Revenir en haut Aller en bas


AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Falling in Love - Jax

Aller en bas 
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o29/10/2023
hurlements : o46
pronom(s) : oUtilisez ce que vous voulez !
cartes : oHel
bougies soufflées : o30
Falling in Love - Jax Empty
Falling in Love - Jax
Mer 1 Nov - 23:12

Falling in love
La nuit est encore jeune. Le début d’une soirée qui s’annonce longue. Aujourd’hui, aucune scène de prévue. Seulement de quoi se vider la tête - peut-être plus si tu trouves quelqu’un de bonne compagnie. T’es là pour t’amuser, comme tous les soirs. Pour l’occasion, t’as enfilé ta plus belle paire de bas résille. Tu sais qu’on te jugera pour ça - et pour l’ensemble de ta tenue ; quel genre d’homme porte une paire de talons hauts ? - mais t’en as strictement rien à carrer. T’as arrêté de vivre pour les autres il y a bien longtemps déjà.

C’est déjà assez difficile de vivre pour soi-même quand la vie n’a plus de sens.

Un trait de liner et te voilà partie pour passer la nuit dehors. T’as tes spots habituels, ceux où il t’arrive de performer - en règle générale, ces lieux sont souvent plus tolérants que la moyenne, alors c’est plus cool pour toi. T’es pas là pour que ça parte en bastion - certains soirs oui, mais pas ce soir. Tu tapes la bise au barman en commandant ton premier verre - il te connaît depuis le temps. Il sait aussi très bien que ce n’est pas toi qui payera ta boisson. Il a arrêté de se poser des questions, tant que ça finit par être réglé. C’est fou comment avoir du pouvoir ça peut aider dans ces moments-là. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas par amour ? La vie - ta mort ? - t’a donné des armées et tu comptes bien les user jusqu’à ce qu’on te les retire.

Ce soir, ton attention se porte sur un jeune homme qui a l’air de s’être perdu dans ce bar - il est sans doute là pour retrouver des amis, trop bien pour le lieu. Tu t’approches en usant de tous tes charmes et de tous tes dons. Tu passes un moment avec lui, à danser, à l'embrasser, à t’assurer qu’il est sous ton charme. Tu n’as aucune compassion pour lui et aucun remord au sujet de ce que tu vas faire - la survie n’a pas de prix. ''Je crois que j’ai oublié mon porte-monnaie… Tu règlerais mes consommations pour moi ?’’ Cette phrase s’accorde à ton plus beau sourire. Comment te dire non ? Il ne lui faut pas longtemps pour accepter - dire que dans quelques heures, il se demandera comment il aura pu t’aimer, même fugacement. T’es une ordure et t’en as rien à foutre. ''Merci, t’es un amour.’’ Innocent, il te ramène même un autre verre, comme une offrande. Tu le remercies d'un baiser et tu profites encore un peu de sa compagnie.

Oiseau volage, tu n’es pas fait pour rester longtemps au même endroit. Ou avec la même personne. Tu finis par te lasser de la présence à tes côtés. ''J’ai vu un ami. Je reviens un peu plus tard, d’accord ?’’ Pourquoi remettrait-il en doute ta parole ? De toute façon, tu as dit que tu comptais revenir - il n’en est rien - alors il va t’attendre. Ou retourner avec ses amis. Ce n’est pas comme s’il t’était soumis. Tu te comptes de suggérer, mais l’amour est un sentiment tellement puissant et la plupart des êtres humains tellement faibles.

La vérité, c’est que tu n’as vu personne. Juste besoin de temps pour toi. De profiter d’autres personnes - il a commencé à t’ennuyer. T’as besoin de fumer, aussi. Alors t’avaler d’une traite la fin de ton verre pour retourner à l’extérieur, t’éloignant un peu des groupes amassés juste devant la sortie - on ne sait jamais que quelqu’un te reconnaisse - pour pouvoir fumer en paix et on parle pas de simple cigarette.

La soirée ne commence pas si mal et la nuit est loin d’être finie.

Revenir en haut Aller en bas
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o07/05/2023
hurlements : o105
pronom(s) : oshe/her/elle
cartes : ovesperart (avatar) ; brassicdaily (gif)
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Dim 5 Nov - 14:32

Falling in love
tw langage grossier + violence physique

La salope. Un putain de traqueur incapable de retrouver la trace d’une connasse ayant décidé de prendre les traits d’une mère célibataire de banlieue huppée, comme si elle était la cible la plus complexe à avoir. