Revenir en haut Aller en bas


AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 (tw) don't tell the police (asta)

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

C’est souvent que tu te retrouves dans ce genre de situation à devoir attraper le bras d’une femme qui essaie d’échapper à la police et porte de la drogue sur elle, mais c’est complétement différent pour le coup. Tu pourrais penser que Lucy est de ce genre de personne qui ne respecte pas les règles et qui n’aime pas complétement sa vie, mais dans une ville comme Exeter ce n’est pas une nouveauté. On dit toujours qu’une personne aisé vivant dans les bordures de la ville, dans des maisons hors de prix ne peuvent pas comprendre et même si d’une certaine façon c’est le cas, tu es confronté à cette misère tous les jours. Tu as eu l’occasion de le voir dans l’appartement de Nora, l’autre fois. Tu as eu cette chance d’ouvrir les yeux dans une famille possédant beaucoup d’argent et l’idée même de te dire qu’un appartement dans ce quartier ne fait même pas la taille de ton salon te met mal à l’aise. Simplement, abandonner ta maison ne donnera pas une meilleure existence à toutes ses personnes et ce qui pour toi est normal, ne l’est pas pour tout le monde. Comme posséder une voiture comme la tienne, par exemple et se balader dans un quartier qui essaie de survivre comme il peut, le genre d’attention qui ne vient même pas titiller ton esprit et qui pourtant est d’un naturel déconcertant. Il faudrait faire un peu plus attention. « Tu sais y faire, avec tes mains. » Sa voix qui fait monter la température, alors que tu as bien conscience qu’il ne faut pas se laisser manipuler par cette muse qui se dandine presque au passage de tes mains. Elle attrape son poignet en bonne comédienne, tu commendes à cerner un peu le personnage alors qu’un rictus s’affiche sur ton visage. Quelle actrice. Ce qui te surprend le plus, c’est de ne pas sentir la détection s’activer au moment même ou elle parle de la dextérité de tes mains, preuve qu’elle le pense réellement dans son amusement. Tout comme ce qui concerne l’admission dans les forces de l’ordre, il faut croire que peu de monde aime la police à Exeter et pourtant elle fait tout son possible pour que tout puisse bien se passer. Pour que personne ne souffre, vous êtes les gentils dans cette histoire et il serait temps que les citoyens de cette ville en prennent réellement conscience. Ça pourrait sauver des vies et éviter beaucoup de gens de trouver la mort, qu’on téléphone pour que vous arrivez avant le massacre. Et ça, tu ne sais pas comment faire pour que ça change.

Tu lèves une main pour lui dire au revoir et prend le chemin qui mène à ta voiture en silence, l’autre main dans ta poche qui agrippe les clefs en pinçant légèrement les lèvres, comme déçu que la soirée soit terminée. Tu n’as qu’à rentrer dormir et demain te pointer au bureau l’air de rien en essayant de couper la gueule de bois à venir avec des médocs et une armée de bouteilles d’eau. C’est alors qu’elle ta barre la route et pose ses mains sur ton torse encore brûlant, tu ouvres les yeux surpris qu’elle ne soit pas sur le chemin inverse. Un peu trop dans tes pensées pour la voir arriver, il faut dire. Oui, trop gourmand que tu penses. Ses yeux dans les tiens, alors qu’elle cale son visage devant le tiens, son odeur qui vient prendre possession de toi une nouvelle fois et réveiller ton appétit. Tu passes une main dans sa nuque et baisse les yeux sur ses lippes sans l’embrasser en prenant presque un ton autoritaire, habité par un désir de nouveau présent. « Ah oui.. Tu es gourmande, Lucy ? » Que tu souffles contre sa bouche avant de mordiller ta lèvre inférieure à ces derniers mots prononcés avec calme et assurance en revenant l’observer du regard. Elle parle alors d’abandonner et une nouvelle flamme prend place dans l’intérieur de tes pupilles, celle d’un homme dont l’égo ne doit jamais être confronté. Toi, abandonner. La blague, ce n’est qu’une provocation, mais qui fonctionne un peu trop bien. Tu es manipulable, en cet instant. Elle provoque un contact de vos corps en t’annonçant qu’elle n’habite plus vraiment très loin, se qui déclenche un haussement de sourcil. « Hm. » Tu ne savais pas. Sa main qui s’invite entre tes jambes et commence à s’amuser dans plusieurs caresses qui te force à entrouvrir la bouche pour laisser s’échapper un souffle de plaisir imprévu. « Montre-moi, cette gourmandise. » Le regard empli d’avidité alors que du bout de l’index tu passes sur ses lèvres, à la lisière de l’ouverture de sa bouche. L’excitation qui ne se contrôler plus devant ses caresses, devant son regard qui te veux à nouveau et pour toute la nuit.

C’est alors que tu devais t’y attendre, à ce qu’elle recule et lâche prise sans aller au bout des choses, commençant à croire que parler est bien plus simple que d’agir sans perdre ton sourire provocateur. Le baiser d’adieu sur l’épaule et la dernière réplique de trop qui chauffe la température de ton sang à une vitesse folle. Peur ? Provocation qui ne devrait pas te faire réagir, mais qui encore une fois touche sa cible au même moment ou tu regardes la jeune femme s’éloigner. Tu penches la tête et l’observe une seconde, cette déesse qui se déplace et ce corps qui ne demande qu’à retrouver le tiens. Tu lèves les yeux au ciel et lâche les clefs dans ta poche pour la suivre en silence alors qu’elle rentre dans le bâtiment et appuie sur le bouton pour appeler l’ascenseur qui arrive rapidement. Elle rentre à l’intérieur et avant qu’il ne puisse se fermer tu poses une main sur le battant et pénètre à l’intérieur, l’autre toujours dans la poche. « Je n’en ai pas terminé avec toi. »  La porte se referme et la cage d’ascenseur commence à s’élever alors que tu approches de la jeune femme en l’attrapant par les fesses pour la braquer contre ton corps de force. Tu frôles ses lèvres et lâche dans un murmure. « Ce magnifique petit cul est à moi. » Il ne fallait pas jouer avec ton égo, pas celui d’un Blackwell. Toutes ces provocations qui ne peuvent être ignorés alors que ta main garde l’emprise sur son fessier à travers le pantalon au même moment ou vos lèvres se percutent. Tu captures ses lippes de tes canines et l’embrasse langoureusement pendant de longues secondes avant d’entendre le son de l’ascenseur qui indique que vous êtes au bon étage. Tu recules alors le visage. « J’en ai marre des discussions, direction ton appartement et montre-moi comment tu baises, une bonne fois pour toute. »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

Et ça semble marcher. Le plan semble fonctionner, à voir son regard s'obscurcir de ce même désir qui les consume et les relie depuis qu'elle a pris place à côté de lui, dans le bar. Lui semble que c'était dans une autre vie, Lucy, quand elle sent encore ses mains sur sa peau, ses soupirs au creux de la nuque dont il vient s'emparer à son tour. Elle garde le silence, garde aussi son regard ancré au sien, à tenter de décrypter l'avancée de la victoire qui s'annonce. N'peut pas s'en vouloir, le shérif. N'reste qu'un homme, finalement. Hausse juste un sourcil, à feindre l'esquive et le départ. L'adieu funestement dérobé à même son épaule vêtue, l'envie qui dérègle toutes ses convictions, quand elle se force pourtant à vouloir garder la main. Ne jamais baisser sa garde, ne jamais lâcher les rênes, même si c'est pour se voir arraché un plaisir coupable. Il va la suivre, elle en est certaine.
L'est un peu moins alors qu'elle se retrouve devant l'ascenseur sans avoir osé jeter un coup d'oeil par-dessus son épaule. Va peut-être se retrouver seule chez elle, finalement, la gamine trop assurée. Les portes qui s'ouvrent, elle s'y engage avec un semblant de frustration qu'elle voudrait ignorer, le regard qui papillonne vers les miroirs qui entourent la pièce étroite, avisant dans son champ de vision les portes qui se referment et qu'une main s'y faufile, pourtant.

À cet instant-là qu'elle saisit qu'elle a gagné. Encore. L'a suivie dehors, l'a suivie dans les rues, la suit maintenant dans son propre immeuble. Et pour en savourer le goût, laisse filtrer sur ses lèvres un sourire mutin et victorieux quand son regard retrouve celui d'Asta. « Parce que tu en auras terminé avec moi, un jour ? » Souffle entre eux quand les portes se referment pour de bon et que la cabine se met en marche vers le sommet de l'immeuble, direction sous les toits. Se laisse attraper, relativement docile à cet instant, pour se retrouver presque plaquée contre lui. Laisse un doigt courir le long de son torse avant d'en saisir de nouveau le tissu entre ses griffes. « Tiens, le shérif serait-il possessif ? » qu'elle demande d'une voix trop candide comparée à son comportement séducteur. Note bien les provocations qui ont fonctionné, celles qui touchent à l'égo. Pour pouvoir les réutiliser, à l'avenir ou plus tard dans la nuit. N'a pas le temps de plus y penser que leurs lèvres se retrouvent de nouveau, comme l'oxygène tant attendu. Enroule ses bras autour de sa nuque pour le garder prisonnier à elle, Lucy, qu'elle lui rend son baiser avec ardeur, à s'en couper le souffle quand les portes se rouvrent. Passe une langue contre sa lèvre inférieure, à plisser le minois, joueuse. « Ah t'es là pour baiser ? J'pensais qu'on allait regarder un film, moi. » Voix fluette, alors qu'elle attrape sa main, y entrelace ses doigts avec une fermeté assurée, pour le tirer hors de l'ascenseur en le frôlant au passage. Déambule dans le couloir, n'a pas suffisamment bu pour tituber, à se sentir plus légère que jamais. Sa porte, la dernière au fond, celle qui donne sur le côté de l'immeuble, même si on peut apercevoir un bout d'océan depuis sa fenêtre. S'en fiche de la vue, Lucy, y va à pieds, à la plage, si elle veut voir la mer.

Devant sa porte qu'elle le lâche, extirpant ses clés, déverrouillant son antre étroite mais dans laquelle elle s'est sentie à peu près chez elle comme jamais auparavant nulle part. Le dévisage lentement avant de l'attraper fermement par le col pour le tirer à elle et le plaquer contre la porte lentement pour l'ouvrir de son poids contre celle-ci. Le fait reculer, son corps revenant se muer au sien avec dextérité, les mains qui se frayent un chemin contre la peau de son torse, à le griffer dans la hâte sans vraiment le vouloir. N'allume même pas la lumière, Lucy. N'verra peut-être pas la cage assez petite dans l'coin de la pièce, sous la fenêtre. S'en fiche bien qu'il en dise quoi que ce soit, de toute façon. Le pousse toujours de son corps contre le sien, avant que ses mollets ne butent contre le lit rapidement là, pièce presque centrale de l'unique pièce, la lèvre qui s'attrape entre ses canines quand elle l'y pousse, le considérant un instant, l'oeil électrique seulement éclairé par la faible lueur de la lune au dehors. « J'pense que ça va être difficile, Asta. » Grimpe sur lui sans attendre, à déposer son bassin contre le sien, à onduler sur lui avant d'attraper la couture de son pantalon pour la deuxième fois de la soirée ou nuit, de commencer à l'ouvrir sans détacher son regard du sien. « Déjà après une fois, ça s'annonçait pas facile, mais là... » Abandonne la fermeture du pantalon qu'elle a entrouvert, ondulant sur ses cuisses, enflammée. Les mains qui relèvent son t-shirt jusqu'à sa gorge pour que ses lèvres viennent les remplacer, apposant quelques baisers brûlants sur son torse, descendant contre son ventre qu'elle ponctue de mordillements. S'allonge entièrement sur lui, les mains qui viennent s'emparer de ses poignets pour les lui soulever au-dessus de la tête. Les doigts qui s'entrelacent de nouveau, plaquant le dos de ses mains contre le matelas. « Tu vas y arriver ? » qu'elle souffle langoureusement contre son visage, exerçant une pression continue et amovible contre chaque parcelle de sa peau que son corps recouvre - son torse, son ventre, ses cuisses, ce qui s'y cache, aussi. Ancre son regard au sien. « Tu vas y arriver, à m'oublier, après ça ? » Ponctue la fin de sa question en plaquant ses lèvres aux siennes, d'une façon plus passionnée, plus hâtive aussi, à soupirer à même sa bouche dans laquelle elle infiltre sa langue, à venir chatouiller la sienne, ses ongles se crispant autour de ses doigts maintenus prisonniers.
Puisqu'il la voulait sauvage et indomptable.

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

« Parce que tu en auras terminé avec moi, un jour ? » Jamais. C’est le seul mot qui arrive jusqu’à ton esprit, la vue qui se perd dans ses pupilles à ne plus savoir comment détourner le regard. Cette emprise qui commence depuis le premier verre dans ce bar et qui ne pourra que prendre de l’ampleur avec le temps, impossible de faire disparaître son odeur qui recouvre ton âme. L’arôme d’une convoitise qui pourrait te faire perdre la raison si tu ne prends pas le temps de te méfier de cette femme qui sait se montrer captivante depuis le début de cette soirée au point de ne plus penser à rien d’autre qu’à ses délicieuses lippes partout sur ton corps. Sensation qui réchauffe, perception d’un avant-gout qui pourrait te bouleverser à tout jamais et ne jamais quitter l’abysse de tes fantasmes. « Tu veux bien te taire un peu. » Que tu souffles à nouveau avant de percuter ses lèvres pendant que l’ascenseur prend tout son temps pour vous emmener aux portes du paradis. La seule destination possible, en cet instant. Adam et Eve devant l’utopie d’une chimère à venir, habité par une chaleur ardente qui pourrait vous damner pour l’éternité. Quelle importance, mourir dans le brasier de ses bras et se laisser consumer par ses hanches. Tu l’acceptes dans la seconde, sans la moindre hésitation. Tu as clairement fait mention de tes envies, pas besoin de perdre une seule minute pour passer aux choses sérieuses, devant des préliminaires qu’était cette première fois dans ta voiture. Ce qui arrive ensuite sera le grand feu d’artifice, celui qui devrait vous faire perdre la raison. La porte s’ouvre enfin et sa main vient s’emparer de la tienne alors que vos bouches se quittent avec pas mal de regret. Tu ne penses plus qu’à la posséder entièrement, être en elle et rien d’autre comme un besoin indispensable à ton bonheur.

Ce n’est que pour quelques instants alors qu’elle sort rapidement les clefs pour déverrouiller la porte qui se trouve au fond du couloir, une éternité à attendre pour toi-même si ce n’est qu’une question de secondes. Elle t’attrape et s’aide de ton dos pour franchir l’entrée alors qu’un sourire prend place sur tes lèvres alors que ses mains commencent à glisser sur ton torse brûlant, libérant un nouveau frisson dans ton échine. Tu tombes sur le lit et te retrouve emprisonné alors que ses dents dégustent avec appétit tes lippes, elle décide de te monter dessus et te couple le souffle presque avec des gestes précis et sauvages. Tout ce que tu aimes, enfin elle se réveille et te donne ce que tu demandes. Elle commence à parler et à chaque fin de phrase se perd sur ta bouche comme pour reprendre une dose de plaisir à chaque pause. La fermeture de ton pantalon qui s’ouvre à nouveau alors que son bassin s’amuse en se remuant contre toi, désirable et séduisante comme depuis le début de la soirée. L’envie dans ses yeux, l’embrassement sur sa langue gourmande qui s’empare de la tienne. « Tu vas y arriver ? » Tu grognes presque de plaisir alors qu’elle se remue contre toi, les mains emprisonnant tes poignets au-dessus de tes épaules. Totalement sous son contrôle, ce que tu peux la désirer. Sa langue qui se perd contre toi et sa peau qui te brûle le corps à t’en faire perdre la raison alors que tu essaies de te délivrer sans utiliser toute ta force, comme pour lui faire croire que tu lui appartiens. Faire monter le désir toujours plus intensément. L’oublier après ça ? Jamais. Sa langue qui se faufile et vient se marier avec la tienne pour te donner une mince vision du paradis alors que tu fermes les yeux de plaisir et te laisse guider. Tu abandonnes toute tentative d’évasion et alors que le baiser se termine, tu mords ta lèvre ayant conscience que ton entre-jambe prend du volume à être cajolé par les mouvements de bassin de la jeune femme, qu’elle doit sentir impatient contre elle.

Tu l’observes une seconde, absent de toute force alors que son regard te cri de lui offrir ton âme et chacun des râles à venir, cligne doucement des yeux et la regarde calmement. « Qu’est ce que tu veux, Lucy ? » D’un coup sec tu libères ton poignet faisant preuve d’une force remarquable et attrape le bouton de son pantalon pour le détacher le plus rapidement possible. De l’autre main le tissu se glisse juste assez pour libérer son bassin alors que tu lèves les hanches pour baisser ton pantalon sur les cuisses. Tu ne veux pas perdre plus de temps, c’est terminé les préliminaires depuis longtemps, il n’est plus question de faire les petites natures, mais de te perdre toute la nuit contre son corps. Tu soulèves une nouvelle fois la jeune femme et vient à l’intérieur d’elle en douceur sans la perdre des yeux, tu quittes ses hanches et la laisse récupérer l’emprise qu’elle avait sur tes mains. Chacune au-dessus de tes épaules alors que tu fermes un instant les yeux quand le plaisir d’être en elle devient plus intense. Tu avais presque oublié cette sensation magique et ne veut plus jamais vivre sans. Tu bouges le bassin pour l’aider à commencer le premier mouvement en ouvrant à nouveau les yeux pour profiter de chaque sensation. « C’est ça que tu veux, Lucy ? » Tu lâches un soupir d’affliction et lève presque les pupilles un instant à en perdre le contrôle, en lâchant la suite de ton discours avec une touche de désir dans la voix. « C’est moi que tu veux ? » Plus de place pour l’ironie, tu veux seulement sentir sa peau jusqu’au lendemain, savoir qu’elle te veut, savoir qu’elle ne pourrait pas faire sans ton corps. Tu veux qu’elle t’appartienne.

