans le téléphone du shérif.

Vient pianoter le long de son épaule, descendant le long de son bras avec ses doigts, une demi-lune éclairant son visage d'un sourire malicieux. C'est comme ça, qu'tu me retrouveras, Asta. En a l'coeur qui frémit un peu, à la simple idée qu'elle ne s'est pas trompé, qu'c'était trop intense pour qu'ça soit éphémère à c'point-là. Ramène sa tignasse un peu emmêlée sur le devant de son corps, les pointes qu'elle lisse distraitement entre quelques doigts avant de les délaisser pour se rapprocher encore de lui, taquinant ses lippes du bout de l'index, le passant sur la lèvre inférieure puis sur la supérieure, autour de la clope, avant de répéter le schéma. T'as les épaules pour ce genre de choses ? La voix douce, le provoque encore, pourtant, à y voir les reflets de sérieux au creux de ses prunelles incandescentes, à s'demander s'il a le cran pour ça, le shérif. Espère bien qu'oui, au fond. Et si oui, ça sera notre secret. Clin d'oeil malicieux, quand ses doigts dégringolent jusqu'à son torse pour finalement abandonner sa peau pour les reposés sur ses genoux pliés. Et maintenant ? qu'elle lui retourne la question. Je pars ou je reste ? qu'ça semble demander, dans le haussement de sourcils qui veut pourtant dire qu'il doit en profiter. Que le choix, elle ne le lui laissera pas souvent, après ça.




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Elle ne sait pas se laisser battre comme ça, ce que tu aimes chez une femme et cette capacité à ne jamais laisser quelqu’un prendre le dessus sur elle, Lucy est ce genre de femme. Tu penses que c’est le cas, même si tu viens d’une certaine façon de la rencontrer.  « C'est toi, qui es KO. » Tu souffles légèrement comme si tu pouvais pendant une seconde prendre sa remarque au premier degré, cette envie de toujours gagner quoi qu’il arrive dans le regard. Ce n’est pas évident la première fois qu’on pose les yeux sur toi et même après quelques mois, mais tu n’aimes pas perdre. Tu sais simplement très bien le cacher. Elle prend le temps de se retirer de ta peau, la sensation d’accomplissement qui demeure pendant quelques minutes alors qu’elle laisse tes yeux profiter de sa nudité pendant un moment. Alors qu’une cigarette commence à tourner machinalement, le temps ne démarre toujours pas comme s’il était capable de t’enfermer dans cette bulle réconfortante encore pour quelques minutes. Plusieurs heures si tu le demandes. Ta poitrine n’arrive pas à s’en remettre et tu commences à sérieusement te poser la question si elle pourra le faire à l’avenir. Partager ce genre d’instant avec Lucy doit avoir un prix, celui de vendre son âme au diable pourrait en être un bon exemple. Si seulement tu pouvais croire en ces choses, ce n’est pas parce que tu es une créature et que tu peux savoir quand une personne ne dit pas la vérité que Dieu et toutes ces histoires de vie après la mort vont commencer à prendre forme dans ton esprit. Tu n’aimes tout simplement pas te poser la question. Elle s’avance et t’observe quelques instants, sur une autre planète alors que tu n’arrives pas à détourner les yeux de cette femme qui te fait brûler de plaisir. Cette déesse que le ciel t’envoie. Elle est sûrement autant perdue que toi, sans comprendre pourquoi tu restes là alors qu’une femme merveilleuse t’attend chez elle. Ne pas comprendre toi-même pourquoi cette passion naissante te donne envie de te consumer chaque seconde de plus en plus. Jusqu’à en perdre les pédales.

Tu récupères la clope et tire une taffe avant de lui rendre en silence, ce n’est pas un problème, mais simplement une façon de récupérer après une tension qui aime défier le réel et qui se trouve toujours en toi. « Parce que tu veux me retrouver ? » Tu mords ta lèvre et observe l’extérieur un moment, tu ne sais même pas ce que tu pourrais répondre et pourtant, il faut le faire. C’est important. « C’est compliqué. » Le problème ce n’est pas ce que tu veux, c’est ce que tu dois faire. Tu ne peux pas être un homme bien si tu files le parfait amour avec Iris et vient prendre du bon temps avec Lucy de temps en temps. Ce n’est honnête pour personne et qui pourrait s’en satisfaire, si ce n’est toi. Alors que ton regard quitte l’obscurité pour retrouver ses yeux, la flamme dans ta poitrine ne vacille pas et s’intensifie à sa vue. Tu aimerais comprendre pourquoi elle te donne autant envie de damner ton âme pour l’éternité. C’est alors qu’elle attrape ton téléphone et trouve le code facilement, tu poses une main sur ta nuque comme pour essayer de cacher que tu as trop la flemme pour changer quoi que se soit. C’est surtout que tu ne connais absolument rien à l’informatique, tu n’as pas le moindre réseau social et ne ressent même pas l’envie de créer un compte sur l’un d’eux. C’est quelque chose que tu n’arrives pas à comprendre. Tu lèves les yeux au ciel alors qu’elle rajoute son numéro à ton téléphone sous un faux nom, comme si quelqu’un pouvait se faire avoir avec ce genre de combine, puis tu commences à te demander si ce n’est pas vraiment le cas finalement. Tu sais qu’il sera compliqué de ne plus voir Lucy au moment même ou ton téléphone retrouve tes affaires, tu n’as pas la moindre envie d’effacer ce numéro, c’est même tout le contraire. Le plaisir qui pourra en sortir est sûrement égal à la souffrance que tu ressentiras à l’idée de faire du mal à Iris. Mais tu n’arrives pas à penser autrement, tu ne peux pas. « Elle est comment cette Kira ? » Que tu demandes sans vraiment savoir pourquoi, alors que le corps et l’esprit ne sont absolument pas d’accord l’un avec l’autre. Jouer à un jeu qui deviendra bien trop dangereux pour toi à l’avenir, mais il est encore trop tôt pour s’en rendre vraiment compte.

Elle frôle tes lèvres et un courant électrique prend place le long de ton corps, comme si tout désir de sentir sa peau contre toi pouvait revenir d’une minute à l’autre. Comme s’il n’avait jamais quitté tes entrailles, attendant le meilleur moment pour faire à nouveau surface. Tu t’allonges sur les coudes et passe tes jambes autours de la jeune femme pour venir coller tes pieds contre ses fesses. Elle est ta prisonnière, une nouvelle fois. « T'as les épaules pour ce genre de choses ? » Elle passe un doigt sur tes lèvres et s’amuse à jouer avec tes nerfs une nouvelle fois, comme si vous étiez dans ce monde avec pour unique objectif de bruler de désir l’un pour l’autre. Un secret ? Tu ne sais pas, tu hésites encore alors qu’en cet instant rien ne compte si ce n’est sa peau ardente. Et maintenant qu’elle demande. Tu baisses les yeux pour observer sa poitrine librement sans cacher tes intentions et revient plonger ton regard dans le sien en souriant calmement, un Blackwell ne se calme pas si facilement il faut croire. « Tu pourrais rentrer chez toi si tu ne veux plus t’amuser, sinon il me semble que j’ai une multitude de façon de t’occuper si on va chez toi tous les deux. » Tu rigoles. Elle pourrait demander à faire une visite en Aston Martin et à aller regarder les étoiles une bonne partie de la nuit en discutant de tout et de rien. Peut-être qu’elle veut faire connaissance, mais peut-être pas. « J’ai des nouvelles menottes que j’aimerai essayer. » Tu penches le visage et resserre tes jambes autours d’elle pour sentir tes cuisses sur sa peau nue, comme si tu voulais du Rab finalement. Quoi qu’elle demande, tu seras sûrement d’accord. Ce qui est certains, c’est que quoi qu’il arrive cette nuit, tu garderas son odeur à jamais sur toi. En cet instant, tu veux cette femme de partout. Sous sa douche, dans son lit jusqu’à la table de sa cuisine. Tu veux qu’elle t’appartienne entièrement.

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Elle voit bien, Lucy. Qu'il réfléchit beaucoup, beaucoup trop à son goût mais pourtant, elle le laisse faire avec patience. Sûrement qu'il a besoin d'ça. Et qu'le fait qu'il prenne la décision lui-même n'en sera que meilleure victoire. Qu'elle n'doit pas le forcer. Que l'envie doit venir de lui, directement, pour que la saveur n'en soit que meilleure. Le regard qu'il porte sur elle lui plait et à cet instant, cela lui suffit. Même si elle n'aimerait pas qu'il lui demande simplement de disparaître. De s'effacer aussi vite qu'elle a débarqué dans son sillage, fugitive en cavale. A son empreinte à même son corps, encore, qui pulse au rythme de son rythme cardiaque.

« Compliqué ? » qu'elle répète, sans cesser de l'observer, à ressentir encore la chaleur émaner de sa peau qui frôle la sienne. Elle fait courir ses doigts le long de son avant-bras. « Oui ou non, c'est pas compliqué, » qu'elle argumente avec un sourire taquin, quand elle a bien compris ce qu'il voulait dire. Inscrit son numéro dans son téléphone, comme pour se lier à lui. À savoir, pourtant, qu'il lui suffirait de l'effacer quand elle aura disparu pour qu'elle ne puisse jamais le retrouver. Quoique. Peut-être bien qu'elle aurait l'indécence de venir le chercher au poste, s'il le fallait. Maintenant qu'elle sait qu'il est shérif. Et ça lui plait, quand c'est dans ce sens-là. Qu'elle sait plus qu'on ne sait d'elle. Vient frôler ses lèvres quand il lui demande comment elle est, Kira, à frotter un sourire malicieux contre sa bouche. « C'est à toi qu'il faut demander, c'est toi qui l'as rencontrée. » Lui offre un clin d'oeil provocateur, s'interchangeant la cigarette dans un rythme détendu, comme si c'était normal, comme s'ils l'avaient déjà fait avant, comme s'ils se connaissaient depuis longtemps. Parce que c'est le sentiment qu'elle a à cet instant, Lucy. L'impression qu'c'est pas la première fois qu'elle le croise tant leurs âmes semblent compatibles. Elle le laisse vaquer à sa distraction, celle que son regard lui offre en coulant contre son corps nu et offert à lui, la poitrine encore soulevée de respirations plus courtes qu'en temps normal.

Elle étudie la proposition, la lèvre inférieure mordillée, comme si elle y réfléchissait réellement. « Des menottes ? » Laisse planer un silence mystérieux, sans détourner son regard du sien. Les muscles qui se crispent en réaction à la contraction qu'elle ressent de ses jambes contre elle, et ça lui arrache un sourire. « Qui te dit que je ne suis pas complètement timbrée, que je vais t'enfermer dans la cage que je garde chez moi ? » Mutine, qu'elle vient glisser sa main libre au creux de sa nuque pour rapprocher de force son visage du sien. Frôle encore ses lèvres, sans l'embrasser. Aime bien avoir cet ascendant, ce pouvoir. Celui de pouvoir le faire chavirer, encore et encore. De le damner à même sa peau d'un simple toucher. « Hmm, ça dépend, Asta. » Ecrase ses lèvres enfin contre les siennes, à poser ses mains à plat sur son torse, avant d'y enfoncer délicatement ses ongles, pas pour le blesser, seulement pour le titiller un peu. L'embrasse avec fougue, comme si son énergie ne s'était pas épuisée, à s'enivrer de l'odeur de sa peau, olfaction rendue accrue avec la nuit. « Tu es à moi pour combien de temps, encore ? » qu'elle s'arrache à ses lèvres en le murmurant contre celles-ci, sans s'éloigner plus que ça. Lui grignote même la lèvre inférieure de ses canines, étouffant un soupir impatient contre sa bouche avant de rapprocher son corps du sien, de ramener la cigarette qui se consume trop vite à sa bouche avant de la lui tendre, l'air de dire je la jette où et qu'elle vient de nouveau l'enjamber pour s'asseoir sur lui, tenant la veste sur ses épaules pour ne pas qu'elle glisse dans son dos, à déposer son bassin contre le sien, le regard perçant. « Quelques heures, qu'elle souffle contre son visage, en ramenant ses mains dans ses cheveux pour ne pas le laisser s'éloigner. Penche la tête sur le côté, ses cheveux qui dégringolent sur l'épaule du shérif, quand elle poursuit, ou jusqu'au matin ? » Et pour sonner le glas de ses mots, que ses cuisses expriment une pression contre son bassin, à se presser plus contre lui dans un râle sauvage.




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Elle glisse ses doigts le long de ton avant-bras et t’explique en quelques mots combien cette situation simple, animé par deux réponses possibles. L’envie d’aller plus loin dans ses yeux alors qu’elle s’amuse à lancer de l’huile sur le feu qui brûle en toi. Tu es du genre à toujours suivra la procédure et à faire les choses dans l’ordre et sans te détourner de ton objectif, mais tu n’avais jamais pensé une seule seconde te retrouver dans ce genre de situation. Personne n’avait ce qu’il fallait pour se mettre entre Iris et toi avant que Lucy ne vienne poser ses lèvres sur toi. Elle frotte ses lèvres contre ta bouche, taquine à l’attente de la suite des opérations alors que ses cuisses retrouvent leur place sur toi. Le souffle qui s’arrête et reprend toujours plus vite alors qu’il est impossible de quitter des yeux cette jeune femme. « Je n’ai pas eu le temps de me faire une véritable idée, il faudrait peut-être remettre ça. » Que tu murmures à la commissure de ses lèvres alors que ton désir pointe une nouvelle fois le bout de son nez. La voix qui s’anime et vacille à l’idée de retrouver ses hanches enflammées et de ne faire plus qu’un avec elle pour la seconde fois. Tu ne veux pas que se soit la dernière fois, ce n’est que le début et tu veux faire tout ce qui est possible pour cette nuit n’appartienne qu’à vous deux. Vos peaux comme des âmes sœurs qui ne peuvent se passer l’une de l’autre à déclencher un frisson au moindre dépassement, à la moindre caresse. Une décharge qui tétanise et décuple les sens jusqu’à en perdre la raison, c’est l’effet que te fait cette femme dans l’instant. « Pas seulement des menottes. » Que tu souffles contre ses lèvres en montrant les crocs, pour contenir l’excitation d’une simple phrase. Pour t’obliger à ne pas la prendre une seconde fois dans cette voiture, patience qui sera sûrement récompensé plus tard dans la soirée.

Sa main qui s’empare de ta nuque et t’oblige à avancer, que tu aimes ça quand elle prend des initiatives de ce style. Tu laisses un rictus s’échapper au même moment ou tu donnes un léger coup de langue contre ses lèvres, la braise dans le regard. « Arrête de m’exciter avec ton histoire de cage. » Pour lui montrer que rien ne peut te faire peur et que rien ne pourra te faire reculer, s’il faut être damné pour passer une nuit avec cette déesse, tu épouses l’enfer avec plaisir. « Hmm, ça dépend, Asta. » Sans même répondre tu frissonnes de plaisir alors que ses lèvres viennent s’écraser contre les tiennes alors qu’une sensation de chaleur entame une course folle dans l’entièreté de ton abdomen. Comment se passer de ses lippes après ça ? Impossible. Ses ongles dans sa peau, cette douleur délicieuse qui te montre combien cette femme peut se donner à toi et ce qu’elle est capable de faire pour que votre nuit soit caniculaire. Pour combien de temps ? Quelques heures ou jusqu’au matin ? Son bassin qui fait pression sur toi alors que l’envie de s’emparer de son corps revient sans s’annoncer. Tu fermes les yeux et passe tes lèvres à plusieurs reprises sur les siennes, les mains dans son dos alors que l’organe entre tes cuisses s’impatiente à nouveau. Contre le bas du ventre de la jeune femme, il demande toujours plus. Brûlant pour elle.

Tu poses les mains sur les fesses de la belle brune et commence à remuer son bassin doucement contre toi, comme pour stimuler ton organe et allumer une nouvelle fois la flamme présente dans les hanches de Lucy. « Je suis à toi pour toute la nuit. » Tu accentues la prise sur son fessier et rend le mouvement plus ample, à la limite de revenir à l’intérieur d’elle, mais sans le faire. Pour jouer avec sa patience, avec ses sens et ses limites. Lui donner envie de se donner encore plus à toi, de ne plus tenir en place et de trouver le chemin de chez elle pour s’offrir à toi entièrement. Qu’elle vende son âme au diable, pour t’appartenir le temps d’une nuit. « Donne moi l’adresse de chez toi, mais avant… » Tu remontes une main et oblige avec respect la brune à décoller un peu son torse pour pouvoir t’emparer de sa poitrine avec les lippes. Tu passes le bout de la langue avec soin sur l’extrémité de son sein et suçote avec désir et ivresse le mamelon durcis par le désir. Ton corps en flamme après plusieurs passages de ta langue, jouant de tes lèvres à quelques reprises pour la rendre folle, qu’elle cri d’envie pour toi. Tu quittes son sein de tes lèvres et remonte jusqu’à ses lèvres, chuchotant d’excitation contre sa bouche. « L’adresse.. » Tu n’as plus rien en tête, si ce n’est sa peau qui te fait perdre tes moyens et cette simple pensée de rapidement te retrouver chez elle, pour être en elle à nouveau. Le reste ne compte plus.

C’est alors que tu l’attrapes par les hanches et laisse la jeune femme tomber doucement sur ton sexe, la pénétrant en douceur et avec beaucoup de finesse. Tu prends ton temps et lui mordille la lèvre, la gardant entre tes canines un long moment alors que tu arrives pleinement en elle, ne pouvant plus continuer. Tu restes comme ça quelques secondes pour profiter de l’instant et surtout pour qu’elle se rappelle combien tu peux être délicieux. Et c’est alors que d’un mouvement des mains tu l’aides à s’échapper de toi, te retirant sans continuer ce qui semblait pourtant être un véritable délice. Tu attrapes ton pantalon sans prendre la peine de prendre ton caleçon, tu ne risques pas de le garder longtemps de toute façon. Une fois au volant tu détournes le visage vers la jeune femme qui doit se remettre de ses émotions, difficile pour toi de ne pas continuer et de marquer une pause. Pourtant, il fallait que tu réveilles ses sens, si tu voulais qu’elle te regarde comme elle le fait en cet instant. Tu tournes les clefs et démarre la voiture en regardant la jeune femme une dernière fois avant de te concentrer sur le volant. « Je me demande comment je vais tenir jusqu’à chez toi. »

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Elle commence à savoir comment l'attiser et sûrement la réciproque est vraie. Parce qu'elle ne peut plus nier, Lucy. S'attarder contre ses yeux envoûtants, ses mains qui ne veulent plus quitter sa peau, son parfum qu'elle s'insurge à vouloir le respirer encore et encore. « Peut-être.. » qu'elle laisse planer comme un doute sensible, à ne rien vouloir lui donner d'un seul coup. Elle ressent chaque tension de son corps contre le sien, chaque souffle qui s'éparpille, à cogner sur son minois de porcelaine, chaque regard transi que ses iris clairs viennent capter, s'en délecter. Elle garde la proximité comme fidèle alliée, à ne pas répliquer aux menottes même si la curiosité s'allume dans ses yeux. Frémit au coup de longue contre ses lèvres, à se mordre la lippe inférieure, toujours pleine de cette fièvre qui ne semble jamais la quitter. Pose un doigt sur sa bouche, à jouer avec ses lèvres en passant dessus lentement. « Oh. Parce que ça t'excite, Asta ? » qu'elle souffle à même sa bouche, séductrice, son regard ne se décrochant jamais du sien. Veut lui couper le souffle avec son baiser, lui couper l'herbe sous l'pied avec, en lui arrachant tout c'que ses poumons pourront bien lui recracher - ses doutes, son envie, ses peurs, son désir. Prend tout, Lucy, toujours. En essayer d'en laisser le moins possible. Mais probablement que là, c'est une exception. Qu'elle donne aussi au moins un peu. Qu'il lui arrache quelque chose sans bien qu'elle ne sache quoi, mais qu'elle n's'en occupe pas, la gamine. A bien d'autres chats à fouette, à cet instant.

Et c'est là qu'il s'empare d'elle, posant ses mains sur son arrière-train. Elle le sent bien, contre elle. Reprendre de l'ardeur, s'il en avait seulement perdu. Elle étire un sourire victorieux à sa réponse. Toute la nuit ? Cela ne fait pas sens avec ce qu'il a dit plus tôt, mais finalement, peut-être qu'il ne vit pas avec l'autre personne. Lucy s'en fiche bien, de savoir de quoi est composée sa vie privée, à cet instant, tant qu'elle peut bien le garder plus longtemps pour elle. N'le partagerait pour rien au monde, cette nuit, cette courte nuit dont il ne reste que quelques heures, sans doute pas assez pour tout ce qu'elle aurait envie de lui faire. Elle soupire à même ses lèvres en même temps qu'elle sent le bassin d'Asta muer contre le sien. « Toute la nuit, » qu'elle répète à demi-mots alors que déjà, les lèvres de son amant viennent se répandre sur son corps et lui extirpe une multitude de soupirs qu'elle ne cherche pas à retenir. Se mord la lèvre inférieure quand il lui demande son adresse. N'sait pas si c'est vraiment une bonne idée, de filer son adresse à un flic, au shérif en plus de ça. Mais à cet instant, les bonnes idées sont rangées bien loin dans son esprit. N'en reste que l'envie d'assouvir mille désirs, de se l'approprier pour quelques heures supplémentaires. Et tout son corps se crispe entièrement quand la fusion s'impose de nouveau, à rejeter légèrement la tête en arrière dans un râle incontrôlé. Mais sans doute qu'un éclair de frustration lui traverse le regard quand l'étreinte se termine aussi vite qu'elle a commencé et qu'un instant, c'est comme une colère froide mais vive qui nait au creux de ses yeux clairs.

Le suit du regard, presque interloquée, quand il récupère son pantalon. En silence, on pourrait presque croire qu'elle est vexée à sa façon de se rhabiller. Hâtive, brusque. La voiture vrombit alors qu'elle réenfile sa veste et vrille un regard électrique au sien, le caractère enflammé. « Mon adresse ? » qu'elle répète, avec plusieurs minutes de battement par rapport à la question. Le minois qui se froisse en une mimique provocatrice quand elle enjambe Asta pour se placer à califourchon sur lui. « Pourquoi t'aurais besoin de mon adresse ? » qu'elle chuchote en venant le saisir à la nuque de nouveau, presque agressive si son sourire malicieux ne venait pas contredire ses gestes, ses mots. Imprévisible, c'est bien qu'c'qu'elle se veut, Lucy. Et elle va lui prouver en un seul instant. Et puis, même si elle n'a pas toutes ses idées, n'va pas le laisser conduire dans leurs états. Vient coller sa poitrine de nouveau vêtue contre son torse, à tendre les mains dans son dos pour couper le contact. Se frotte à lui, ondule lascivement, en se mordant la lèvre inférieure. Vient l'embrasser avec une passion mal contrôlée, brute et sauvage, pour faire diversion et entre ses doigts, arrache délicatement les clés sur le contact. De la même façon qu'elle s'arrache à sa bouche, brusquement, comme une voleuse. Le dévisage un instant, enfouit les clés dans la poche de sa veste. « Est-ce que ça court vite, un shérif ? » qu'elle lâche contre ses lèvres avant d'ouvrir d'un seul coup la portière et de passer sa jambe de l'autre côté pour s'esquiver.
Se met à courir dans la nuit, Lucy, avec l'impression d'être immortelle. Se demande s'il va mordre à l'hameçon, quand les clés ricochent dans sa poche, à sourire à la lune, à s'dire qu'y a bien que dans ses instants qu'elle se sent libre. À s'demander si le prédateur va la chasser, comme tout son comportement le lui a suggérer, à avaler le béton sous ses semelles, direction Sirenwhyte.




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« Peut-être.. » Ne pas savoir utiliser convenablement ton détecteur de mensonges dans ce genre de situation, il ne connait pas l’ironie et même le second degré et donc peut se mettre à te signaler une chose sans savoir que ton interlocuteur est simplement dans l’humour. Il est utile pendant le boulot, mais rarement avec les proches et les amis et c’est une chose que tu apprends à gérer d’années en années à presque l’ignorer quand il s’alarme pour un rien. Pourtant, en cet instant il voulait peut-être te faire comprendre quelque chose alors que la jeune femme derrière son regard de sirène, prépare le pire de ses coups. Peut-être bien le meilleur, qui sait. Le plus important, c’est sa peau contre la tienne et son souffle qui commence à épouser le tien depuis maintenant une bonne heure, une heure seulement alors que tu as l’éternité en tête. Tu grognes presque contre ses lippes alors qu’elle pose une autre question, l’interrogation qui ne mérite même pas de réponse tant c’est évident, mais que tu ne peux t’empêcher de lâcher contre sa bouche. « Oui, ça m’excite. » La proximité et les caresses qui reprennent au même moment alors que tout semble parfait dans ce petit coin de paradis que vous arrivez à vous créer. Personne ne peut voir quel genre de connexion se produit dans l’Aston Martin, mais il semblerait qu’elle soit réelle et qu’elle ne disparaisse pas aussi facilement à l’avenir. Ça pourrait même être tout le contraire, quand on prend le temps d’y réfléchir. Toute la nuit, oui. C’est du moins ce que tu veux, ce que tu espères. Tout ne se passe pas toujours comme prévu alors que tu attrapes fermement le volant, nourris par une impatience que tu ne connaissais pas. Elle se pose à califourchon, il faut croire qu’elle ne pourra pas attendre plus longtemps, c’est ce que tu aimes penser alors qu’elle plaque ses lèvres sur les tiennes. Il faut croire qu’elle ne donnera jamais son adresse pour terminer le second round sur le siège conducteur, il va falloir baptiser toute la voiture si ça continue. Tu fermes les yeux et apprend à ce moment précis pourquoi il ne faut jamais lâcher du regard la jeune femme alors qu’elle coupe vos embrassades. « De quoi tu parles ? » Alors qu’elle demande si le shérif sait courir vite, les clefs dans sa poche elle s’échappe à toute vitesse en direction de la rue principale pour rejoindre SirenWhyte. Tu poses la tête contre l’appuie tête une seconde et souffle, un léger rictus au coin des lèvres, une touche de frustration dans le regard. « Elle va me rendre dingue. »

