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 do i wanna know ? (ari)

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James Turner
- i'm the boom king -
James Turner
- i'm the boom king -
damné(e) le : o07/03/2021
hurlements : o1725
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/cs/icons) fürelise (cs/signa) tucker.
bougies soufflées : o52
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do i wanna know ? (ari)
Mar 3 Mai - 14:34


do i wanna know ?

Il avait renfilé son pantalon en lin, les gestes lents, presque anesthesiés par les décharges d'endorphine qu'il continuait de recevoir malgré les corps séparés, puis avait engagé quelques pas à la suite d'Ari. Il commençait à apprivoiser les lieux, à force de visites, et aurait pu évoluer seul dans les couloirs si la politesse ne l'avait pas arrêté. Les rendez-vous qui s'orchestraient entre les murs de cette maison étaient professionnels - malgré les apparences - et James agissait toujours en conséquence. Il établissait, dans son esprit, des règles pareilles à celles qu'il se serait données durant une rencontre avec n'importe quel spécialiste du laboratoire. Il n'était pas un exemple de ponctualité, et ce n'était pas cet aspect précis qui faisait écho. La manière qu'il avait de se relever, à l'inverse, sans s'autoriser le moindre geste de trop en dépis de l'échange intime partagé, était un exemple parfait de ces clauses professionnelles. La tâche terminée, le versement donné - entre autres -, il se contentait bien souvent de quelques paroles évasives avant de prendre la porte ; et Ari ne le retenait pas, c'était ainsi qu'ils fonctionnaient jusqu'alors.
Cependant, exempt de rejoindre le laboratoire ou une quelconque obligation avant de longues heures, il s'était octroyé le droit à une caresse supplémentaire, et peut-être un gémissement de plus. Le plaisir avait toujours été présent dans leurs ébats, mais l'intérêt avait été plus patient à faire son entrée. Les débuts écourtés, James désireux de s'emparer de sa marchandise, et de mettre les voiles sans avoir à retenir ne serait-ce que le prénom de celui qu'il venait rejoindre au besoin. Lorsqu'il l'avait rejoins dans son laboratoire personnel, à quelques reprises, il s'était intéressé à ces formules qui n'auraient attiré l'œil d'aucun autre ; il était un homme curieux. Les yeux se baladant sur les chiffres et les annotations, il avait fini par faire une découverte majeure : Ari était bien plus intéressant qu'il ne le pensait de prime abord. Il aurait dû s'en douter, un esprit peu vif n'aurait pas obtenu une place aussi confortable dans les locaux de la police scientifique, et n'aurait pu sauvegarder ses fonctions à la morgue avec tous les désagréments que présentait la ville d'Exeter.

La réalisation de l'esprit fin de son partenaire lui donnait envie de s'éterniser un peu plus, de temps à autre, sans pour autant devenir embarassant - il connaissait les limites, détestant de voir traîner ses amants - et amantes - une fois leurs affaires terminées. L'état général de son organisme l'empêchait de s'échapper immédiatement, mais si puiser dans ses réserves était la solution au début, il préférait prendre un peu plus de temps pour recharger ses batteries. Il lui était bien inutile de se précipiter dehors, pour finalement traîner la patte à cause du manque de ressources énergétiques. Il avait rassemblé ses forces, ce jour-là, pour un autre trajet que celui de la porte d'entrée. Ari et lui réclamaient leurs services quand le besoin se faisait sentir, mais il arrivait, comme ce jour-ci, que les deux individus aient besoin en même temps. James avait besoin d'une quantité plus importante de viande, et l'autre scientifique semblait intéressé pour calmer la bête qui constituait un tel frein pour lui.