La respiration qui s’accélère et ne cesse de prendre de l’ampleur alors que tu retrouves ses lèvres en même temps que ses hanches commencent à augmenter la cadence. Un bonheur éphémère qui embrasse ton bassin alors que tu ouvres légèrement la bouche et laisse un gémissement se perdre contre les lèvres de la jeune femme. « Ne t’arrête pas. » Ta bouche qui s’empare de sa langue et se perd dans de multiples complaintes sonores contre son visage. « Ne t’arrête jamais. » Encore habillé, mais à nouveau ne faisant plus qu’un dans l’obscurité, éclairé par la lune et l’annonce d’une nuit torride à l’horizon. Tu donnes des coups de bassin du mieux possible pour qu’elle perde pied. « Montre moi pourquoi je ne pourrais plus me passer de toi à l’avenir. » Que tu grognes entre deux mouvements avant de libérer tes mains pour passer sous son haut et décrocher une nouvelle fois son soutif, malaxant sa poitrine généreuse en harmonie avec l’intensité de vos ébats. Tu enlèves une main en laissant l’autre sur ses formes pour attraper son menton fermement, qu’elle te regarde pleine d’envie, comme un fauve. « Je vais te prendre toute la nuit, tu m'entends. » Plus qu’une phrase, une promesse.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

Se taire ? Ne respectera jamais aucun ordre, Lucy. Le lui signifie bien par un sourire provocateur. Les clés qui s'agitent dans la serrure, que le studio apparait comme l'Olympe sacré, et que Lucy ne se demande même pas ce qu'il en pense. De son studio trop étroit, de ce quartier trop modeste, parce qu'à en voir la bagnole qu'il a, sûrement qu'il n'vit pas dans ce genre d'endroits, lui. Mais elle s'en fiche, n'a jamais accordé d'importance à ce genre de détails futiles pour elle. Alors sans doute que ce genre de questionnement est loin, encore plus à cet instant où elle le pousse de son corps contre le sien. En temps record qu'elle lui grimpe directement dessus, à califourchon, sans plus s'embêter de politesses d'introduction. N'en sont déjà plus à ce stade-là. Le bassin qui ondule contre lui, à réveiller l'animal qu'elle sent contre elle, témoin infaillible de la tension qu'elle refait grimper en lui et ça la flatte, sûrement. L'esprit bien en alerte, ses sens aiguisés par la nuit, à tout ressentir deux fois plus fort. Chaque toucher, chaque odeur, chaque courbe que ses yeux avisent. Elle le sent tenter de se délivrer, appose ses lippes contre sa peau nue sous le t-shirt remonté, sans s'en formaliser. Sa voix lui fait relever la tête et elle se laisse surprendre par son mouvement vif qui le libère. Dévoile ses dents dans un sourire provocateur. Si elle aime mener la danse, Lucy, elle aime aussi les rares instants où il le fait. N'peut pas le nier. Même si elle tentera toujours de renverser l'équilibre là-dessus, ça a pour don de l'attiser toujours plus quand l'autre se prête au jeu de force. Le laisse se débrouiller de leurs fringues devenues gênantes sans pour autant qu'il ne les en débarrasse entièrement, juste ce qu'il faut, juste ce dont ils ont besoin. Elle a l'impression de ne rien peser, à la facilité déconcertante qu'il a de la soulever à sa guise, à se laisser faire en lâchant soupirs épars le long de son torse sur lequel elle est toujours penchée. Etouffe un râle de surpris quand elle retombe sur lui, les cuisses qui se crispent autour d'Asta en retrouvant la sensation familière - et presque manquée, en ces minutes cruelles qu'il leur a fallu pour venir ici.

Motivée par ses premiers mouvements, elle enclenche son bassin par automatisme, à hocher la tête plusieurs fois, les yeux qui peinent à rester dans les siens tant le plaisir est grisant instantanément. Peine à répondre, à calmer sa fierté, parce que forcément qu'ça atteint son égo, d'pouvoir avouer que oui, c'est lui qu'elle veut, là, maintenant, et pour tout le restant de la nuit. Hoche la tête de nouveau, alors que les soupirs se font plus haletants, le regard qui peine à se concentrer, à tenter de venir l'ancrer dans le sien pourtant alors qu'elle pose ses paumes contre ses épaules comme pour lui intimer de ne pas bouger. « Oui, » qu'elle lâche dans une exhalation rendue pénible par le plaisir qui monte, plus vite encore que dans la voiture. Revient écraser ses lèvres aux siennes, ou peut-être que c'est lui, elle n'en sait rien Lucy, ne sait plus dans quel ordre ça se fait, si c'est lui ou elle qui mène le rythme des bassins fusionnés qui ne font qu'un, dans des mouvements qui s'amplifient par leur cadence. Les muscles qui tremblent, se raidissent, se relâchent, en autant de salves brûlantes qui déferlent en elle, phénomène accentué par les mots qui la prient de ne jamais s'arrêter. Sûrement rien d'mieux pour la faire dérailler à cet instant. Presque couchée sur lui, qu'elle se redresse d'un coup, s'arrachant à sa bouche en complaintes de plus en plus sonores. Ses bras qui prennent appui au cadre de lit, à soulever son corps plus haut à chaque mouvement, pour amplifier plus encore leur plaisir, si cela est possible. Une main qui vient se plaquer pourtant contre sa bouche alors qu'il attrape son menton et l'oblige à braquer ses yeux dans les siens, le regard presque sévère sans qu'elle ne cesse ses ondulations terribles pourtant. « La ferme, Asta. » Glisse un doigt entre ses lèvres, bestiale, à grogner dans le vide, sans plus se retenir. « Toi, arrête pas, qu'elle le supplie presque, à se fondre contre son corps toujours plus loin, la tête qui se renverse en arrière sous les assauts du plaisir, la gorge sèche à respirer trop vite, quand sa main se dégage de sa bouche pour venir froisser la peau sur son torse, plier le tissu entre ses doigts nerveux, venir se glisser à même sa peau pour la griffer sans vraiment se contrôler, dans des souffles chaotiques, t'arrête pas, t'arrête pas, » qu'elle continue de murmurer vers le plafond, le corps offert à sa proie du soir, à se dire qu'ça a rarement été aussi fort avec un homme, aussi intense, aussi nécessaire, comme si sa vie en dépendait, qu'il allait lui manquer quelque chose de vital s'il s'arrêtait. La nuque qui se penche, le regard qui revient se vriller au sien avec une électricité palpable, un émoi certain, qu'elle revient hanter son torse de sa poitrine, ses lèvres qui frôlent les siennes, les attrapent d'un coup de dent sec et brutal. « Asta, continue, j'vais- » Mais la voix qui se coupe, se piège dans sa gorge et son poitrail, à accélérer encore le mouvement en soubresauts irréguliers, à lâcher des plaintes de plus en plus bruyantes contre sa bouche, à les étouffer comme elle le peut contre ses lèvres chaudes, le regard qui divague, les cils qui battent l'air comme un oiseau essaierait de s'envoler pour la première fois. Les cuisses qui se serrent autour de lui brusquement, en spasmes indécents, qui figent tout mouvement, les muscles crispés qui se libèrent d'un poids qui la consume, la brûle de l'intérieur, dans des « Asta » consécutifs qui viennent mourir contre son visage, noyés dans un souffle heurté qu'elle a du mal à récupérer, son prénom pour seule cacophonie dans le studio plongé dans la pénombre, quand elle s'abandonne entièrement à lui dans un instant crucifié à la normalité.

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Elle sait comment bouger pour te faire perdre tes repères, alors que son bassin dans l’union commence à se mouvoir contre le tien dans une répétition débauchée. Elle se sait belle et désirable et prend le temps d’en profiter pleinement pour obtenir tout ce qu’elle désire, ce qui fonctionne à merveille alors que l’affliction montre une nouvelle fois son visage pour s’emparer de vos deux corps. Tu ne peux plus capter son regard qui débute l’égarement pour retrouver le plafond alors que tu décides de ferme les paupières pour profiter de chacun de ses passages sur toi. Les sensations décuplées alors qu’elle s’enfonce de plus en plus profondément à trouver un rythme rapide presque brutal qui augmente considérablement la température de ta peau. La brûlure de l’esprit alors qu’elle assume ce qu’elle veut et lâche un simple oui qui déclenche un rictus sur le coin de tes lèvres. Elle pose ses mains sur tes épaules alors qu’une de tes mains viens se perdre dans son dos pour descendre sur ses fesses. Tu aides le mouvement, priant pour qu’elle aille toujours plus vite à t’en faire perdre connaissance s’il le faut et à te faire crier de joie. Le temps s’arrête alors que tu captures ses lèvres, embrasse sa peau et colle ta langue à la sienne dès que l’action devient possible à ne plus savoir ce qu’il se passe dans le détail. Tout ton corps lui appartient en cette seconde, vous n’êtes plus qu’une seule et même entité qui ne désire rien d’autre que l’ébat d’un instant qui restera à jamais dans l’historique de ce monde. Tu n’as pas besoin qu’elle le dise, tout peut s’apprendre dans ses yeux, dans ses membres qu’elle commence à ne plus contrôler totalement et dans la chaleur de son corps qui tente de te consumer au même moment. Elle prend son pied, c’est évident. Et c’est la même chose pour toi. Tu n’oublieras jamais cette nuit, cette femme au corps divin.

« La ferme, Asta. » Elle attrape ta bouche et t’oblige à ne plus rien dire, beaucoup trop concentrer à faire monter le plaisir dans ses hanches alors que ton regard brille à sa phrase. Qu’est ce qu’elle est sexy, quand elle te donne des ordres. Son doigt qui passe sur tes lippes et que tu prends le temps de capturer un instant des canines. Plus rien d’autre ne compte, si ce n’est vos plaintes de bonheur impossible à faire taire alors que tu ouvres la bouche légèrement et laisse le plaisir se manifester comme il vient. Ne peut plus mettre de cadenas, veut vivre l’instant pleinement et gouter au fruit interdit, ouvrir les portes du paradis pour t’en emparer complétement. Le souffle qui ne se contrôle plus, devient ingérable alors qu’elle plante ses ongles dans ta peau à te faire vibrer de l’intérieur. Tu attrapes sa main et libère ta bouche pour tirer sur son bras et ramener son visage à quelques centimètres de toi. « Qu’est ce que t’es bonne, Lucy. » Tu mords ses lèvres alors qu’elle semble arriver à l’apogée de ses assauts, acceptant d’ouvrir les bras au nirvana qui s’annonce. Ton prénom qu’elle cri à plusieurs reprises, qui te motive à ne plus t’arrêter alors que son corps se cambre dans une succession de tremblement qu’elle n’en maitrise pas. Elle s’abandonne à toi alors que tu laisses la jeune femme tomber sur le côté sans te détacher d’elle, pour lui laisser le temps de reprendre ses esprits. Tu n’as pas terminé loin de là, mais elle mérite bien une petite pause après ce qu’elle vient de t’offrir. Toujours en elle, tu ne bouges plus pourtant et l’embrasse avec une intensité nouvelle, ne voulant plus jamais détacher ta peau de la sienne. Tu recules doucement le bassin et vient le coller au bas du ventre de la jeune femme, attrape doucement son poignet pour le guider entre vos deux corps, qu’elle vienne se saisir à pleine main de ton organe. Tu chuchotes alors. « Va falloir terminer le boulot, maintenant. » Ce n’est pas ce que tu as en tête, mais ce que veut lui montrer ton sourire, attendant simplement qu’elle se calme suffisamment pour savoir si son corps est rassasié. Toi non, loin de là.

Tu mords ta lèvre ne pensant pas qu’elle pourrait se prendre au jeu, adepte des belles surprises alors que la tension du plaisir qu’elle t’offre se transmet à chacun de tes soupires. « Lucy. » Que tu lâches contre ses lippes. Quel pied. Tu agrippes sa joue d’une main et lui dévore la lèvre inférieure presque à ne plus vouloir quitter cet endroit. C’est alors que tu attrapes son poignet avant d’atteindre le point de non-retour, ce qui lui ferait trop plaisir alors que sa malice peut se lire dans son regard. Tu sais à ses yeux, qu’elle n’a pas l’intention de baisser les armes aussi vite, une nouvelle plus que désirable pour toi. Tu t’écartes et une fois sur tes jambes, glisse ton pantalon le long de tes jambes et balance ton haut sur le sol avant de reculer pour te poser contre le comptoir un peu plus loin. « Tu es le genre de femme à ne pas vouloir la satisfaction de ton partenaire ? Tu ne vas pas jusqu'au bout ? » Un sourire malicieux sur les lippes alors que pose les coudes sur le bois en l’observant. 2 à 1 pour Asta. Elle ne voudra sûrement pas rester sur une défaite, du moins, tu l’espères. Rien n’est plus frustrant que la déception. Tu passes une main sur ton torse et penche la tête. « Je pensais que tu étais gourmande. » Tu hausses un sourcil, le désir qui ne quitte pas ton regard. Elle devrait pouvoir comprendre que tout ça, ce n’est que pour augmenter le feu d’artifice qu’est cette soirée. Qu’elle oublie sa condition d’humain, juste une soirée et devienne une bête sauvage. « Je devrais aller me terminer, sous la douche. » Tu hausses les épaules et rentre dans la salle de bain, pour chercher la lumière ayant conscience d'avoir dissimulé suffisamment d'indices pour la rendre dingue de toi et de ton corps.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

Les échos du plaisir qui ricochent contre les murs sans doute trop rapprochés pour qu'ils puissent être parfaitement étouffés, à créer une ambiance indécente, ponctuée de soupirs, de râles, de prénoms geints. Les mouvements qui s'amoncellent, comme une pile de facture dont on ne pourra jamais totalement se débarrasser, mais de celles-ci, de contraintes, Lucy veut bien s'en retrouver noyée. Apprécie la fermeté avec laquelle il la ramène contre lui, contre sa bouche qu'elle se retient de mordre. Les mots qui s'égrènent, et c'est lui qui vient attraper ses lèvres entre ses dents. De quoi la faire vriller plus encore et sûrement que le graal s'annonce grisant, à la tordre de l'intérieur, les spasmes contractant ses cuisses autour de l'objet de ses désirs de cette nuit. À n'avoir jamais prévu ça quand elle est entrée dans ce bar, à chercher la proie qu'elle allumera sans aller plus loin, à avoir toujours préféré le jeu plutôt que la finalité quand tout s'est engendré de façon inattendue pour elle, comme pour lui, visiblement, à sûrement avoir pioché l'seul mec casé du bar, l'seul shérif en tout cas. Gamine paumée qui a troqué ses airs clandestins pour des allures de femme fatale et assurée, à laisser penser qu'elle fait ça tous les soirs quand c'est bien une première fois qu'ça aille aussi vite, qu'ça soit aussi fort, qu'elle n'puisse clairement pas aller contre ça. Récupère son souffle et ses esprits après l'orgasme puissant, à basculer sur le côté tandis qu'il se retire et qu'elle froncerait presque les sourcils d'incompréhension, à se demander à quoi il joue. N'en a jamais connu, Lucy, des hommes qui s'émancipent avant la fin, parce qu'y a qu'ça qui compte pour eux, n'est-ce pas ? À s'retrouver presque honteuse d'y être venue avant lui, à n'pas comprendre ce qu'il compte faire ensuite. La laisser comme ça, l'abandonner déjà ?

Mais il s'empare de sa main et elle se laisse guider, comme curieuse, sans prononcer un mot, la cage thoracique qui se soulève encore trop fortement pour la forcer au silence. Plisse les yeux d'incompréhension, une flamme sauvage qui s'y allume pourtant, à entourer son membre de ses doigts fins, à entamer les mouvements en le fixant droit dans les yeux. C'est ça, qu'il veut ? N'peut pas y croire, pas après avoir entendu son prénom entre ses lèvres, pas après qu'il n'ait pas pu résister ce soir - ni à la suivre hors du bar, ni à l'embrasser dehors, ni à la trainer jusqu'à sa voiture, ni à la suivre jusque chez elle. N'a pas pu résister, ce soir, Asta. À elle. Semble docile, la gamine, à tenter de remettre de l'ordre dans sa respiration et dans ses pensées, sans dénouer ses doigts, sans cesser de le fixer, à réagir à son prénom soupiré par un sourire victorieux. Peu importe, de quelle manière il veut s'laisser mourir, tant qu'c'est elle qui le fait. Mais il écarte sa main, se recule et sûrement qu'on peut percevoir la lueur de panique qui la saisit, une fraction de seconde seulement avant de récupérer son masque d'indifférence, comme si ça ne lui ferait rien s'il choisissait cet instant pour se tirer. À s'dire qu'elle, au moins, aura pris son pied - et par deux fois, à s'retrouver vainqueur de la partie, pas vrai ? Mais l'goût de la déception, elle peut déjà l'appréhender. Elle se redresse à son tour sur ses coudes, à l'observer se déshabiller sans se gêner pour parcourir son corps des yeux. « Peut-être que j'te rends service, si j'te laisse comme ça, Asta. » À finalement s'asseoir, le souffle récupéré, les facultés mentales aussi. Son regard perçant qui le perfore avec insistance. « P't'être qu'après deux fois, tu pourras plus t'passer de moi. » Tourne ça malicieusement, à le suivre des yeux quand elle le devine prendre le chemin de la salle de bain. Pas cinq cent pièces chez elle, en même temps.