Non seulement pour devenir chef de la police il faut savoir courir vite, mais en plus de ça, il faudrait être inconscient pour ne pas prendre en compte la partie Wendigo de l’histoire. Une force et une vitesse en hausse par rapport à un être humain, elle n’a aucune chance. Mais elle ne pouvait pas le savoir, la pauvre. Tu attrapes le reste de tes vêtements et pose un pied au sol, refermant la portière en t’élançant une bonne fois pour toute avant qu’elle ne disparaisse de ton champ de vision. L’obscurité est plus présente depuis votre arrivée et votre passage se trace par de vives lumières crachotées par les quelques lampadaires du coin. Tu prends de longues foulées et aperçoit la jeune femme tourner à la lisière du quartier suivant, tu continues tout droit connaissant parfaitement les environs. Tu patrouilles un peu trop souvent dans cette ville, il faut dire. Combien de fois à poursuivre un individu suspect à l’aide de ton fidèle compagnon et équipier à se demander qui sera le premier à rattraper le malfrat. Une sorte de compétition qui se met en place au fil des arrestations, comme pour trouver une nouvelle occupation qui puisse vous faire jaser pendant vos beuveries à venir. Chacun possède ses propres secrets, mais quel que soit la raison qui fait qu’Exeter aime rendre dingue ses habitants, tu ne pourras jamais douter de son amitié. Même s’il prend le temps de te trahir à un moment de votre vie, tu ne peux pas imaginer une seule seconde que se sera à cause de toi ou de lui, ça sera forcément par le biais d’une pression extérieure, car votre amitié est bien réelle.

Tu vois la jeune femme de dos qui essaie de te semer, mais tu commences à douter d’une chose, pourquoi prendre des chemins aussi évidents. Elle ne sait peut-être pas que tu connais le coin sur le bout des doigts, mais c’est trop tard alors que tu continues tout droit, tu accélères et tourne à gauche pour la prendre à revers en poussant sur tes jambes pendant que personne n’a les yeux sur toi, doublant presque l’intensité de tes gestes.
Heureusement qu’un Wendigo ne se fatigue pas. Tu attrapes son poignet au vol avant qu’elle ne passe, la surprenant par la même occasion alors que ça fait plusieurs minutes qu’elle te mène en bateaux, il faut croire qu’un humain peut se fatiguer rapidement et perdre de l’avance par la même occasion. C’est ce qui fait que vous arrivez toujours à rattraper quelqu’un qui tente de s’échapper, c’est pratique. Tu lèves sa main au-dessus de vos têtes et approche ton visage pour qu’elle puisse t’entendre et sentir ton souffle sur sa bouille. « Tu penses vraiment qu’on devient Shérif sans une situation physique irréprochable ? » C’est sûrement le cas dans certaines situations, mais pas pour toi. C’est alors que tu plonges la main dans sa poche et attrape les clefs, utilisant plus de force que nécessaire pour qu’elle ne puisse pas se défendre, mais suffisamment peu pour qu’elle ne se doute de rien et n’est pas mal pour autant. Tu as assez de self-control pour ça et maitrise parfaitement tes conditions physiques. C’est l’envie de la dévorer qui est plus problématique alors qu’elle s’amuse avec tes nerfs, ce qui pourrait déclencher une faim qu’il serait compliqué à contrôler et tu devrais mettre les voiles. C’est d’ailleurs ce qu’il faudrait faire, en cet instant. Tu ne sais pas vraiment ce qu’elle voulait faire, mais si l’objectif était de voler tes clefs pour te prendre une voiture à pratiquement un million, c’est raté. Tu lâches sa main et fait tourner les clefs à l’extrémité de ton index en tournant le dos à la jeune femme. « Il faut croire que j’ai été trop gourmand. » Tu prends la route de ta voiture dans le calme, avec des pas légers en levant l’autre main comme pour lui dire, à la prochaine.

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Se délecte de son aveu. Favorise son emprise sur lui, quand il semble ne pas comprendre à quel jeu elle joue. Use la carte de la facilité, Lucy, à lui embrumer le cerveau de son corps pesant contre le sien, pendant qu'elle manigance le prochain plan, le prochain niveau du jeu où elle l'entraîne et où elle compte bien le perdre assez pour qu'il ne puisse jamais que revenir vers elle pour en trouver la sortie. N'entend pas ses mots, déjà esquivée dans la nuit noire.