La première partie du contrat remplie, il avait alors eu la décence d'enfiler son pantalon ; pas par pudeur, James en étant dispensé, mais par respect - ou pour laisser son compagnon se concentrer sur autre chose. Il avait jeté un regard autour de lui, cherchant l'ombre de son t-shirt quelque part, avant d'abandonner pour accompagner le légiste. Il aurait essayé, ne pourrait recevoir aucune réprimande en paradant devant lui, fier comme un coq. Il était de ceux qui aimaient rester nus après l'amour, et la raison n'était jamais celle du confort ; mais James aimait être regardé, et ses amants ne s'en empêchaient jamais. Il appréciait particulièrement se pavaner sous les yeux de Darius, ce dernier jamais avare de regards intéressés. Les circonstances lui réclamaient plus de pudicité, et il savait s'en accomoder. Il n'avait pas tardé à suivre Ari jusqu'au laboratoire, celui dans lequel se trouvait la marchandise qui lui était si importante ; Ari lui était primordial pour ne pas attirer les soupçons, et poursuivre ses investigations sans avoir à courir les rues à la recherche de cadavres encore chauds.

Les pas lents, il avait rejoins son compagnon, s'arrêtant devant quelques écrits, sans demander la permission pour y trainer son attention. Il était toujours curieux de découvrir les recherches de certains de ses compères, et se trouvait incapable de passer à côté des études d'Ari sans y mettre son nez. Il semblait se bousculer tant d'idées sous la tête bien faite de son ami ; il se reconnaissait dans cette abondance, la comprenait parfaitement quand d'autres avaient voulu le faire passer pour fou. Il se pencha légèrement pour bloquer son œil dans la lunette d'un microscope, les deux mains dans les poches pour se retenir de toucher à tout et dérégler tous les appareils du légiste. Il n'aurait pas aimé qu'un autre touche à ses affaires, dans son laboratoire, avec ses analyses. Et s'il s'octroyait le droit de fourrer son nez dans des dossiers qui ne le regardaient pas, d'y étudier les colonnes d'informations comme s'il y était autorisé, il ne souhaitait pas tout chambouler de sa patte.
Il retira pourtant une main de sa poche après s'être redressé, sifflotant presque - il ne faisait rien de mal - en ouvrant un dossier du haut d'une pile. Il savait que les officiers n'avaient pas le droit d'amener des dossiers en cours chez eux, et certainement qu'il en était de même pour leurs rats de laboratoire. Cela signifiait que l'affaire était déjà résolue, ou bien que le dossier avait une importance assez grandiloquente pour mériter un coup d'œil nouveau. Il parcourut alors les fuillets en attendant qu'Ari ne trouve ce qu'il lui devait dans ce frigo qui ne renfermait pas que de la bière, et fronça les sourcils en comprenant de quoi il s'agissait. « Ils t'ont demandé de faire de nouvelles analyses après avoir conclu à une attaque animale ? C'est un peu surprenant. » L'affaire avait fait le tour de la ville, les journaux s'étaient également bousculés pour être les premiers à relayer l'information : la mort du shérif, et les conditions de sa perte. James n'était pas assez stupide pour y croire, et surtout assez éveillé sur les habitants de cette forêt pour faire un cheminement plus personnel. Il n'avait demandé confirmation à personne, n'était au courant de rien, mais n'avait pu retenir un rire moqueur à la conclusion des autorités. Quelle bande d'idiots.

Il poursuivit sa lecture, accaparé par les documents, puis releva la tête en voyant son amant revenir dans son champ de vision ; sans le regarder dans les yeux. « Tu gâches ton talent avec ce genre de recherches, la police de cette ville ne doit pas faire grand chose de tes trouvailles. Je connais quelqu'un qui serait peut-être ravi de t'embaucher, sous certaines conditions, si tu penses te réorienter. » Il pensait à Larry. Il pensait à Darius. Il pensait à tout ce qu'Ari pourrait apporter aux recherches de l'un, aux avancés de l'autre, et à ce que les autorités ne prenaient sûrement pas au sérieux - sinon, pourquoi les étudier en dehors du cadre du poste ? La seule raison ne pouvait qu'être personnelle ; si le shérif était un membre de sa famille, un ami, ou une connaissance d'une connaissance d'une connaissance. « Il est rare de trouver quelqu'un de compétent dans cette ville, alors travailler avec le poste ne doit pas être une partie de plaisir ... » Il n'était jamais un homme de compliments, préférant les recevoir, mais savait saluer un confrère lorsqu'il en ressentait l'envie.



IN THE NIGHT WE TRUST
have i doubt when i'm alone. love is a ring, the telephone. love is an angel disguised as lust here in our bed until the morning comes.
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