Et elle laisse les minutes s'écouler lentement, presque tentée d'se fumer une clope. Juste pour lui laisser croire qu'elle va vraiment s'en tenir à ça. Qu'elle lui rend service, quand la vie des autres lui importe si peu en règle générale. Qu'il n'y a toujours eu qu'sa survie à elle qui n'a jamais compté. Et même ça, parfois, on s'demande si elle y tient vraiment. Alors, au bout de quelques longs instants, elle descend à son tour du lit. Se débarrasse de son jeans coincé aux chevilles, de sa culotte baissée avec négligence. Abandonne le tout dans la chambre, en gardant pourtant son haut, virant juste son soutif en le faisant glisser dans une manche, roulant des épaules. Déambule en silence jusqu'à la salle de bain, à se poster dans l'encadrement de la porte, appuyée au battant, le regard sournois. Et pas rassasié. Pénètre dans la cabine de douche à son tour, allumant directement l'eau sans lui demander son avis, frémit sous l'eau froide puis qui se réchauffe au fil des secondes, à le dévisager avec insistance sans le toucher pourtant, imposant une distance intenable entre eux. Se cale contre la vitre, face à lui, le bras croisés sur son t-shirt qui s'imbibe d'eau, ses cheveux qui se plaquent contre son visage et sa nuque, dégringolant dans son dos pour s'y incarcérer lentement. « Eh bien alors, tu te ne termines pas, Asta ? » qu'elle souffle, malicieuse, d'une voix vibrante de provocation. S'approche de lui à pas feutrés, sa main qui vient effleurer son torse, descendre lentement en frôlant son entre-jambe sans le toucher vraiment. Pour l'attiser, plus encore. Encore et toujours. « Tu as besoin d'aide, peut-être ? » Attrape son visage entre ses mains, soudain, s'arrachant à son exploration candide, clignant des yeux pour se débarrasser de l'eau qui leur coule dessus. Sur ses avant-bras, qu'ça ressort toujours mieux à la lumière éblouissante des néons, les brûlures qui parsèment sa peau comme des tâches de rousseur grossières. N's'en occupe pas, Lucy. Pas l'temps pour ça.

Elle se mord la lèvre, à le fixer droit dans les yeux, son visage toujours entre ses doigts autoritaires. À venir hanter ses lèvres des siennes, les frôler encore et toujours pour leur donner un avant-goût, comme s'il n'avait pas encore tout vu. « Comment on va faire, qu'elle susurre à même sa bouche, le regard langoureux, quand tu pourras plus t'passer de moi ? » Et lentement, qu'elle vient coller son corps à demi-nu contre le sien, à grimacer sous la torture que ça implique, quand l'désir qu'elle ressent à son égard ne semble qu'être un puit sans fond. « Quand tu penseras à moi, avant d'te coucher ? » Presque un chuchotement, quand on n'sait pas si elle est sérieuse ou si c'est une nouvelle provocation. « Quand t'auras envie de résister d'écrire à Kira ? » Et d'un seul coup, qu'elle fait volte-face en restant collée à lui, plaquant son dos contre son torse, son fessier contre ses cuisses, à presque en gémir d'aise dans la buée qui commence à se créer dans la cabine. Attrape ses avant-bras, jusqu'à ses mains qu'elle amène à entourer son buste pour les poser sur sa poitrine, comme pour lui dire ne me lâche pas. Tend la nuque vers l'arrière, sa tête se calant dans le creux de son épaule, dans une étreinte qu'on croirait presque douce si l'on ignore leur nudité. « Comment tu feras, Asta, quand tu n'penseras qu'à ça quand j'serai pas là ? Est-ce que tu te termineras, chez toi, en pensant à moi ? » Et comme pour ponctuer ses mots trop doux, trop détendus, qu'elle avance de quelques pas pour l'entraîner avec elle, se plaquant toute seule contre la vitre opposée, y appliquant ses mains comme un appui affirmé. La nuque qui se courbe, le sourire malicieux qui apparait sur ses lèvres alors qu'elle fixe ce qu'on peut deviner de la salle de bain de l'autre côté de leur nouveau terrain de jeu. « J'veux bien t'aider encore un peu pour ce soir, en tout cas. » Le bassin qu'elle remue derrière-elle, pour l'inciter. N'sait plus si c'est encore le soir ou la nuit, Lucy. N'sait plus rien mais accepte les risques, la tentation. Quand la seule chose qu'elle sait à cet instant, c'est qu'elle le veut, lui. Pour toute la nuit, qu'il lui a dit.

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Jz5B5lH

C’est bien la première fois que tu vas boire une bière après le boulot et te retrouve chez une femme dans son appartement à multiplier les ébats sans se soucier de ce qui pourrait se passer. Le Asta que tout le monde connaît n’est pas capable de tout ça, c’est celui qui aime guider et prêter son épaule pour régler les conflits en essayant toujours de trouver la meilleure formule pour apaiser les consciences. Wendigo qui arrive à ne pas manger quelqu’un en donnant la mort, qui arrive à se relever d’une certaine façon après le meurtre barbare de ses parents et qui doit tous les jours prendre des décisions très importantes pour la ville et sa justice. Ce même homme qui ne peut pas dire non à la belle Lucy qui se présente devant lui pour lui donner la meilleure soirée de son existence. Un moment de doute devant une petite amie qui ne veut pas vraiment en être une, qui n’accepte pas la main tendue et pourtant qui dans le regard brille d’amour pour toi. L’incompréhension qui prend sa place avec les semaines et qui aidé par l’alcool te pousse dans les bras de cette brune délicieuse dont tu n’arrives plus à te séparer. C’est à croire que tu pourrais passer la nuit dans ses bras et venir te loger dans son cou pour en respirer le parfum jusqu’au matin. Cette femme qui vient crier ton prénom à faire trembler les murs provoquant le supplice de tes hanches et le bonheur de ton âme. Elle ne comprend pas ton geste d’arrêter les mouvements, peut-être qu’elle ne sait pas que tous les hommes ne sont pas égoïstes comme on voudrait le faire croire. Que certains savent privilégier le plaisir de leur partenaire. Sa main qui avec dextérité caresse et apporte la réjouissance demandée dans plusieurs mouvements rapides et d’une maitrise appétissante. Commence à t’imaginer ce genre de prise d’initiative de sa part dans des moments inattendu de tes journées et en mord ta lèvre de désir à l’idée que ça puisse arriver. « Tu veux me rendre service ? Alors évite de penser que seulement deux fois arriveront à me rassasier. » Un mince sourire sur le visage avant de prendre la direction de la salle de bain.

Tu arrives à destination rapidement et trouve l’interrupteur pour activer la lumière, avant d’ouvrir la cabine de douche sans prendre le soin de regarder les lieux plus que ça. Ton cerveau n’est pas tellement concentré sur ça en cet instant alors qu’une petite tête brune occupe l’intégralité de tes pensées dans la seconde. Elle ne vient toujours pas et pourtant une partie de toi sait qu’elle ne peut pas en rester là, tu pouvais voir dans la lueur de ses yeux qu’elle ne s’arrêtera pas avant de tu ne l’aies dévoré complétement. Le lion mange la gazelle, mais que se passe t’il quand deux lions viennent à se rencontrer. On va bientôt le savoir. Elle se montre enfin dénudé et ravissante comme depuis le début de la soirée à pénétrer dans la cabine avec toi allumant l’eau presque dans l’immédiat. Tu frissonnes un instant et l’observe alors que ses formes commencent à se dessiner à travers son haut. Elle sait réveiller ta libido, y’a pas de doute là-dessus. Tu grognes à sa provocation alors que sa main commence à parcourir ton torse, c’est qu’elle veut te chercher et ne risque pas de s’arrêter. Ce que tu aimes et qui te fait vibrer de colère en même temps, la plus parfaite des tensions qui soit. Je te veux, c’est ce qu’aime te dire ses yeux à croire que cette nuit ne pourra jamais s’arrêter et qu’aller travailler demain sera un supplice. Tu seras sûrement épuisé par vos ébats, tu le sais et pourtant n’arrive pas à calmer le jeu. Toujours plus, c’est ce que dis ton corps.

Elle attrape ton visage, sauvage et imprévisible en louchant presque sur vos lippes l’un comme l’autre bien trop conscient du bonheur que se serait de s’en emparer une nouvelle fois. Tu écoutes à la fois la jeune femme qui te séduit et en même temps ta propre respiration devenir saccadé sous l’eau chaude, comme impossible de tenir ton excitation plus longtemps devant cette femme au corps parfait. Sa peau qui percute la tienne alors que sa voix vient avec envie se perdre contre ton visage à en faire monter l’électricité. Tu ne réponds pas, bon élève qui attend qu’elle termine avant de s’occuper des réponses de la meilleure des façons comme si elle n’avait toujours pas compris quel genre d’homme se trouve devant elle. Elle va devoir apprendre. C’est à ce moment précis qu’arrive le point de non-retour alors qu’elle se retourne et pose les mains sur la vitre en remuant ses fesses contre tes cuisses. Pas besoin d’aller chercher plus loin pour savoir ce qu’elle veut et pas besoin de se demander si tu es d’accord pour lui donner, avec les intérêts. Elle t’incite à attraper sa poitrine et sous le contact tu mordilles ta lèvre, à nouveau sous l’emprise de cette muse, ce qui sonne en même temps le top départ. « J'veux bien t'aider encore un peu pour ce soir, en tout cas. » Tu penches la tête et d’un mouvement lent vient embrasser son épaule à plusieurs reprises pour qu’elle puisse t’entendre murmurer au creux de son oreille. « Ce que je vais faire le soir, en pensant à toi ? » Tu rigoles contre sa peau et mordille l’intérieur de son cou à plusieurs reprises avant d’y déposer plusieurs baisers langoureux. « Tu devrais plutôt te demander, quand tu rencontreras d’autres hommes, comment en retrouver un qui te prend comme je le fais. » Tu glisses les mains sur son ventre et attrape fermement ses hanches en retrouvant ta place en elle, le passage qui se fait tout seul maintenant que l’habitude s’installe entre vos corps, comme destiné l’un à l’autre. L’eau qui aide à rendre l’instant plus agréable. « Tu vas désespérer à l’idée de ne jamais retrouver cette sensation, quand tu verras que seul Asta Blackwell possède le droit de te faire oublier ton propre nom. »

Tu commences un premier mouvement et rapidement retrouve cette sensation de plaisir qu’il était horrible de quitter même pour quelques minutes. Chaque geste plus rapide et délicieux que le précédent alors que ton souffle se perd dans son cou jusqu’à son oreille une nouvelle fois en fermant les yeux. « Et quand tu perdras espoir, tu viendras me supplier de te faire jouir encore et encore. Tu m’entends, Lucy ? » Tu vas encore plus vite et bientôt peut presque sentir ton bassin percuter ses fesses accentuant un plaisir déjà aux portes de l’accomplissement. « Ce n’est pas moi qui perdra la tête, c’est toi qui chaque soir dans ton lit prendra le temps de te caresser pendant des heures en pensant à ce que je te fais aujourd’hui, dans cette douche. Maintenant, tu peux crier. Personne ne viendra m'arrêter. » Tu enlèves ton visage de son cou et attrape doucement ses cheveux pour l’obliger à soulever la tête et se cambrer un peu plus alors que le mouvement de tes hanches contre son fessier déclenche un râle de bonheur venant confirmer ce que tu penses. Aucune femme au monde ne sait utiliser son corps comme elle le fait.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

N'a pas répondu, Lucy, à savourer simplement la victoire que ses mots dessinent. Y compte bien, qu'il ne soit pas rassasié avec deux fois. Jamais, qu'elle espère, à s'dire qu'elle pourrait bien faire en sorte d'avoir toujours de l'emprise sur lui, qu'y a quelque chose de trop fort et de trop singulier pour l'ignorer, à pourtant n'pas vraiment vouloir y réfléchir clairement pour le moment. Vient le hanter dans la salle de bain, en cherchant à l'attiser toujours plus, qu'il lui montre qu'il ne peut plus se tenir en sa présence, à vouloir le rendre fou d'elle même si c'est seulement pour quelques heures. Penche la tête sur le côté pour libérer l'accès à sa nuque, les cheveux qui semblent s'allonger au passage de l'eau qui les trempe, son t-shirt plaqué contre sa peau, à laisser deviner ce qui se trouve dessous. Tressaille au passage de sa bouche dans son cou, malicieuse pourtant, quand répond du tac au tac : « Qu'est-ce qui te dit que j'ai envie d'en rencontrer d'autres, des hommes ? » À flatter son égo sans s'avouer vaincue pour autant, à bien s'dire pourtant qu'y a pas une rencontre jouée au hasard qui pourrait rivaliser avec celle-ci, qui pourrait arriver à la cheville de ce qu'il se passe entre eux depuis qu'elle s'est dirigée vers lui. Note les indices, notre son nom, surtout, Blackwell, à déjà se demander tout ce qu'elle va pouvoir trouver sur le shérif, comme si elle s'apprêtait à le faire chanter pour garantir sa présence. Prête à tout Lucy, n'a jamais éprouvé le quelconque remords à marcher sur les autres pour remporter la bataille. La vitre contre laquelle elle s'appose, les mains à plat, à lâcher un gémissement sonore quand les corps se réunissent de nouveau, que la sensation lui semble toujours décuplée, toujours plus forte, plus passionnante.

Les dents serrées pour contrer les assauts du plaisir quand il se met en mouvement, à laisser son corps soumis à ce qu'il décide d'en faire, à s'abandonner entièrement entre ses mains, à se livrer à ses coups de reins sans plus chercher à prendre le dessus. L'a déjà assez eu pour cette nuit, qu'elle se dit, qu'il faut bien le laisser prendre l'ascendant aussi, au moins pour quelques minutes, quand elle l'a senti si près du point du rupture près du lit, quand elle le tenait entre ses doigts, à bien penser qu'il ne va pas durer encore des heures comme ça. Alors, elle hoche simplement la tête, successivement, sans répondre, mordillant sa lèvre inférieure entre ses dents, la buée qui s'échappe de sa bouche en grognements incontrôlés. Se laisse faire, la lionne, pour mieux attaquer plus tard, à rassembler ses forces dans l'ombre de son corps qui va et vient contre le sien. Elle sent la poigne sur ses cheveux entraîner sa tête en arrière, le corps qui se cambre, à montrer les dents, la violence douce décuplant certainement plus encore le plaisir. Elle ne répond pas, Lucy, plongée dans un mutisme qui la concentre uniquement sur les sensations qui épousent son inconscient pour lui faire lâcher prise de façon désordonnée. Sent le corps du shérif qui cogne contre le sien et elle cale de nouveau sa tête dans le creux de son épaule, les soupirs désordonnés se lâchant avec de plus en plus d'irrégularités, à se dévisser la nuque pour atteindre ses lèvres, les lui dérober dans un baiser presque doux comparé à la sauvagerie de leurs ébats, à fondre sa langue contre la sienne et faire mourir ses râles dans sa bouche.

Et sûrement qu'elle continue sur cette lancée jusqu'à la fin. Quand elle sent les corps se tendre, à l'unisson, qu'elle se raidit contre lui, parcourue de spasmes, à l'embrasser à intervalles hâtifs, les bras vers l'arrière, enroulés derrière sa nuque. Le souffle qui se meure finalement quand elle revient tourner la tête, la nuque endolorie, à fixer la buée contre la vitre qui lui fait face. Sent le souffle contre son cou, et elle le repousse presque doucement en calant son dos contre le sien, à pousser pour qu'il recule et en profiter pour se dégager de l'emprise de son corps fusionné au sien. Soupire d'aise, en venant dégager ses cheveux, pour enfoncer son regard de nouveau dans le sien. « Alors, shérif ? » S'en fout bien de son avis, qu'elle dira, même si c'est peut-être pas le cas. Attrape avec précaution un flacon de gel douche sur le côté de la douche, en glisse dans la paume de sa main, avant de l'appliquer sur le torse d'Asta, le regard toujours enflammé, le souffle toujours court. « On dirait qu'y a besoin d'une bonne douche, faudrait pas que mon odeur te colle trop à la peau. » Provocatrice, toujours, à descendre jusqu'entre ses cuisses sans aucune gêne, à masser avant de remonter lentement contre son ventre, gagner sa nuque puis ses cheveux qu'elle fait mousser lentement, avec des attentions qu'on ne lui connait pas beaucoup, il faut bien l'avouer. « Tu peux faire de même, faudrait pas non plus qu'ton odeur colle à la mienne, de peau. » Clin d'oeil malicieux, quand elle ne précise en rien pourquoi, comme pour mettre plus de mystère là-dedans. Leurs corps savonneux, qu'elle se glisse de nouveau contre lui, presque affectueuse le temps d'un instant, à le fixer droit dans les yeux. « Généralement, j'propose pas ça, qu'elle commence d'un ton sérieux, les mouvements qui se figent et qu'elle récupère ses mains, mais tu peux rester dormir. » Toute la nuit, qu'il a dit.

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

« Qu'est-ce qui te dit que j'ai envie d'en rencontrer d'autres, des hommes ? » Rien ne le dit, surtout quand un coin de ton esprit vient te rappeler que cette femme n’est pas celle qui restera à tes côtés pour toujours. Alors comment tu peux ne penser à rien et juste prendre le moment présent comme s’il pouvait être éternel à croire que tout pourra s’oublier en un claquement de doigts. Ce n’est pas possible. Tu donnes ton nom sans vraiment en prendre conscience contrôlée par le plaisir et la soif d’une nuit délicieuse dans les bras de cette jeune femme. Aucune importance qu’elle puisse savoir ton nom, de toute façon elle te retrouvera si elle le veut vraiment ayant connaissance du danger qui pénètre à l’intérieur de ton univers. Elle pourrait te faire chanter et dire à tout le monde que le shérif de la ville était dans son lit la veille, ce qui pourrait arriver aux oreilles de la femme que tu aimes et mettre ton couple en péril. L’assaut qui commence et le bassin qui cogne à plusieurs reprises contre l’indomptable qui rugit et se laisse prendre sagement ouvrant une place évidente à l’euphorie et au purgatoire. Elle montre les dents alors que sa tête en arrière vient se poser contre toi, vos bouches à quelques centimètres dans une successions de râles se percutant à même le visage. Le regard fiévreux comme pour en demander toujours plus alors que le mouvement s’amplifie laissant arriver un plaisir divin le long de ton ventre, presque face à l’apogée du bonheur. Sa bouche qui trouve le chemin jusqu’à la tienne et sa langue qui vient se marier contre ton organe passant de force entre tes lippes dans le plus délicieux des baisers. Ta peau frissonne et ton corps se paralyse une seconde alors que tu enroules les bras autours d’elle avant de céder à l’apocalypse dans un ultime gémissement perdu contre son épaule. Ton souffle qui se perd et essaie de reprendre sa place comme il peut alors que ta poitrine se soulève rapidement pour se baisser tout aussi vite. C’est un supplice de respirer, c’est un enfer de vivre loin de sa peau. Après cette nuit, tu peux mourir.