Et elle court, Lucy. Elle était la plus rapide, au lycée, pour l'peu de fois où elle y allait. Rapide, mais sûrement rien à côté d'un flic, qu'elle se dit, qu'il doit être bien entraîné, pour en avoir fait des courses-poursuites. Se revoit des années plus tôt, à courir dans les ruelles pour semer les services sociaux, à esquiver les flics aussi qui voulaient bien lui mettre la main dessus pour choper celle qu'ils appelaient la petite pyromane quand les poubelles prenaient feu, parfois les boîtes aux lettres, parfois même, une voiture dans ses plus grandes folies. N'peut pas rivaliser, néanmoins, avec ce qu'elle ignore. Et alors qu'elle est bien partie, elle sent son poignet être tiré en arrière soudainement. Etouffe un cri de surprise, à se retrouver revenir en arrière, le dévisager quand il lève son bras au-dessus de sa tête. « Me suis jamais d'mandé comment on devenait shérif. » Essuie même un rire amusé, à le perforer de son regard clair, en se tortillant sur le côté pour tenter d'esquiver sa main qui parvient quand même à récupérer ses clés. « Tu sais y faire, avec tes mains. » Clin d'oeil dans les mots, à jouer toujours, à n'pas avoir perdu de sa superbe dans le jeu, quand le souffle heurté par la course se réceptionne sur le visage du flic. Il la lâche soudain et elle reste un instant à se frotter le poignet, comme pour le culpabiliser quand elle n'a ressenti aucune douleur mais il lui tourne le dos immédiatement. Le signe de la main lui arrache un éclair nerveux au fond des iris. Disparait dans une ruelle adjacente sans demander son reste, Lucy. Peut-être qu'ils ont grandi dans ces rues tous les deux, qu'il les connait par coeur, lui aussi. Mais elle y a vécu, au sens propre du terme, pour en connaître le moindre passage secret. Escalade une barrière privée, entre dans un jardin en s'accroupissant, avant d'escalader une nouvelle clôture, s'esquivant dans la nuit, ne laissant sur son passage qu'une ombre trouble. Veut lui faire penser qu'elle a lâché l'affaire.

Pourtant, lui coupe la route d'un seul coup, surgissant d'une étroit passage entre deux maisons, qui laisse à peine passer son corps svelte et habitué à se faufiler partout. Lui barre la route en se plaçant devant lui, pose ses deux mains sur son torse pour le forcer à s'arrêter. Attrape sa nuque avec toujours la même fermeté, ancrant son regard profondément dans le sien quand ses talons se redressent pour réajuster la différence de taille. « Trop gourmand ? » qu'elle répète, d'un ton presque sévère, les lèvres qui s'étirent en un sourire provocateur de nouveau. « J'crois que c'est moi, qui le suis. » Penche la tête, ses cheveux emmêlés par la course s'échouant sur son épaule mal ajusté par l'effort. « J'pensais pas que t'abandonnerai si facilement, qu'elle avoue dans un souffle contre son visage, presque sincère, ses yeux le dépouillant de toute possibilité de fuir le contact visuel tant leur intensité s'affirme au creux de ses prunelles que les lampadaires éclairent d'ombres vacillantes, surtout qu'ma porte n'est qu'à quelques dizaines de mètres. » Se mord la lèvre inférieure, à relâche sa nuque pour revenir contre son torse. D'une main, elle agrippe son t-shirt qu'elle froisse entre ses doigts et sans prévenir, se rapproche de lui ou le tire vers elle, elle ne sait plus vraiment. Mais leurs corps ricochent l'un contre l'autre et c'est sa main libre qui vient s'immiscer entre eux, à se poser directement entre ses jambes sans aucune pudeur. Elle dévoile ses dents, sourire carnassier, quand elle entame un mouvement lent contre lui du plat de la main avant de le saisir avec plus de poigne.

Mais elle la retire d'un seul coup, reculant d'un pas. Le regard enflammé, pour le jauger, le soumettre à une nouvelle épreuve, à sa façon. L'attiser pour mieux lui échapper, pour lui donner ce goût d'y revenir toujours. « J'crois que Kira t'y attend, d'ailleurs. » Désinvolte, qu'elle passe à côté de lui pour s'arrêter à sa hauteur, suspendant son geste, d'une main qui vient lui effleurer l'avant-bras, un frôlement indécent. La voix qui ne cille pas, pourtant, à garder toute son assurance sauvage. « Mais bon, j'pense qu'elle comprendra, qu'elle souffle contre son épaule, avant d'y déposer ses lèvres comme un baiser d'adieu, les décollant juste assez pour finir, si t'as trop peur. » Se détache complètement de lui, commençant à repartir vers là où elle galopait à toutes jambes peu avant, à réajuster sa veste et ses cheveux, sans se retourner, sans vouloir vérifier s'il a mordu à l'hameçon, à se plaire à tenter toujours d'harponner le plus gros prédateur de l'océan. Bien c'que font les sirènes et p't'être qu'Asta est son nouveau marin.




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