Elle se détache et te regarde, pose sa question et ne quitte pas la cabine pour autant alors que tes dents lâchent ta lèvre pour reprendre le contrôler, laissant le volant à ton cerveau pour les heures à venir. Tu baisses la tête et contemple une dernière fois son corps nu avant de retrouver ses yeux, pour enfin lui répondre. « Parfait. » C’est le seul mot qui vient à toi, comme pour lui faire comprendre que le moindre mot est insupportable, que la température de ton corps à besoin de temps pour retrouver une certaine normalité avant de pouvoir réfléchir convenablement. Tu n’as aucune raison de lui mentir, ce qu’il se passe entre vous est bien réel et sûrement qu’elle doit s’en rendre compte. Ce genre de sensation, ça ne s’invente pas. C’est même toujours présent dans la poitrine alors que le sexe est terminé, comme s’il n’allait pas s’en aller comme ça, qu’il allait vous coller à la peau, pour les années à venir. Elle attrape le gel douche et commence à passer ses mains sur ton corps, sensation agréable alors qu’elle justifie son geste. Alors tu fais la même chose, glisse sur sa peau, sur ses hanches et sur sa poitrine, contourne son buste et passe sur ses fesses, termine sur ses cuisses alors que l’eau chaude vient terminer le boulot. Ton regard qui observe sa peau en silence, qui apprécie le moment comme pour venir te rappeler que ce moment n’appartient qu’à vous deux. Et pendant une seconde, une pensée vient se loger dans ton esprit alors que cette femme n’est pas à toi, c’est même le contraire. Pourtant, tu n’as pas envie qu’un autre homme puisse poser ses mains sur elle.

« Tu ne proposes pas quoi ? » Alors que la tête se lève pour retrouver son regard, essayant de comprendre ce qu’il se passe entre vous, elle ne veut pas te voir partir non plus on dirait. Tu remontes les mains le long de son corps et attrape ses joues l’observant un instant et dépose un baiser sur ses lèvres chaudes. Le temps s’arrête et reprend son cours alors que tu quittes ses lippes pour murmurer contre sa bouche ce qu’il semble être ta réponse. « Je n'ai pas envie de partir. » Un dernier aveu avant de quitter la douche pour lancer une serviette sur la tête de Lucy en rigolant. Prend le temps de sécher ta peau et de passer la serviette sur la jeune femme pour l’aider, dans un échange innocent et inconscient qui devrait te faire partir. Car en cet instant, la jeune femme prend une importance dans ta vie qui à coup sûr brisera ton cœur en milles morceaux. Tu attrapes sa main et sans un mot retrouve le salon pour te faufiler avec elle sous les draps dans l’obscurité, avec comme seule lumière la lune qui vient s’emparer de l’ambiance. Tu prends place sur le dos et laisse la jeune femme s’allonger à tes côtés sur le ventre, l’une de ses jambes qui vient se placer entre les tiennes. Presque sur toi, mais pas totalement alors que son regard se perd dans le tiens, toujours dans le silence. Ta main qui ramène une mèche de cheveux, vos corps nus dans une symbiose parfaite, dans la douceur de l’instant qui ne doit pas s’arrêter. Comme si rien que cette nuit, vous pouviez jouer à ce genre de jeu sans jamais plus en reparler par la suite. Ce qu’il se passe chez Lucy, reste chez Lucy. La paume de ta main passe sur sa joue et en caresse la surface, tu ouvres légèrement la bouche et l’observe songeur. Un regard sur le cadran qui indique deux heures du matin, les yeux retrouvent la jeune femme, sans sourire, comme hypnotisé. « Comment je vais pouvoir t’oublier. » Conscient qu’une autre femme t’attend, qu’un autre homme possède tous les droits sur la brune dans ce lit. Que ce rêve ne pourra pas durer. « Si seulement demain ne pouvait jamais se montrer. » Les doigts passant dans sa chevelure au même moment que le regard descend sur ses lèvres délicieuses. « Embrasse-moi, Lucy. Comme tu n’as jamais embrassé personne, avant moi. » L’invitation à la passion, la véritable. Le droit de rêver à plus, le temps d’une nuit. Ce n’est plus un jeu et personne ne peut gagner ou perdre. Rien n’importe, si ce n’est de rester comme ça pour toujours.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

Parfait. Forcément qu'ça lui tire un petit sourire en coin, à Lucy. À s'dire qu'elle n'a pas perdu la main, quand elle a bien moins de partenaire que ce qu'elle laisserait entendre. Quand elle commence à passer ses mains sur son corps, son visage, ses cheveux, à venir jouer avec entre ses doigts, à y mêler la mousse du gel douche, qu'il fait de même et qu'elle frémit sous son contact plus chaud que l'eau qui leur coule dessus et débarrasse leurs peaux des dernières traces de sueur qui auraient pu s'y attarder. C'est quand il attrape son visage entre ses mains qu'elle enfonce son regard dans le sien en se laissant faire, ses propres mains qui viennent s'accrocher à son bassin comme pour qu'il reste là près d'elle. Le baiser la surprend, sans doute, par la douceur qu'il dégage. C'est qu'elle n'a pas l'habitude, Lucy. Qu'même avec Creed, y a toujours très peu d'échanges de la sorte, parce que c'est pas eux, ce comportement de couple. Et qu'là, elle pourrait presque s'y méprendre, à le dévisager avec un doute au fond des yeux, sans comprendre à quoi il joue. Esquisse un demi-sourire à sa révélation, le minois qui se froisse dans une moue satisfaite. « Alors ça tombe bien. » Simple réponse contre sa bouche aussi. Bien vite, les corps sont rincés, les peaux cajolées par le contact des serviettes, utilise celle qu'elle a reçu sur la tête dans un rire enfantin, à surprendre encore ses mains qui viennent l'y aider, à le regarder en biais comme pour dire tu fais quoi sans rien murmurer pourtant. La main attrapée, qu'elle se retrouve prisonnière de son sillage, à le suivre docilement, sans savoir ce que ça annonce, ce qu'il va se passer, bien moins à l'aise dans ce genre de situation qu'elle n'a pu l'être jusque-là même si elle tache de ne pas le montrer. Doit se montrer assurée et fière, toujours.

Le lit qu'ils retrouvent, comme une habitude pourtant nouvelle, et elle prend place à côté de lui, sa cuisse contre la sienne, une jambe s'infiltrant entre les siennes, sur le ventre pour ne pas le lâcher du regard. Appuyée sur les coudes, qu'elle le contemple avec de l'interrogation au fond des yeux. Et maintenant ? que crient ses prunelles sans qu'elle n'ouvre la bouche, pour ne pas se montrer trop déstabilisée par tout ça. Sa mâchoire se serre au passage de sa main, comme si elle s'attendait à être giflée plus que caressée de la sorte, le regard qui s'affole, le myocarde aussi. Sur la défensive, toujours, comme si c'était soudain plus lui, à s'dire qu'elle ne le connait pas, qu'il pourrait bien se mettre à la frapper d'un instant à l'autre, un effroi glacé qui traverse la clarté de ses iris avant de s'éteindre comme une comète passée derrière la colline. Retrouve son assurance caractérielle avec ses mots, à sourire malicieusement. « Te pose pas trop la question, la réponse est simple : tu pourras pas. » Dents victorieuses qui se découvrent sous ses lèvres, qu'elle observe l'heure elle aussi sans aucun commentaire. Ils ont encore le temps, vont-ils le gâcher à dormir ? Est-ce qu'elle se souviendra de l'intensité de leurs moments, quand le sommeil lui aurait fait croire que ça a été irréel ? Les mots trop sérieux qui viennent la déstabiliser pourtant, qu'elle fronce les sourcils en se rapprochant de son visage, déposant ses mains sur son torse en quelques cercles hasardeux. « T'es sûr ? » qu'elle chuchote contre ses lèvres, avant de tendre un bras pour s'accrocher à sa tignasse courte dans laquelle elle glisse ses doigts fins. Les avant-bras blessés à vie, écorchés de ces cicatrices qui ne s'effaceront jamais, quand les plus à même de la faire flancher sont bien celles qui ne se voient pas, pourtant. « J'voudrais pas que tu tombes amoureux, Asta. » Le ton plaisantin, les mots pourtant acérés de sérieux. À prétendre qu'y a que dans ce sens-là que ça peut se passer. Hésite une seconde, comme si elle n'savait pas comment faire, à finalement tirer le haut de son corps pour le déposer contre son torse, enfouie dans le creux de ses yeux, le reste du corps de travers sur le matelas. Les lèvres qui s'approchent, jouent avec leurs jumelles avant de finalement s'y écraser, d'abord timidement, dans un contact les juxtaposant juste les unes sur les autres. Incarcérant son corps au sien, à se presser un peu plus fort contre son poitrail, à le piéger contre son propre matelas, à affermir son baiser pour le rendre plus profond de secondes en secondes. Le souffle qui commence à lui manquer, qu'elle respire à même sa bouche avant de laisser sa langue se frayer un chemin, caresser sa semblable, sans se laisser emporter par un quelconque désir, avec une ardeur contenue, une douceur presque irréelle. Comme si plus rien n'existait, que cette nuit n'existait pas non plus, comme si même Lucy pouvait s'être volatilisée. Les mains qui dégringolent le long de son crâne, avant d'encadrer son visage pour se fondre toujours plus contre ses lèvres, accentuant le baiser sans hâte, avec une patience mesurée et indicible. Le myocarde qui s'emballe, le sang qui vient pulser contre ses tempes lentement, à lui faire comprendre qu'il lui faut y mettre fin maintenant.

Elle s'arrache à ses lèvres presque péniblement, récupérant sa respiration un peu hachée, à lui sourire franchement, comme elle le fait rarement. Sans malice, sans calcul, sans provocation. Mais le tempérament mutin qui revient comme une vieille habitude, qu'elle reste comme ça appuyée contre lui, à s'appuyer de son coude sur son torse. Penche la tête sur le côté, les cheveux humides qui viennent chatouiller sa peau nue. « En fait, on n'a pas trop de soucis à s'faire. » Dépose son menton contre son sternum, ses yeux glissant pour continuer de le fixer tandis que ses doigts tracent des sillons irréguliers contre ses côtes. « P't'être que tu l'es déjà. » Amoureux, qu'ça se souffle sans se dire, le sourire amusé à cette idée quand elle n'sait même pas vraiment ce que ça représente, de sa vingtaine arrachée aux trois années supplémentaires qu'on peut y compter. Sait juste qu'ça donne jamais rien d'bon, parce qu'y a qu'à voir, que peut-être que c'est ce qui l'a donnée, elle, et qu'pour rien au monde Lucy elle prendrait le risque d'engendre pareil démon à son tour. « J'fumerai bien une clope. » Avec un clin d'oeil, qu'elle s'arrache à son contact, s'enfuyant du lit pour attraper son paquet sur la table basse et revenir s'asseoir en tailleurs devant lui. Comme une adolescente, qu'elle craque le briquet, que la flamme jaillit et qu'encore, elle ignore l'ombre qui se dessine dans l'angle de son champ de vision. Ne lui adresse aucun regard, au fantôme, a bien plus important sur quoi se focaliser à cet instant. Tire deux bouffées sur la tige avant de la glisser entre les lèvres du shérif, à simplement l'observer là, dans son lit à elle quand ceux qui y ont passé la nuit se comptent sur les doigts d'une seule main, sûrement. « T'en as beaucoup, des Kira ? » qu'elle demande soudain, curieuse, sans vouloir s'penser jalouse. « Oui j'suis la seule ? » qu'elle souffle en revenant hanter son torse de sa main, les doigts reprenant leurs schémas flous, le regard qui le taquine en revenant s'ancrer au sien, assagie, la gamine, presque trop calme.

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

C’est un peu comme prendre vacances sans essayer de penser au moment ou le monde redeviendra comme à la veille, loin de tout ce qui pourrait rappeler à quel point l’existence arrive à être amer. Fermer les yeux sur la plage et profiter du soleil sans se soucier du lendemain et de ce qui fait que vous êtes humains, guidé par l’instant qui pourrait se figer et ne jamais reprendre son cours. C’est un peu ça, avec Lucy. Tu pourrais presque oublier que tu es le riche héritier de l’empire Blackwell qui a eu la souffrance de trouver le corps de ses parents sans pouvoir en oublier la moindre image. L’homme qui pendant des années fait ce qu’il faut pour rentrer dans la police et arriver à la tête des forces de l’ordre, avec pour objectif de traquer ce tueur sans aucune preuve pour commencer quelque part. Une famille qui cause autant de soucis que ce qu’elle peut donner d’attention, si ce n’est pas toujours dans le même sens surtout concernant un certain jumeau. Une petite amie, mais ce n’est pas totalement le cas alors qu’elle n’a jamais vraiment utilisé ce terme pour se présenter, offrant ses lèvres et son cœur sans pouvoir donner sa main. C’est à se poser des questions qui tu le sais, donneront des réponses que tu ne pourras jamais accepter sans subir la plus grande des souffrances. Asta Blackwell, un homme puissant qui possède des contacts et du pouvoir et qui pourtant ne sait plus comment vivre depuis bien longtemps. Tu as le droit de demander une pause, de trouver dans cette nuit avec cette jeune femme tout ce que tu voudrais et que personne n’arrive à te donner. Ne plus te voir comme celui qui peut tout régler, mais comme un homme. Juste un homme. C’est ce que tu représentes malgré tout le poids qu’on pense pouvoir mettre sur tes épaules sans jamais se demander si tu n’as pas besoin d’aide, si tu ne manques de rien. Tu as de l’argent, tu n’as besoin de rien d’autre. Beaucoup doivent se contenter de ça sans prendre le temps d’observer si la douleur n’est pas véritablement alarmante. C’est à se demander parfois, si la mort ne serait pas plus douce.

La jeune femme s’installe presque sur toi et le vide dans ta poitrine se comble un minimum, bien trop souvent présent depuis quelques mois. Un peu comme regarder plusieurs portes dans l’obscurité en se demandant laquelle pourrait apporter la lumière désirée, ne jamais essayer d’en ouvrir une seule de peur que jamais tu ne puisses retrouver ton chemin. Lucy est une de ces portes, tu ne pourras jamais savoir si elle est cette lumière, c’est sûrement Iris ou Jill. Soledad. Nox. Dante. Nora. Les noms dans un coin de ta tête à la recherche de la véritable lumière, perdu dans l’immensité du monde sans le moindre indice pour trouver ta réponse. Et tu rejoindras sûrement la terre à ta mort sans trouver cette réponse. Alors ta main passe dans ses cheveux et se questionne, ton regard capture et profite de chaque seconde devant cette vision d’une beauté à couper le souffle. Ne veut pas oublier les traits de ce visage, qu’il puisse rester dans ton esprit quoi qu’il arrive à l’avenir. Tu pourras pas, qu’elle dit. Ce qui déclenche un léger rire. Ce n’est pas faux. « Certains. » Tomber amoureux. Ce n’est pas ce genre de question que tu aimerais te poser, quelque chose de plus gros que l’amour et qui pourrait brûler ton corps sans jamais te laisser tranquille. Une passion bien plus grande que simplement tomber amoureux. Tu observes le plafond un moment, pour essayer de remettre en ordre ce qu’il se trouve dans le bordel qui s’installe dans ta tête. Iris qui arrive jusqu’à toi, les souvenirs et tout ce qu’elle représente sans savoir si elle pourra t’appartenir véritable un jour. Elle pourrait se lasser, elle pourrait se rendre compte que tu n’es pas aussi extraordinaire qu’elle veut bien le croire. Ce n’est pas à toi de prendre cette décision, pourtant c’est évident qu’elle mérite mieux et sûrement qu’elle est la seule à ne pas s’en rendre compte. Trop douce. Trop parfaite. Tu baisses les yeux et observe le fruit de ton péché, Lucy. Pourrait la déguster toute la nuit avec appétit sans vraiment te demander à quel moment il faut s’arrêter, pourrait même la dévorer si tu n’avais pas décidé de ne pas manger de cette façon la viande humaine.

Tout s’arrête alors qu’elle pose ses lèvres sur ton, mais d’une nouvelle façon comme avec une nouvelle vision de la passion véritable alors qu’en silence elle donne plus de densité à votre baiser. Tout se passe en quelques secondes et pourtant une éternité défile dans cette pièce alors qu’elle coupe ta respiration pour te donner le plus merveilleux des baisers. Elle se retire et tu souffles presque de ne pas pouvoir continuer à vivre cet instant, sûrement qu’elle se met des barrières et ne voudrait pas perdre le contrôle. La souffrance de sentir son cœur battre plus vite pour quelqu’un sans que se soit réciproque, le bonheur de se dire que de toute façon la vie s’arrête un jour. Que ça n’a donc pas plus d’importance que ça. Elle joue avec ta peau et donne un ton calme à cette conversation, comme dans un paradis qui n’appartient à personne d’autre. « Oui, je le suis. » Mais pas de toi. Tu n’as pas besoin de le rajouter, ce genre de provocation n’a pas de place sur tes lèvres alors qu’en cet instant, tu n’aspires qu’à t’offrir à Lucy pour toute la nuit. Une promesse qu’il va falloir tenir. « Moi aussi. » Tu ne dis pas non à une clope, tout de suite. Elle se lève et tu n’aimes pas ce manque de proximité alors qu’elle revient rapidement, tu prends le temps maintenir la pression des coudes contre le matelas. La cigarette qui vient trouver son chemin entre tes lèvres, la fumée qui s’évapore et la sensation de bien-être alors que tu fermes les yeux. C’est après le sexe qu’elles sont les meilleures. « T'en as beaucoup, des Kira ? » Sa main qui vient se glisser sur ton torse à nouveau alors que tu l’attrapes pour venir emmêler tes doigts aux siens caressant le dos de sa main avec le pouce. Le visage qui se montre dans sa direction, un sourcil qui se hausse. « Il semblerait que se soit toi, qui soit jalouse finalement. » Tu penches le visage, comme pour lui faire comprendre que tu aimes l’idée même qu’elle puisse ressentir une pointe de curiosité et même de jalousie.

Tu prends une nouvelle latte et dépose la clope entre ses lèvres sans lâcher sa main de l’autre côté, le regard dans le sien. « Je n’ai aucune autre Kira. » Pas besoin d’une autre. Une chose que tu oublies, tu n’as pas le droit d’avoir une petite amie et une Kira en même temps, il faut choisir. Et même si dans l’instant tu ne sais pas de quoi il est véritablement question, ton cœur sait déjà. On ne change pas d’âme-sœur, c’est juste qu’on peut rencontrer un autre ange qui ne laisse pas nos entrailles indifférentes. C’est le cas de Lucy. « Et toi ? Tu vois d’autres hommes. » Tu évites de la regarder et déplace ton attention sur la fenêtre pour observer l’extérieur, une partie de toi n’a pas très envie d’avoir la réponse. Te dire que d’autres peuvent avoir ce qu’elle t’offre ce soir, ce genre de moment dans une voiture, ces ébats sous la douche. Tu voudrais que ce ne soit qu’à toi. C’est impossible. Enfin tu viens caler tes mains sur ta nuque pour observer le plafond, les bras repliés derrière ton crane alors qu’un soupir s’échappe. La poitrine qui se gonfle et retrouve son calme. « Je me demande ce que tu attends de moi. » C’est vrai, tu as souvent la mauvaise habitude de te poser beaucoup trop de questions. C’est ce qu’il se passe quand on passe son temps à chercher des meurtriers, à fouiller les scènes de crimes et à lire des centaines de documents à la recherche d’indices. On commence à se poser pour tout et n’importe quoi, c’est comme ça. Tu baisses le regard et observe les marques sur son corps, le corps meurtri qui souvent donne plus d’information que ne peut le faire la parole. Chacun possède ses propres cicatrices. « Je me demande aussi quel genre de femme est cette Kira. » Elle n’est peut-être pas heureuse, mais ce n’est pas une surprise. Qui peut se vanter d’être heureux, de nos jours.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

Bien sûr, qu'il l'est. Et sans qu'il ne complète sa phrase, Lucy a comprit - et ça la soulage. Si elle n'avait pas su que son coeur était pris, peut-être qu'elle ne serait pas allée jusque-là. Jusqu'à l'attirer dehors dans sa voiture. Jusqu'à l'attirer jusque chez elle, dans sa douche, dans son lit. Certainement pas, d'ailleurs. Peut-être que c'est exactement pour ça qu'elle l'a permis, elle se dit. Parce que comme ça, y a aucun risque. Aucun risque qu'elle ne brise quelque chose déjà occupé. En a brisé, des coeurs, la gamine. Volontairement ou pas, à avoir vu trop d'âmes graviter autour d'elle. La prison qui la fait décamper, comme un animal sauvage s'agiterait à la vue d'une simple corde. Alors sûrement qu'c'est bien ce qui l'a rassurée, oui, avec Asta. Qu'il n'ait pas le droit. N'viendra pas gratter à sa fenêtre tous les soirs pour la supplier de lui ouvrir son coeur. N'ouvre que sa porte, à la limite, Lucy. Elle ne répond pas, parce qu'elle n'a rien à répondre à ça et profite de l'excuser d'aller chercher son paquet de cigarettes pour s'esquiver et revenir. Assise près de lui, elle l'observe, tente de le déchiffrer mais c'est pas si aisé que ça. Elle hausse un sourcil, amusée par la réflexion. N'se voit pas jalouse, Lucy. Pour ça, faudrait déjà qu'elle s'attache à quoi que ce soit. « Simple curiosité, n'prends pas tes rêves pour tes réalités. » Rapproche son visage du sien, langoureuse. « T'aimerais que j'sois jalouse ? » qu'elle demande, réellement intriguée, à n'pas vraiment savoir comment ça fonctionne, ce genre de jeu. Sans plus savoir s'ils jouent toujours. Il entrelace ses doigts aux siens et sans se dégager, elle se tend légèrement, à regarder leurs mains jointes parce que c'est bien l'genre de trucs qu'elle ne fait jamais, Lucy. Non pas qu'ça la dérange, mais p't'être qu'elle n'a laissé personne lui attraper réellement la main sans chercher à se dégager.

Elle vient tranquillement récupérer la clope entre ses lèvres pour la caler entre les siennes, à le trouver bien détaché, à ne pas savoir comment réagir à ces instants d'accalmie, à toujours tout vivre trop vite, trop fort. Ses lèvres s'étirent en un sourire léger, elle prend ça pour une victoire - qu'elle soit la seule. Pourtant, elle le savait déjà. Y avait qu'à voir son hésitation, avant qu'il ne cède. Pas un infidèle habitué, Asta, et sûrement qu'la victoire de l'avoir ici dans son lit après l'avoir eu entre ses cuisses est encore bien plus satisfaisante. Sa question lui tire un petit rire mutin. « C'est toi, qui es jaloux. » Attrape son visage entre ses mains avec fermeté, pour le détourner de la fenêtre et enfoncer son regard dans le sien. « Celle que tu côtoies et ceux ou celles que je côtoie moi, on s'en fiche. » N'a pas répondu à sa question, sans savoir pourquoi. Parce qu'elle n'a rien pour rivaliser ? N'a pas de relation stable, Lucy, aurait bien l'nom de Creed qui vient lui pulser contre le cerveau mais ni stable ni relation ne pourrait coller. Bien sûr qu'ils ont des rapports, parfois, mais pour Lucy, c'est presque une habitude. Certains font du jardinage ensemble, eux ils unissent les corps. Ce qu'elle attend de lui ? Fronce les sourcils, Lucy, à laisser son rire innocent remplir le silence de la pièce plongée dans la pénombre. « Arrête de te torturer l'esprit, j'attends rien de toi. » Ni de toi, ni de personne. Cherche son regard, le visage qu'elle a relâché pour fumer, à lui tendre la clope en retour comme ils l'ont fait dans la voiture. Elle se penche vers lui. « Ton corps me suffit. » Provocation déguisée d'un ton calme aux allures de velours, à revenir poser sa tête sur son torse, à observer la fenêtre à son tour. Dans le coin de la pièce, la vieille cage rouillée attire son regard. Anubis dort à l'intérieur, mais Asta ne pourra pas le voir. Quelle femme elle est ? Pourrait lui répondre, si elle le savait elle-même. « Tu l'découvriras si on se revoit. » Tourne lentement la tête vers lui, aguicheuse.

Vient le tirer par le bras pour qu'il se redresse, posant ses deux mains sur ses épaules pour le tenir assis, sa poitrine qui vient flirter avec son torse. « C'est quoi, maintenant, l'interrogatoire pour mieux se connaître ? » Fronce le nez, amusée par cette idée - dérangée, aussi, peut-être. « On a vraiment besoin de passer par là ? Pour c'qu'on va faire, pas besoin de trop d'infos personnelles. » Elle hausse les épaules. N'voit pas ce qu'elle pourrait lui dire - ou inventer. Qu'elle est née sous les tropiques d'une grande famille riche, entourée de trois frères qui ont toujours pris soin d'elle ? Sourit à cette idée, cruelle dissociation de la réalité. Toujours mieux qu'se présenter comme une gamine sans père, victime d'une mère qui n'a jamais su bouger le p'tit doigt pour pas qu'on la touche, pour pas qu'il la touche. A bien vu son regard parcourir son corps marqué, mais s'en fiche Lucy, d'c'qu'il peut bien en penser. Affronte son regard, le défiant d'y voir de la pitié, parce que certainement qu'c'est pas quelque chose qu'elle aime, la gamine. « Pourquoi t'as voulu devenir shérif ? » qu'elle demande soudainement, se laissant emporter par une curiosité naturelle, quand elle ne souhaitait pourtant pas se prêter au jeu des questions. Lentement, sa main qui escalade les contours de son visage pour mieux les apprivoiser, mieux les reproduire, quand il sera parti.

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

La jeune femme qui parait inaccessible et même si elle s’offre à toi cette nuit, sûrement qu’elle n’est pas du genre à faire dans le sentimental et dans l’instant ce n’est pas un problème.  Si tu avais été célibataire sûrement que pourrais souffrir de ce genre de séparation plus que nécessaire, même si tu ne risques pas de passer à autre chose facilement, tu le sais. C’est qu’il peut avoir le cœur tendre le shérif quand il veut et c’est sûrement son plus grand défaut dans une ville comme Exeter, ce n’est pas un secret. Les rêves pour des réalités, un sourire timide qui vient prendre place en silence alors qu’elle ne mâche pas ses mots la jeune femme. N’a fait aucune promesse de toute façon. Elle rapproche ton visage et tu regardes ses lèvres un instant, le souvenir de vos baisers qui vient te hanter alors que son odeur pénètre ton corps à nouveau. « Ce n’est pas toi qui devrais être jalouse, en ce moment. » Tu fais allusion à ta copine qu’elle ne connaît pas et pourtant même si elle sait que tu es en couple, doit se douter que tu n’approuves pas complétement ton incartade. Plusieurs minutes l’un en face de l’autre à se regarder et à discuter, comme pourrait le faire un couple juste avant d’aller dormir et d’une certaine façon, il faut l’assumer. Votre petit jeu ne peut pas durer éternellement. Elle attrape ton visage et t’oblige à la regarder une nouvelle fois, l’utilisation de la force qui te donner envie d’en faire ta chose à nouveau. Personne n’aime la violence autant que toi et pourtant personne ne le sait, c’est quelque chose dont tu ne pourras jamais vraiment parler. « Tu aimerais, avoue. » Qu’elle puisse se dire que tu es jaloux à l’idée qu’un autre homme soit dans ses bras et même si ce n’est pas complétement le cas, tu n’aimes pas cette possibilité. L’idée qu’elle soit à toi, ça te plait. « Ton corps me suffit. » Cette phrase que prend le temps d’analyser et de répéter dans ton esprit, comme pour en prendre pleinement conscience. Tu ne pouvais pas t’attendre à autre chose venant d’une inconnue rencontrée dans un bar, ce n’est pas souvent pour autre chose que le sexe. « On ne pourra pas se revoir, Lucy. » Elle te regarde et tu pinces légèrement les lèvres, ce n’est pas que tu ne veux pas, c’est simplement que tu ne peux pas. Si tu continues, il ne sera pas question d’une simple incartade, mais bien d’une tromperie sur le long terme et tu ne peux pas l’accepter. Tu devras tout faire, pour ne plus contacter la jeune femme et surtout pour ne plus jamais succomber à son charme. Ça semble compliqué comme projet.

Tu laisses la jeune femme te manipuler et retrouve une position assise sans un mot, sa poitrine qui rentre en contact avec ton torse et déclenche un léger souffle de bonheur. Cette sensation agréable qui ne te laisse pas indifférent alors qu’elle joue avec toi dans toute situation, avec tes pulsions et avec tes nerfs. Ce qu’elle peut être diabolique. Un interrogatoire ? C’est alors qu’elle pose elle-même une question alors qu’un sourire se dessine à nouveau. Il semblerait que l’interrogatoire aille dans les deux sens, ce qui n’est pas pour te déplaire, alors que tu conserves l’appuie sur tes coudes sans perdre la jeune femme des yeux. « Tu sais quoi. » Tu redresses le buste et vient te poser devant la jeune femme, une jambe repliée sous ton poids, légèrement en tailleur. « J’ai de quoi pimenter la suite de cette conversation. » Tu approches le visage et viens murmurer à la limite de ses lèvres sans l’embrasser, sans rentrer en contact direct avec ses lippes. Juste pour qu’elle puisse sentir ton souffle sur son visage, retrouver ton odeur et pour faire un minimum monter son taux d’hormone à nouveau. C’est important pour la suite. « Une question chacun notre tour, une seule pièce. Face ou pile. » Tu te penches en avant et attrape ton pantalon en frôlant la peau de la jeune femme pour réveiller ses sens à nouveau. Une main dans la poche de gauche avant d’en sortir une pièce de monnaie et de retrouver rapidement ta place. « Face, on répond à la question. » Tu approches un peu plus pour rendre le désir du baiser insoutenable et passe légèrement sur ses lippes en ouvrant la bouche juste assez pour montrer les canines. Le regard qui louche sur sa bouche. « Pile, un petit gage. Du genre.. Tes délicieuses lèvres entre mes cuisses. » Tu approches de son oreille et mordille son lobe doucement. « Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de ce qui pourrait me faire kiffer, tout de suite. » Comme une excuse pour ne pas arrêter complétement les hostilités, faire connaissance en ajoutant du sexe à tout ça, une belle façon de passer la meilleure nuit possible. Toute la nuit, tu l’as promis.

Tu reviens devant ses lèvres, un peu plus chaud que la minute d’avant, mais beaucoup moins que celle qui arrive. Tu veux surtout savoir si la jeune femme est joueuse, si elle est capable de tout et surtout de respecter son engagement. Si le destin veut qu’elle puisse en apprendre plus sur toi, tant mieux. S’il ne veut pas, tu n’auras qu’à prendre ton pied, puis se sera à la jeune femme de mettre en jeu quelque chose. Le risque de devoir répondre à une question sûrement personnelle te connaissant, mais avec 50 % d’obtenir tout ce qu’elle veut de toi si jamais la pièce ne le veut pas. En augmentant toujours la mise, avec des questions de plus en plus intimes et des gages de plus en plus imprévisibles. Pour savoir jusqu’ou elle peut aller, Lucy. Une véritable joueuse indomptable et terriblement sexy ou une belle parleuse qui après quelques positions sous la douche va se coucher avec veux qui n’aiment pas prendre de risques. Une touche de défis dans ton regard. Et une belle façon de pouvoir contourner sa question, n’a pas besoin de lui expliquer pourquoi tu es devenu chef de la police, quand on sait que presque personne ne le sait. Pourtant, tu veux bien répondre, si le hasard le veut. La pièce qui roule entre tes doigts, en attendant une réponse, un sourire malicieux sur le coin des lèvres déjà à imaginer qu’elle puisse perdre et te donner une nouvelle fois du plaisir. Tu n’attends que ça et c’est d’ailleurs pour ça que tu te trouves chez elle, pas besoin de le cacher. Tu lances finalement la pièce en l’air, la regarde voltiger et la réceptionne en cachant le résultat. « J’ai déjà hâte. » Joueur et taquin. Que tu murmures sensuellement à son intention avant de lever ta main pour observer le résultat.

1, 2 ou 3 : Face (Asta doit répondre à la question personnelle sans broncher)

4, 5 ou 6 : Pile (Lucy doit accepter la défaite et réaliser son gage)

Revenir en haut Aller en bas
The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2841
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Le membre 'Asta Blackwell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'dé à six faces' : 2

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

Les lèvres qui se découvrent en un fin sourire. Lucy ne se réjouit pas forcément de rendre jalouse l'autre. Elle ne la connait ni d'Ève ni d'Adam. Le concept, seulement, lui plait. Tu aimerais, avoue. Elle prend son temps, faisant mine de réfléchir, avant d'ancrer son regard dans le sien. « C'est vrai, qu'elle chuchote finalement, sincère, sans chercher à camoufler ses désirs, s'approchant de ses lèvres pour les frôler, et tu l'es ? » Ne l'embrasse pas, s'en retenant même si elle en aurait envie. Joue avec lui, comme toujours, comme pour pousser le jeu encore plus loin dans la provocation et l'insinuation. Ses mots lui arrachent un nouveau sourire, loin d'être vexée, qu'elle le défie de son regard. « Oh mais c'est qu'il est contradictoire, le shérif. » Se permet un rire cristallin, presque trop innocent, avant d'y mettre court d'un seul coup et d'attraper ses cheveux lentement entre ses doigts pour maintenir son visage en face du sien. « C'est toi, pourtant, qui as demandé : comment je fais pour retrouver une femme comme toi. » Lui répète ses propres mots, dans la voiture, avec assurance, en haussant les épaules comme si c'était une preuve irréfutable. Bien lui le flic, dans l'histoire, non ? Impatiente de voir sa réaction quand elle vient le prendre à son propre jeu, sûrement. À ne même pas savoir elle-même si elle souhaite le revoir réellement. Parce que ça briserait bien des règles, plus encore que celles qu'elle a brisé en l'amenant ici, en lui cédant autant qu'il lui a cédé. Parce qu'alors, ça ne serait plus pour une fois et qu'Lucy, elle n'est peut-être pas prête à affronter ça. Mais elle décide de ne pas se poser ce genre de questions pour le moment.

Assis presque face à sa face, elle cale un genou sur le sien, inquisitrice, curieuse de la suite. Pimenter ? En frémit déjà d'avance, ne reculant jamais devant un défi. Il vient frôler ses lippes et elle frissonne, avec l'envie démesurée de lui arracher un baiser bref à cet instant, mais sans doute que l'attrait de la provocation la retient. Il la frôle, elle le laisse faire, jouant à l'insensible bien que les frissons couvrant sa peau ne peuvent que la trahir. Patiente, elle attend, écoute, apprend les règles de ce nouveau jeu dans lequel elle ne s'imagine que gagner. Parce qu'elle ne perd pas, Lucy, jamais. Le regard qui louche sur ses lèvres en miroir au sien, à laisser échapper un soupir uniquement présent pour le déstabiliser, lui, quand il s'approche de son oreille. « Rien que ça ? T'es exigeant, dis donc. » Lui adresse un sourire taquin, sentant de nouveau la tension qui s'immisce en elle, à se demander si elle se lassera au bout d'un moment ou s'il y aura toujours cette attraction incommensurable entre eux. Il revient se placer devant elle et elle brûle d'envie de fondre sur sa bouche. Mais encore une fois, elle se retient. « Ok, ça me va. » Forcément, qu'elle accepte, déjà drainée par la provocation d'une nouvelle manche à leur partie. La pièce qu'elle suit des yeux tandis qu'elle virevolte entre eux, avant de revenir plonger son regard dans celui du shérif, amusée par la tournure que prend leur nuit. Sans vraiment savoir si elle a envie de répondre aux questions, toujours sur ses gardes, toujours à l'affût de ce qui pourrait se retourner contre elle à un moment donné. Elle pose ses mains sur ses cuisses, les faisant glisser le long de ses genoux jusqu'à l'intérieur de celles-ci, un sourire mutin au bord des lèvres. « Moi aussi, Asta. » Déjà hâte de commencer, de pouvoir lui poser des questions, de le voir perdre. Autant que perdre pied, s'il le faut.

Sa main qui s'ouvre, révèle le résultat, et que Lucy esquisse un sourire victorieux. La chance est de son côté, mais ça n'est que le début. « La chance est avec moi, tu vas devoir te passer de mes lèvres, on dirait. » Clin d'oeil provocateur, qu'elle incline la tête sur le côté en affermissant le contact de ses mains sur sa peau qu'elle froisse entre ses doigts en autant de caresses circulaires pour continuer de l'attiser toujours plus. « Alors, tu dois répondre. Qu'est-ce qui t'a poussé à vouloir devenir shérif ? » Ou flic, dans un premier temps. Le regard dévorant, en attendant qu'il réponse, qu'elle retire son contact sur ses cuisses pour tendre ses bras dans son dos et y prendre appui, la poitrine offerte devant lui dans une provocation de plus. Parce qu'elle ne s'arrêtera jamais. Tend la main pour lui prendre la pièce, la faisant rouler entre ses doigts en attendant sa réponse.
Puis, elle la lance en l'air à son tour et la garde prisonnière sur le dos de sa main en relevant son regard vers lui sans la soulever. « On va voir si tu as le droit de me poser une question. Ou si tu dois faire ton gage. » Pince les lèvres, faisant mine de réfléchir. « Et pour commencer, je me contenterai de tes mains, entre mes cuisses, » qu'elle articule lentement, d'une voix suave, l'électricité emplissant de nouveau l'unique pièce du studio, alors qu'elle soulève sa main pour dévoiler le résultat de cette nouvelle manche.

règles du jeu a écrit:
1, 2 ou 3 lucy doit répondre à la question
4, 5 ou 6 asta doit faire son gage

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2841
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Le membre 'Lucy Madsen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'dé à six faces' : 5

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Dans une ambiance aussi électrique, impossible de rester bien longtemps sans se tourner autour à jouer des mains sur la peau de l’autre avec pour seule objectif de faire céder son partenaire. C’est le genre de jeu dangereux que tu aimes pratiquer durant cette nuit avec la jeune femme rencontré quelques heures auparavant. Une touche de désir qui vient s’ajouter quand on connaît les circonstances de votre rencontre et surtout la suite des évènements. Ne rien savoir l’un de l’autre et ne parler qu’après le sexe en attendant que les corps puissent se reposer pour la suite des hostilités. Commence à te dire que c’est aujourd’hui qu’il faut s’y mettre et que se ne sera plus possible dans quelques années quand les cheveux blancs commenceront à arriver. Ne veut surtout pas penser à ça. Tu ouvres un peu plus les yeux alors qu’elle assume entièrement son envie de te voir jaloux, ce qui te fait sourire en silence. Elle approche pourtant jusqu’à déposer son souffle contre tes lèvres, à te demander si ce n’est pas le cas. Tu passes une main sur son visage et attrape son menton avec assurance pour l’obliger à te regarder et dépose un baiser rapide et contrôlé sur la commissure de ses lèvres. « Tu ne sauras jamais, belle brune. » Que tu murmures contre sa bouche avant de reculer la bouille en rigolant presque, aime ce genre d’activité qui s’installe avec elle, presque triste de devoir mettre tout ça sur le compte d’une seule soirée. Tu ne pourras jamais l’assumer, mais tu veux la revoir. Les visages qui ne peuvent se détacher, les mains incapables de quitter la peau de l’autre pour venir rallumer la tension dans plusieurs mouvements calculés. Le souffle qui percute les lèvres et le regard qui s’enflamme à la moindre caresse devant un jeu qui s’annonce et qui pourrait faire perdre le contrôler à l’un de vous. Une bonne façon d’en apprendre plus sur l’autre tout en continuant à se faire plaisir, ce qui est l’objectif de cette soirée après tout, il ne faut pas l’oublier. Et tu ne risques pas. « Je pense toujours que je ne trouverai jamais une femme comme toi. » Honnête comme toujours, mais être la meilleure chose qui te soit arrivé au lit, ce n’est pas suffisant pour être ton âme sœur et elle doit s’en douter. Tout rêve possède sa propre fin et le votre se terminera à la première lueur du soleil.

Elle passe sa main sur ta cuisse à plusieurs reprises sans savoir qu’elle aide la température à monter un peu plus vite à chaque seconde, tes paupières qui ne veulent pas dormir. Elles ne risquent pas de se fermer. Tu passes l’index sur sa lèvre inférieure en la dévorant des yeux pendant quelques secondes tout en murmurant non loin de son visage. « Exigeant, c’est le mot. Pourtant, tu n’as encore rien vu.. » Comme pour lui faire comprendre que la douche et la voiture, ce n’était que l’entrée laissant son imagination divaguer sur ce que pourrait être le plat de résistance. Attrape sa lèvre du bout des doigts pour venir ajouter calmement vers son oreille, joueur plus que jamais. « J’ai déjà des frissons à l’idée de me l’imaginer. » Elle accepte le jeu, tu n’attendais pas moins de cette jeune femme qui depuis le début de la soirée n’a pas eu l’occasion de te décevoir une seule fois. C’est une très bonne chose. « Moi aussi, Asta. » Un nouveau véritable frisson qui s’ajoute à la liste et se faufile le long de ton corps sans se soucier du reste. Ce qu’elle peut être attirante. Alors tu observes le résultat de la pièce alors qu’elle retombe et penche le visage sur le côté, la bouche ouverte. « Sérieux ?! » Comme indigné que le seigneur ne soit pas de ton côté, en cet instant. Tu as la confirmer en cette seconde que Dieu ne peut pas être de ce monde ou qu’il n’est tout simplement pas de ce monde pour laisser un frère dans le besoin. Tu régleras tes comptes avec lui, plus tard.

Tu lèves les yeux au ciel à sa remarque, mauvais perdant. Pourrait presque l’imiter pour lui montrer ton agacement, surtout quand tu sais à quelle question tu vas devoir répondre, n’arrive pas à mentir de toute façon. Trop honnête pour ça. Tu laisses une main passer sur son ventre et remonter doucement en profitant de la peau de la jeune femme et de sa chaleur en essayant de réfléchir à la meilleure façon de lui répondre. Tu comptes lui dévoiler une chose que tu n’as presque annoncé à personne, tout ça pour respecter un stupide jeu. C’est du Asta tout craché. « J’ai perdu deux membres de ma famille. » Tu mords ta lèvre, mais cette fois pour ne pas te mettre à pleurer alors que ce sujet n’arrive toujours pas à venir sous forme d’une anecdote. La vision du sang de tes parents dans la tête, qui ne pourra jamais s’échapper. C’est comme ça. Tu lèves le menton et regarde la jeune femme, cette fois avec assurance et une lueur sombre dans les pupilles, comme pour lui faire comprendre que tu es sérieux. « Je suis devenu flic, pour retrouver le fils de pute qui m’a tout pris. » Et le tuer. « Et le mettre en prison. » Premier mensonge de la soirée. Tu ne comptes pas le laisser vivre, c’est comme ça. Tu secoues la tête, maintenant Lucy sait qu’il faut répondre véritablement aux questions et que le mensonge n’a pas sa place dans cette soirée. La sincérité et le sexe, rien d’autre n’a d’importance en cet instant pour vous deux dans un magnifique mélange des deux. « Et pour commencer, je me contenterai de tes mains, entre mes cuisses, » Alors que la pièce retombe dans sa main, un sourire victorieux que tu peux voir sur ses lèvres avant de découvrir qu’elle gagne une fois de plus. Ce n’est pas possible d’avoir aussi peu de chance, avec une chance pareille tu peux être certain qu’Iris se trouve bien chez elle à cette heure est complétement seule.

Tu poses une main sur son genou dans le calme et approche ton visage de son oreille pour lui mordiller le lobe en chuchotant quelques fois contre sa tempe en prenant ton temps. « On dirait que le destin se trouve de ton côté. » La main qui quitte le genou pour glisser le long de sa cuisse s’attardant dans plusieurs mouvements répétés comme pour faire durer l’attente. « Je me demande bien combien de fois, je vais te faire jouir ce soir. » Les doigts glissant dans l’intérieur de la cuisse pour s’arrêter à l’entrée de son jardin secret, dessinant des cercles en contournant son intime. Plus joueur que jamais. « J’avais tellement de questions à te poser.. Il va falloir continuer à jouer jusqu’à obtenir ce que je veux, on dirait. » Que tu lâches en claquant presque de la langue avant d’attraper le lobe de son oreille avec tes dents, sauvage et doux à la fois. C’est ta main qu’elle veut, elle va l’avoir. Le pouce qui doucement passe la frontière pour donner un premier point de pression entre ses jambes, pour la faire basculer de l’autre côté et atteindre une nouvelle fois les bordures du plaisir. L’index qui rapidement s’invite à la partie, dans un jeu d’aller et de retour de plus en plus rapide entre les cuisses de la jeune femme. L’autre main qui attrape son visage pour l’obliger une nouvelle fois à t’observer, le regard qui se plante dans le sien une fois de trop. « Regarde-moi, que je n’en perde pas une miette. » Tu la regardes et plaque finalement tes lèvres sur les siennes pour étouffer son gémissement avant qu’il ne se termine, lui couper le sifflet pour qu’elle perde le contrôler. La main qui avec dextérité caresse et offre tout ce qu’elle désire. Lui mord la lèvre avant d’inviter ta langue à rejoindre la sienne. « La question ? » C’est à elle, mais sûrement qu’elle oublie déjà que le jeu continue alors que son souffle se perd contre ta bouche et se saccade à t’en faire frissonner d’envie. La pièce qui s’envole et retombe sur le lit, sous l’absence d’une main beaucoup trop occupé pour la rattraper. Le résultat que tu viens cacher avec ta seule main de libre. « Si je gagne, tu ne seras pas la seule à me regarder avec ce regard. N'oublie pas ton premier gage. » Alors que tu continues à jouer de tes doigts entre ses cuisses. Celui qu’elle te lance en ce moment-même et qui envoie un message bien précis. Prends-moi. Pas tout de suite que tu voudrais murmurer contre ses lèvres, bien trop intéressé d’aller voir ce qu’il se trouve derrière les portes du paradis.



1, 2 ou 3 : Face (Asta doit répondre à la question personnelle sans broncher)

4, 5 ou 6 : Pile (Lucy doit accepter la défaite et réaliser son gage)



Dernière édition par Asta Blackwell le Mar 16 Fév - 13:30, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2841
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Le membre 'Asta Blackwell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'dé à six faces' : 4

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

Elle ne saura jamais, vraiment ? Bien ce qui se dit dans son regard quand elle le fixe sans répondre. Le saura un jour. Fera tout pour, juste par curiosité. Penche la tête sur le côté de nouveau, de son petit regard presque enfantin, à demander avec innocence : « Ah bon ? Et c'est quoi, une femme comme moi ? » Se mordille la lèvre inférieure, sans savoir comment interpréter réellement ça, en ne sachant réellement pas ce qu'il entend par là. Elle sent ses doigts parcourir ses lèvres et le sourire qui s'étire sous le contact de son épiderme. Le laisse l'attraper entre ceux-ci, à frémir sous ses mots prononcés à son oreille. « Je sais, » qu'elle prétend pour les frissons, à s'imposer femme assurée du pouvoir qu'elle a sur lui. Sourit de sa défaite, sans aucune pitié, à attendre la réponse à sa question. L'écoute avec attention, la gamine, sans pourtant s'apitoyer sur son sort, quand elle n'a jamais voulu qu'on le fasse sur le sien. Lui offre une simple oreille, attentive à ses révélations, quand elle pensait poser une question qui n'était pas si intime que ça, qu'c'était juste un choix de vie comme un autre, à croire que rien n'arrive par hasard. Peut-être que s'il n'avait pas eu ces pertes, il ne serait pas devenu flic. Peut-être qu'il n'aurait pas été là dans ce bar ce soir. Peut-être qu'ils ne se seraient jamais croisés. N'croit pas au destin pour autant, Lucy, à plus fabuler qu'autre chose. « Le mettre en prison ? » qu'elle s'étonne pourtant, sans pouvoir s'empêcher de réagir, les yeux plissés, comme réellement choquée. « Tu devrais le buter, plutôt. » Parce que ça lui semble être un juste retour des choses. Qu'la justice, Lucy, elle n'y a jamais cru, bien qu'elle se garde de le crier devant un représentant des forces de l'ordre du pays, certainement. N'ont jamais rien su faire, les flics. Ceux qui la chopaient dans la rue pour une ou deux poubelles embrasées, qu'elle avait beau leur crier qu'elle était battue sous son propre toit qu'ils l'y ramenaient de force sans même l'écouter. Alors Lucy, n'leur a jamais fait confiance, aux flics, à la justice, à n'pas pouvoir se dire que chacun reçoit sa pénitence un jour ou l'autre, persuadée qu'il faut se faire justice soi-même, toujours. Garde bien son point de vue là-dessus, pourtant, à baiser le museau en jetant la pièce à son tour.

Et la chance lui sourit une deuxième fois, toujours assise en face de lui, qu'elle vient légèrement écarter ses jambes pour les glisser de chaque côté du corps d'Asta, en même temps que ses doigts trouvent déjà leur chemin sur la peau de ses cuisses. « On a de la chance de pouvoir s'le permettre autant de fois qu'on le veut, nous. » À le taquiner, le provoquer, comme pour lui dire qu'y a bien un moment où son corps à lui fera défaut, quand l'sien ne lâchera pas prise. Qu'y a bien un moment où il sera épuisé, qu'il ne pourra plus. Afficher un sourire grisant par la victoire, à s'être totalement prise au jeu du dé, bien contente en plus d'esquiver la question. La curiosité titillée pourtant, à se demander quelles peuvent bien être toutes les questions qu'il voudrait lui poser, peu décidée à se dévoiler en toutes situations, encore plus une comme celle-ci, trop inédite pour elle, où elle nage dans un nouveau qu'elle appréhende encore mal malgré l'assurance affichée. N'peut pas réagir à ses mots pourtant, l'antre déjà atteinte par sa main qui s'y faufile avec habileté et expérience, n'peut pas lui retirer ça, à Asta. Un premier gémissement, presque de surprise, quand son corps s'ouvre à son entrée, qu'elle laisse son visage être guidé vers le sien pour plonger son regard électrique dans le sien. Les lèvres prises en otage, à étouffer les soupirs directement contre elle, son bassin qui s'enclenche en mouvements désordonnés sous sa main, comme pour la pousser à aller plus loin, à prendre plus d'assurance encore, l'intimité confiée à ses soins quand sa poitrine vient se coller à son torse. L'embrasse franchement, sans pudeur aucune, à se tortiller autour de lui, sans retenir les plaintes qui s'échappent de ses lèvres en buée opaque.

N'abandonne pas, le flic, à vouloir enchainer alors qu'elle est toujours fermement accrochée à lui et au plaisir qu'il fait de nouveau grimper avec tant d'aisance. Etend ses bras derrière-elle, la tête qui se rejette en arrière, gorge offerte en s'arrachant à son regard, et pourtant, c'est au moment où elle sent son corps se tendre et appréhender le point de rupture qu'elle recule son bassin d'un seul coup, s'extirpant à sa main, le regard provocateur de plus belle, le souffle encore court pourtant. « Faut pas tout donner tout d'suite, » qu'elle se justifie en affichant un sourire carnassier. À se brimer volontairement, tout en s'disant bien qu'ça ne pourra que l'échauffer un peu plus à l'idée qu'elle ait elle-même écourté son propre plaisir, comme pour lui dire essaie de m'y emmener encore une fois, à se jouer maîtresse de son apogée, de son corps, à ne pas vouloir abandonner la bataille. Considère la pièce et sans un mot, qu'elle se rapproche de lui, féline, à s'approcher de lui en posant un doigt sur son torse pour le faire basculer sur le dos. Le regard enflammé qui s'ancre dans son regard avec témérité, à lui montrer qu'elle n'a pas peur, qu'rien ne lui fait peur. Approche alors ses lèvres de ses cuisses, à les y déposer en descendant toujours plus en leur creux pour le faire languir quelques secondes cruelles, avant de les refermer sur son entrejambe lentement. Prend son temps, à le parcourir tout entier pour réveiller l'animal sans vraiment l'emprisonner. L'attrape d'une main à la base, pour une meilleure prise, avant d'entrouvrir enfin les lèvres dessus. La bouche qui l'entoure, à relever les yeux, sauvage, pour le dévisager pendant les caresses engagées, à le défier du regard, à s'appliquer à la tâche. Et pourtant, comme avec elle, qu'elle se redresse vivement quand elle sent la tension approchée de l'apogée, à se passer un coup de langue sauvage sur le bord des lèvres sans détacher son regard du sien. « Tu crois pas que j'vais finir le dernier round si vite, quand même ? »

Et lascive, qu'elle remonte contre son corps en se couchant sur lui, à bien rapper sa peau contre la sienne, que leurs bassins reviennent presque se coller d'eux-mêmes, comme s'ils y étaient aimantés. À se mouvoir contre lui lentement, lui prendre la pièce des mains et la jeter au-dessus de son torse pour la rattraper au creux de sa paume. Le regard jouant des fournaises appartenant à l'enfer même, qu'on se demande quand elle pourra s'arrêter, lancée de si bonne façon, à le courroucer de ses yeux enflammés. « T'as préparé ta question ? » Tend la nuque pour venir presque déposer ses lèvres contre les siennes. « Parce que le gage, c'est ta bouche aussi, cette fois. » Hausse les épaules, presque désinvolte. « Enfin, si t'arrives encore à te contenter de ça... » qu'elle chuchote contre ses lèvres sans l'embrasser, avant de plaquer brusquement sa main contre son torse, pour y dévoiler la pièce, sans regarder, qu'elle lui arrache un baiser ardent, quand la passion la pousse à onduler son bassin contre le sien.

règles du jeu a écrit:
1, 2 ou 3 lucy doit répondre à la question
4, 5 ou 6 asta doit faire son gage

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
The Black Parade
- you're dead and gone -
The Black Parade
damné(e) le : o02/05/2019
hurlements : o2841
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Le membre 'Lucy Madsen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'dé à six faces' : 3

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Ce n’est pas simple de répondre à ce genre de question surtout quand on sait que chacun possède un côté qui peut se montrer fascinant quand on sait l’exploiter et le mettre en avant. Si on prend le temps de fouiller à l’intérieur même de ton âme, on peut apercevoir combien tu pourrais te perdre dans une sincérité qui défi la loi universelle même. Le sens de la justice et de l’amitié, ne laissera jamais quelqu’un dans le besoin peu importe qui est cette personne, n’a pas l’habitude de baisser la tête pour faire l’aveugle quand il se passe quelque chose. Depuis toujours. Tu ne sais rien de Lucy et pourtant l’évidence qui arrive jusqu’à ta bouche alors que tu viens répondre doucement à sa question avec une touche de passion dans le son de ta voix. « Une femme capable de me faire perdre mes moyens. » En cet instant, c’est ce qui arrive et tu n’as pas le moindre moyen de fuir cette vérité alors tu prends les devants et vient l’assumer à voix haute. « Une femme qui utilise son corps aussi bien. » Que tu rajoutes alors qu’une main passe sur sa joue avec délicatesse, presque pour marquer une pause avant la tempête qui arrive. Elle sait et c’est ce qui en fait une personne aussi spéciale et désirable. Rien n’est plus agréable à regarder qu’une femme ayant conscience de son propre charme. La conversation se continue et les heures commencent à passer sans votre consentement alors que votre bulle protectrice ne cesse de vous couper du reste du monde. C’est alors qu’arrive le sujet de l’archange l’espace d’un instant et le conseil de la jeune femme qui arrive jusqu’à tes oreilles. Tu plisses les yeux et penche le visage dans sa direction avec un regard qui envoie un message différent de ce que tu vas lui dire. « Ce n’est pas à moi de décider s’il doit vivre ou mourir. » Tes yeux sombres comme une flamme qui se libère et qui transmet à Lucy à quel point tu mens en cet instant. Il suffit de te regarder pour comprendre que jamais tu ne pourras le laisser vivant, mais que tu n’as pas le droit non plus de le dire ouvertement. Tu restes un policier et pourrait perdre ta place si quelqu’un t’entend dire ce genre de choses.

C’est alors que le sujet quitte cette pièce comme s’il n’avait jamais eu sa place dans cette conversation laissant place à un premier véritable gage, celui de se faufiler entre ses cuisses. Pendant de longues minutes tu prends le temps de t’exécuter avec soin et dextérité en profitant de chacun de ses réactions, de son souffle qu’elle ne peut faire taire. Ce besoin de remuer le corps comme s’il elle n’avait pas eu sa dose d’Asta pour la soirée, à croire qu’elle est infatigable. Indomptable. Qu’est ce que tu aimes ça. Tu arrives à sourire malgré la concentration à sa remarque, c’est vrai que les femmes possèdent cette chance sans que tu puisses même comprendre de quoi il est question. La troisième fois sera la dernière pour toi, tu n’es pas un robot et malgré la tension du moment ne pourra plus tenir très longtemps. Elle t’aura entièrement vidé de ton énergie laissant une marque indélébile sur le corps qu’il ne sera pas simple d’enlever. Sa bouche qui percute la tienne alors qu’elle tremble de plaisir sous ton contrôle à en perdre presque la tête alors qu’elle se recule au dernier moment pour ne pas céder devant les mouvements de ta main. Un sourire de victoire qui s’offre à toi, encore quelques secondes et il ne resterait plus rien des râles de la jeune femme. Il faut croire qu’elle commence à se faire à toi et à tes pratiques, ce qui n’est pas là pour te déplaire. C’est même tout le contraire.

« Faut pas tout donner tout d'suite, » Tu approches de ses lèvres sans t’en emparer un léger rictus sur le coin des lèvres à sa remarque, pour venir l’embêter à ton tour. Il faut croire que c’est la nouvelle mode entre vous deux pour la soirée et que ça ne risque pas de se terminer. « Tu m’enlèves les mots de la bouche, quoi que la tienne risque d’être occupée dans pas longtemps. » En observant le résultat du prochain pari le souffle court à l’idée de recevoir ta récompense, le regard gourmand qui se pose dans celui de la jeune femme. Tu tombes sur le dos et grogne presque de surprise à te laisser surprendre par chaque geste de la jeune femme qui trouve le meilleur moyen de pimenter votre soirée. Les lèvres sur tes cuisses à t’en rendre complétement dingue alors qu’elle laisse s’impatienter ton corps. Sa bouche qui glisse envieuse et qui s’empare finalement de toi au même moment, tu fermes les yeux et ouvre légèrement les lippes sans pouvoir contenir intégralement ton plaisir. C’est à croire que tu n’avais jamais rencontré une femme capable de le faire comme elle, à ne plus savoir si elle n’est juste pas tout ce que tu désires et c’est tout. Elle lève les yeux dans ta direction alors que tu ouvres les paupières et baisse le menton pour l’observer, elle aime te défier et te faire comprendre que c’est elle qui mène la danse. Que ton plaisir ne vienne de personne d’autre et qu’il lui appartient en cet instant. Une main passe dans ses cheveux tendrement et les doigts commencent à se serrer avec envie sans que tu ne puisses la perdre des yeux. « Indomptable, mais aussi gourmande. » Que tu puisses rajouter à la liste en mordant ta lèvre oubliant presque votre petit jeu alors que ton autre main se plaque contre ta bouche pour étouffer un gémissement. Celui qui pourrait précéder l’apogée du plaisir, mais elle se retire et glisse le long de ton corps pour ne pas te laisser arriver trop vite. Bonne initiative même si tu râles presque contre ses lèvres.

Elle se couche sur toi et passe sa langue sur ses lèvres, commence à se remuer comme sur le point de perdre le contrôler. Tu n’es pas le seul qui veut tout envoyer pour commencer et terminer le round final, celui qui ne devrait pas durer longtemps alors que vous êtes déjà sur le point de céder sous le désir l’un comme l’autre. Trente secondes, c’est tout ce que tu pourras donner avec autant d’excitation juste avant que ton corps ne cède, mais sûrement les trente meilleures secondes de sa vie. Elle balance la pièce au plafond et tu ne regardes même pas le résultat, ne comprend presque plus ce qu’elle dit alors que sa peau te demande à chaque seconde. C’est qu’elle cherche à se mouvoir contre toi de cette façon, sa nudité qui se montre à toi entièrement pour te donner envie de déraper une nouvelle fois. Et le pire, c’est que ça fonctionne alors qu’elle sort la phrase de trop, celle qui te fait complétement quitter le jeu sans la moindre hésitation. Et il faut croire qu’elle ne tient plus, alors qu’elle plaque ses lèvres contre toi sans regarder le résultat. La pièce qui traverse la pièce d’un geste bref alors que tu attrapes la jeune femme par les hanches et l’oblige à se coucher sur le dos. Tu grimpes sur elle en écartant ses cuisses trouvant le chemin en elle sans problème, habitué à son corps maintenant. Tu faufiles tes doigts entre les siens et capture ses mains au-dessus de ses épaules et l’embrasse en capturant sa langue de la tienne pendant plusieurs secondes. Ne peut plus attendre, pour le round final. Le plus court, mais le plus explosif de tous. Tu serres ton emprise et plante presque tes dents dans son cou en lui donnant une série de coup de bassin, intenses et inarrêtables. Ton corps arrive à tenir pendant presque une minute, l’ultime râle qui se perd dans son cou alors qu’il n’était plus possible d’attendre plus longtemps. Le plaisir comme tu ne l’avais jamais vécu alors que ton corps lâche sur celui de la jeune femme, le souffle impossible à contrôler contre sa peau transpirante et brûlante. « Lucy.. » Tout ce que tu arrives à dire alors qu’en cet instant, seul son prénom compte.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

La description semble lui convenir, quand elle accueille sa réponse avec un sourire malicieux, enregistrant les mots. Ainsi, elle est capable de lui faire perdre ses moyens. Se demande bien jusqu'à quel point, Lucy, à passer sa langue sur le bord de ses lèvres dans l'excuse de les humidifier, que les confessions s'annoncent plus intimes qu'elle ne l'aurait cru. Et il n'a pas besoin de préciser le fond de sa pensée. Lucy le lit, au fond de ses yeux. Comprend qu'il ment, qu'il est d'accord avec elle et certainement ne peut-elle pas comprendre que son statut l'empêche même de le dire mais pas de le penser. Et comme s'il lui avait avoué être d'accord avec elle, qu'elle continue dans ce sens. « Lui s'est bien permis de choisir. » Se demande qui il a perdu. Des frères, des soeurs, des parents ? Ne lui demande pas, pourtant, à vouloir savoir sans vraiment être certaine qu'il est bénéfique pour elle d'en apprendre plus sur lui, surtout de ce côté-là. Persuadée que chaque révélation ne la gardera que plus prisonnière envers lui, si un jour ils viennent à se revoir. Car elle en est persuadée, la gamine. Que cet épisode ne va pas être un fait unique. Peut le sentir, comme si le lien qui les unissait était palpable et apparaissait réellement à ses yeux comme un fil tendu entre lui et elle. S'attèle à son gage avec sérieux et provocation pourtant, à tenter de le mettre dans le même état si enivrant qu'il l'a lui-même emmenée juste avant. S'applique, avec lenteur et assurance, qu'on pourrait la croire expérimentée comme si elle était bien plus âgée, quand Lucy ne l'est pas tant que ça, finalement. Gourmande, certainement, du jeu, de la victoire, du défi qu'il représente à lui seul. S'dit bien que c'est pas donné à tout le monde de se taper un shérif dans sa vie, encore moins un shérif déjà pris.

L'entendre se retenir en plaquant sa main contre sa bouche lui arrache un rire bref et indécent, quand elle remonte contre lui, féline, qu'il vient grogner contre ses lèvres toute la frustration que le fait qu'elle écourte ses caresses lui provoque. Souhaite le pousser au vice, à la tentation, veut gagner encore une fois, l'emmener à ne plus pouvoir résister, à lui céder. L'embrasse pour cette simple raison, pour le pousser à bout, sans pouvoir nier pourtant qu'elle en crève d'envie elle aussi, le corps ondulant contre le sien dans le besoin irrépressible de fusionner de nouveau, comme une junkie en manque de sa dose, quand la frontière entre raison et folie semble si mince. D'un geste brusque, la pièce qui vole sans qu'elle ne se soucie de savoir où, et qu'elle se retrouve sur le dos en une fraction de seconde. Le corps qui se cambre, l'appel indécent poussant le vice, à lui faire comprendre ce qu'elle veut sans qu'elle n'en ait besoin pourtant, persuadée qu'il est dans le même état qu'elle et que le jeu, finalement, elle l'aura gagné ainsi. En le poussant à céder à ses pulsions. Un hoquet sonore s'échappe de ses lèvres quand il revient en elle avec trop de facilité, comme si leurs corps se connaissaient déjà par coeur, l'intense satisfaction qui crispe ses muscles en salves brûlantes, les mains qui se remontent par les doigts qui s'entrelacent. N'a pas tellement l'habitude de ces gestes, Lucy, encore moins pendant l'acte. N'en dit mot, pourtant, à le laisser faire quand la perspective d'être prisonnière la dérange assez pour qu'elle se débatte légèrement, à soupirer contre sa tempe quand il enfouit son museau dans sa nuque. À finalement se débarrasser de l'entrave de ses doigts pour libérer ses mains qui viennent s'enrouler autour de sa nuque pour le garder au plus près d'elle, pour ne plus qu'il s'en éloigne. Les griffes qui s'acèrent, à griffer son dos, la raison qui s'éloigne de plus en plus, qu'elle s'abandonne entièrement aux mouvements, que les secondes se crucifient en heures falsifiées par leur intensité. Les yeux qui se ferment presque sous les paupières grisées de plaisir, soumise à ses reins, entre quelques « Encore, », des « Plus vite, » quand elle attrape soudain son visage entre ses mains fermes.

Ancre son regard dans le sien, à aligner les regards dévorés par le vice, que la clarté de ses prunelles semble obscurcie, à vouloir le regarder quand vient la rupture, que les muscles se rétractent pour se relâcher en spasmes incontrôlés, son regard qu'elle piège dans le sien en murmurant son prénom une ultime fois. Le souffle qui peine à se récupérer, les idées embrumées par l'apogée finale, le dernier round venu les terrasser, tant elle que lui. Son prénom qui résonne à ses oreilles, les muscles qui se relâchent lentement alors qu'elle halète encore contre ses lèvres. « Tu n'pourras pas, » Je n'pourrai pas. La salive qui s'avale en entractes dans sa gorge sèche, qu'un sourire malicieux revient soulever le coin de ses lippes, la carne encore parcourue de ce courant électrique particulier. « Me résister. » Te résister. Ne sait pas combien de temps ils restent comme ça, les corps unis, coeur contre coeur quand elle sent tambouriner le sien contre sa poitrine, puis contre son torse, à s'échanger des battements désordonnés comme ils le font avec leurs souffles emmêlés par la proximité de ses lèvres. Plante un baiser claquant contre sa bouche avant d'enfoncer sa tête dans l'oreiller, à le laisser prendre son temps pour qu'il se retire. Vient alors se redresser, lentement, en prenant son temps, avant de venir récupérer ses jambes pour s'installer en tailleurs. Attrape son paquet de cigarettes, joue du briquet qu'elle cherche entre les draps froissés de leurs ébats, l'allure toujours assurée et détendue, comme si c'était normal comme moment, comme si elle en avait l'habitude quand elle n'peut pas lui avouer qu'il est bien un des seuls à avoir atteint son lit, à l'avoir eu elle, ici. Soupire avec plus d'aise, le souffle qui se recompose dans ses poumons qu'elle fait crépiter sous le tabac, à lui offre un sourire innocent, rôle parfait pour elle et son minois juvénile, qu'on pourrait la croire parfaitement sincère si elle ne lui avait pas montré à trois reprises qu'il ne fallait pas s'y tromper. Appuie ses bras derrière elle pour s'y reposer, la tête qui se penche, les lèvres qui s'enroulent autour du filtre pour cracher toute la fumée dans sa direction. « J'dois quand même avouer que tu rivalises avec les meilleurs. » Peut pas clairement lui dire qu'il se place même en haut d'la liste, à n'avoir jamais vécu de nuit pareille, Lucy. L'interrogation au fond des yeux, taquine, à comme vouloir entendre la réciproque s'amener, à pouvoir se flatter que du haut de ses vingt-trois années, elle aurait réussi à faire vivre quelque chose d'inédit pour un homme, pour le shérif de cette ville qu'elle exècre. Se rapproche de lui, féline de nouveau, son genoux qui se pose contre sa peau comme si elle ne voulait pas le laisser loin trop longtemps. « Est-ce que Monsieur Blackwell est repu ? » qu'elle susurre avec un minois froissé par un sourire presque angélique, toujours ce feu au fond des yeux, à repousser les interrogations qu'elle sent s'amener. Celles qui voudraient bien se demander comment il a fait, qui il est, pour bouleverser comme ça les règles qu'elle a établi, à créer ce lien tangible quand elle ne voyait l'attraction des corps comme un moyen comme un autre de dérober quelque chose à l'autre, quand elle se sent presque plus volée elle-même que l'inverse, à cet instant.

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Tu as souvent regardé la profondeur transparente de l’océan, le bleu qui n’est pas vraiment présent et qui pourtant offre une ambiance parfaite pour se questionner sur le monde. La question qui revient le plus souvent. Quel est l’objectif de l’humanité ? Vivre pour apprendre qu’il devra mourir dans plusieurs années sans savoir quand et même comment, dans l’attente de retrouver le néant sans se rendre compte qu’il l’épouse. Ne plus jamais revenir et ne plus rien ressentir en pensant que la souffrance d’un cœur qui se brise est plus importante que la seconde qui précède le trépas. Prendre une inspiration et ouvrir les yeux pour en profiter pleinement, cherchant de quelle façon l’expiration pourra être tout autant agréable qu’à son commencement. L’âme qui veut se venger alors que tu donnerais tout pour retrouver ceux qui sont morts à ne pas comprendre qu’il te reste tellement de personnes à aimer. Regarder en arrière et oublier l’avenir. Oublier quand le regard d’Iris vient se poser sur toi pour enflammer ton cœur à l’idée d’y déposer une marque éternelle qui ne pourra jamais s’oublier même perdue dans le cosmos. La famille qui représente absolument tout et qui passe son temps à trouver des excuses pour se détruire, pour s’empêcher de s’aimer les uns les autres dans une multitude de mauvaises réactions. Des mots que personne ne pense, surtout quand tu essaies de remonter le moral à Soledad qui ne sait pas ce qu’elle fait. Dante qui ne pense pas, qui ne sait pas vivre. Personne ne se demande comment va Asta. Il règle tout, il sait tout. Et pourtant, il ne sait rien. Il souffre. Tu souffres. De ne pas voir l’essentiel, de ne pas pouvoir parler et te confier. La responsabilité d’un homme de ton rang, celle de ne pas avoir le droit d’être faible. C’est dans ce moment de doute, de souffrance que tu trouves les bras de cette jeune femme le temps d’une nuit. Que vos ébats depuis quelques heures dans l’intimité des murs, ne peuvent se cacher à chacun de vos mouvements. Le corps qui ne peut s’arrêter tant le plaisir est grand alors qu’une sensation unique remonte le long de ton abdomen. La chaleur de vivre un instant qui ne pourra jamais se perdre dans les tréfonds des abysses, tu pourrais y penser pendant des années sans grand étonnement. Le sujet de l’archange qui sans un mot n’était plus dans l’esprit, incapable d’en parler plus longtemps avec une inconnue. Et pourtant, quelle délicieuse inconnue. La peau qui se fige à l’apogée du plaisir et l’espace qui ne se contrôle plus dans un début de convulsion qui se termine rapidement au coin même de ses cuisses. Le souffle final qui rentre en contact avec son cou, la victoire au bout des lèvres alors que les paupières se ferment de fatigue.

Elle n’a rien perdue de votre final à vouloir plonger ses yeux dans les tiens pour donner plus de profondeur à vos mouvements, à votre passion. Tu reprends tes esprits en silence alors qu’elle fait sûrement de même, c’est que tu pourrais rapidement devenir accro à cette femme sans même le demander. Juste parce qu’il ne sera plus possible de s’en séparer, votre tension naissante bien trop ancré pour pouvoir s’échapper. Son souffle qui se perd alors que vos lèvres ne peuvent s’éloigner même après le gong final, elle te provoque une nouvelle fois et déclenche un autre sourire sur tes lippes. « Essaie de m’oublier, après ça. » Que tu murmures contre sa peau avec le regard intense, comme si tu savais qu’elle ne pourrait pas le faire aussi facilement. Quoi de plus normal après une soirée pareille pour elle comme pour toi et tu le sais. C’est alors que tu prends le temps de t’enlever et te pose sur le dos alors qu’elle attrape ses cigarettes dans le calme, comme si tu allais prendre tes affaires et ne plus jamais revenir. Elle voulait que tu restes pour la nuit et tu comptes le faire même si demain tu devras disparaitre et ne plus jamais remettre les pieds ici. Le faire pour Iris. La jeune femme dévoile un compliment qui te fait ouvrir les yeux dans sa direction comme pour essayer de venir confirmer que cette phrase vient véritablement d’elle. « Tu es pas mal non plus. » Un mince rictus pour lui faire comprendre que pas mal est un terme bien faible pour donner une bonne description de cette soirée et de vos ébats. Magique serait un terme plus approprié. C’est même certain. Elle s’approche à nouveau et te pose l’ultime question, tu l’attrapes par la nuque et l’oblige à s’approcher pour t’embrasser avec fermeté avant de lâcher prise, laissant la jeune femme terminer sa cigarette pour te rejoindre. « Je ne serai jamais rassasié. » Sa tête qui vient se faufiler contre toi dans un échange de baisers, les mains qui passent sur la peau alors que les paupières ne peuvent plus tenir. Son odeur qui s’invite et son souffle qui se fait intense alors qu’elle s’endort après plusieurs longues minutes de passion. Sa respiration qui se perd contre ton torse alors que tu laisses le néant prendre possession de toi, quelques secondes seulement après elle.

La première lueur qui pénètre la pièce vient se poser sur ton visage, les paupières qui s’ouvrent doucement ayant oublié pendant un instant avant de se souvenir de tout. Le visage de la jeune femme dans ton cou alors que tu essaies de trouver un moyen d’observer l’heure, obligé de faire du bruit alors que ton regard revient sur Lucy, les yeux ouverts qui t’observe finalement. C’est une situation spéciale, cette impression d’avoir passé une nuit en couple et de devoir partir bientôt travailler pour la retrouver ce soir, mais ce n’est pourtant pas le cas. Tu as sûrement déjà loupé le début de journée et si tu n’avais pas été le patron, tu aurais des comptes à rendre. Tu n’as vraiment pas d’horaire en ta position de shérif, mais n’arrive que très rarement plus tard au bureau, il faudra trouver une bonne excuse à sortir, surtout avec Nox qui n’en manquera pas une miette. Ne peut pas lui avouer que tu viens de tromper ta copine, même si elle ne porte pas encore ce nom. Sans un mot tu poses le visage à nouveau sur le matelas en te tournant sur le côté pour la regarder quelques secondes. Le temps de se réveiller, le temps de se remettre après une nuit pareille. « Tu veux me voir partir, Lucy ? » Le cœur qui tremble presque à l’idée qu’elle puisse le demander, qu’elle puisse le vouloir. Magnifique dans les draps, le visage sur le côté à plonger ses pupilles dans les tiennes. Tu ne veux pas quitter ce lit. Ne pense qu’à retrouver ses lèvres et pourtant tu vas devoir prendre tes affaires, partir et ne plus jamais revenir.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

asta & lucy / janvier 2021
don't tell the police we're here.

Pas mal ? Elle lui adresse un sourire malicieux. Comprend bien là que c'est l'oeuvre de la fierté. De n'pas pouvoir lui avouer qu'elle aussi a été l'une des meilleures. Ou la meilleure, de toute ? S'demande quel âge il a, à cet instant, à l'observe sous ses cils qui papillonnent. Quelques années de plus qu'elle, sûrement. Jeune pour être shérif, ou peut-être que c'est juste parce qu'elle n'est rien. Qu'elle nourrit et promène les chiens qu'personne ne veut. Les errants, les malades, les agressifs. Ceux qu'on a abandonné déjà trop d'fois. Ceux qui lui ressemblent bien plus qu'tous les êtres humains qu'elle croise sur son chemin. Surprise, elle le laisse la prendre par la nuque sans chercher à résister, à frémir contre ses lèvres lors du baiser qu'il lui arrache, alors qu'elle finit sa clope pour l'abandonner dans le cendrier sur la table de nuit. Vient se glisser contre son corps, le menton qui s'abandonne sur son torse quand elle tente de le regarder. « Alors ça tombe bien... » qu'elle souffle, dans une idée de moi non plus qu'elle ne formule pourtant pas, assaillie d'une fatigue soudain profonde qui la prend au dépourvu. Aurait voulu profiter encore, Lucy, se demander à quoi aurait ressemblé le reste de la nuit maintenant que les chairs se sont épuisées l'une contre l'autre. Elle trouve encore la force de tendre la nuque, lui arrachant quelques caresses au bord des lèvres, quelques échanges de salive, quelques baisers qui se meurent au fur et à mesure qu'elle perd pied et que le sommeil l'attrape.

Sous sa tempe, ça remue. Elle peine à s'arracher à sa torpeur nocturne, Lucy, quand les paupières encore closes discernent les rayons qui essaieraient bien de les tirer de ce rêve. Avant d'ouvrir les yeux et de trahir son réveil, elle reste figée. Elle sent sa respiration contre elle, son corps contre le sien et elle se rend compte, Lucy, qu'elle n'a jamais passé de nuit avec quelqu'un comme ça. Pas avec un homme, en tout cas. Les rares conquêtes qu'elle peut échelonner en appétit vorace se voient vite raccompagnées à la porte et à la limite, la nuit se passe dans une chambre de motel défraichie. Pas comme ça, pas chez elle, pas dans son lit, pas avec le shérif de la ville, pas après avoir fait l'amour trois fois comme des animaux qui ne pouvaient se retenir, qui en avaient besoin. Elle se demande aussi quelle heure il est, elle est de l'après-midi aujourd'hui, pas de stress à avoir mais elle finit tout de même par ouvrir ses grands yeux clairs quand elle le sent remuer et qu'elle déplace sa tête de son torse à son oreiller. Il s'occupe de l'heure, elle n'a pas encore dit un mot, à l'observer de dos avant que leurs regards ne se croisent et qu'elle soit saisie d'un frisson qui lui raidit l'échine. Parce que dans tout l'inédit d'une telle scène, pourtant, elle se sent à l'aise, comme si c'était normal, comme si c'était naturel. Comme si elle avait le droit de s'y habituer.

Lentement, qu'elle relève la tête pour l'appuyer sur sa paume ouverte, coude contre le matelas. « Est-ce que ça change quelque chose, ce que je veux ? » qu'elle chuchote avec un rire presque enfantin, trop en décalage avec son comportement de la veille, peut-être. En s'aidant de ses bras, qu'elle se traine un peu plus près de lui, une main qui se dépose sur sa cuisse. « Est-ce que tu resterais... qu'elle souffle contre la peau de son épaule où ses lèvres viennent s'échouer en quelques baisers brûlants, si je répondais non ? » Le ton innocent, le sourire angélique suspendu aux lèvres, qu'elle se redresse complètement pour se retrouver assise, ses cheveux ébouriffés lui donnant un air plus taquin encore. Les doigts qui viennent gravir les côtes, lentement, et sa tête qui vient vampiriser son menton, s'approchant de ses lèvres avant de s'esquiver, se déposant sur sa gorge dans un souffle brûlant. « Est-ce que tu partirais, qu'elle reprend en ancrant son regard dans le sien avant de lui faire un clin d'oeil et de se lever, le laissant comme ça, si je te disais que oui je voudrais que tu t'en ailles ? » Hausse un sourcil, légèrement provocatrice, sans donner de réponse claire pour autant, en attrapant une chemise de nuit légère qu'elle enfile promptement, sans plus s'habiller que ça. Postée devant le lit comme si elle avait le contrôle, elle le dévisage lentement, un air assuré lui mangeant le visage. « J'imagine que t'as le temps pour un café. » S'dit bien qu'le shérif décide de son horaire. Croise les bras sur sa poitrine en s'approchant de lui lentement. « Ou bien, peut-être que c'est toi, qui veux partir, Asta. » Sourire malicieux, quand elle vient attraper son visage entre ses mains pour s'emparer de ses lèvres, avec bien plus d'ardeur que son comportement calme ne laisserait supposer. S'y arrache au bout d'une dizaine de secondes dorées, le nez qui se plisse. « Sucre et lait ou il est plutôt café noir, le shérif ? » qu'elle demande, un sourcil haussé, le regard taquin alors qu'elle recule pour finalement lui tourner le dos et rejoindre la petite cuisine ouverte où elle commence à faire chauffer la machine modeste qui déconne un peu, qu'elle tape dessus du plat de la main pour la réveiller, à tourner son regard vers la fenêtre, où les rayons du soleil tentent d'éclairer la pièce, d'éclairer leur pêché, d'éclairer la scène de crime qu'ils ont provoqué, celle où une partie de lui et d'elle a été condamné à perpétuité. Parce qu'elle le sait, Lucy, elle le sent. Qu'y a bien quelque chose de lui qui va rester arrimé à sa peau. Flippera plus tard, qu'elle se dit, la gamine, à poster une tasse, une main sur la hanche en attendant que le café coule sans se retourner vers lui, comme si ça pouvait se lire à même son épiderme.

(c) mars.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty

Elle se montre plus douce comme pour venir terminer cette prise de pouvoir qui s’inverse et s’échange depuis le début de la soirée, pour donner une tension supplémentaire à vos ébats. Il est possible de laisser un peu de douceur prendre place alors que la fatigue se fait ressentir après une soirée et un début de nuit de ce genre, c’est normal. Plusieurs baisers échangés, plus caresses et dans un dernier regard le sommeil qui prend le dessus sur le reste. Beaucoup trop confortable comme position pour ne pas le trouver, il faut dire loin des nuits blanches que tu dois affronter pendant une enquête difficile ou quand l’archange revient hanter chacun de tes rêves. La jeune femme qui fait office de porte bonheur pouvant chasser les mauvais esprits assurant un sommeil récupérateur et bien mérité après une succession de nuits à rester au bureau pour ne pas faire attention à ta santé. Un wendigo ne ressent pas la fatigue physique, mais il peut s’épuiser moralement et tu as tendance à l’oublier un peu trop souvent pour t’occuper beaucoup plus des autres que de toi-même. La nuit passe rapidement et alors que tu ouvres les yeux avec la sensation enfin de ne plus être fatigué, le sourire qui s’affiche alors qu’elle fait de même et s’approche même de toi naturellement. Comme si plus aucune barrière ne pouvait se mettre entre vous et si tu n’avais pas eu quelqu’un, sûrement que se pourrait devenir le début d’une belle histoire. Sauf si ce n’est pas ce qu’elle veut, ne désirant qu’une distraction que tu peux lui apporter par le don de ton corps. Et encore ça, tu ne pourras plus te le permettre, c’était déjà la fois de trop et tu le sais. Tu ne veux pourtant pas tout gâcher et quand même partir de cet endroit en restant souriant, en lui souhaitant le meilleur car, c’est ce qu’elle mérite. Tu ne sais pas si c’est vraiment le cas, mais aime le croire. La question qui se pose. « Bien sûr que ça change quelque chose, tu es une personne à part entière. » Tu ne sais pas si elle rigole, mais n’aime pas qu’on puisse penser qu’on n’a pas son mot à dire. Tout le monde possède le droit de s’exprimer et tu continueras toujours à te battre pour ce droit universel. Elle passe ses lèvres sur ton menton, dans ton cou et sur la surface de ta peau pour te faire frissonner en murmurant alors que tu fermes les yeux. Ne doit plus penser à elle, mais ne pourra sûrement pas y arriver.

Ses lippes finalement entre en contact avec tes lèvres avec une intensité sans limite, pouvant s’apparenter à celui que l’on donne à son petit ami avant de se lever du lit. Ce qu’elle fait. « Noir, le café. » Un rictus sur le coin des lèvres alors qu’elle pose la question, c’est qu’elle ne veut pas te voir partir, ce qui dans l’instant est absolument réciproque. On ne va pas se le cacher, tu as bien conscience de ça. Elle enfile une chemise de nuit, mais ne prend pas la peine de la fermer comme pour te laisser le droit encore un peu de pouvoir l’admirer sous toutes ses coutures. Magnifique le soir, la nuit et le matin aussi. Cette muse que tu devras te refuser à revoir. Tu lèves la tête alors qu’elle tape sur la cafetière, à imaginer que tu ne pourras pas boire un pire café dans ta vie, si ce n’est celui du commissariat qui est horrible. Trop habitué au luxe de celui servi par Meryl pendant les pauses au manoir et dans les soirées de riches. Tu attrapes tes affaires et en une minute termine de t’habiller pour te diriger dans sa direction, le cul posé sur la première chaise qui vient en passant une main dans tes cheveux les yeux fermés. Il va falloir se réveiller, Asta. Sortir de ce magnifique rêve de la veiller. La tasse qui se pose finalement et son regard qui se pose dans le tiens, le cœur qui voudrait s’échapper. « Je crois que je ne vais pas tarder. » C’est de plus en plus compliqué d’accepter la fuite alors plutôt que de vivre ça une seconde de plus, tu préfères retrouver le chemin de la sortie et oublier toute cette histoire aussi délicieuse soit-elle.

La tasse qui se vide et retrouve sa place, un café bien meilleur que tu ne pourrais le penser, comme quoi. Tu attrapes ton téléphone et le met dans ta poche, tu es déjà bien en retard et risque de subir l’interrogatoire des collègues les plus proches. Le pire c’est que cette fois, tu étais vraiment avec une femme et ce n’était pas Iris. Quel genre d’homme tu deviens. Tu approches et ne peut pas te résoudre à juste la laisser comme ça, l’attrape par la taille et passe les mains à l’intérieur de chemise de nuit pour venir s’amarrer dans son dos. Souffle doucement contre ses lèvres, louchant dessus calmement avant d’y déposer un dernier baiser. Doux et intense. « Adieu, Lucy. » Que tu murmures contre sa bouche avec une touche d’amertume alors que les mains quittent la jeune femme au même moment ou tu penches la tête pour la regarder une dernière fois. Il n’y a pas meilleure façon de faire, de toute façon alors qu’à cette instant l’idée même de lui envoyer un message par la suite, ne traverse pas ton esprit. Et pourtant. Hors de l’immeuble tu prends le chemin de ta voiture et décroche ton téléphone pour prendre une nouvelle affaire.

Terminé

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(tw) don't tell the police (asta) - Page 2 Empty


Revenir en haut Aller en bas
 
(tw) don't tell the police (asta)
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» freaks like us (asta/tw)
»  We can drive in hell || Asta
» i shot the sheriff. | asta
» deny everything { tw ; violences } // (Asta)
» Monty • Karma Police

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
flw :: version neuf :: anciens rps-
Sauter vers:  
<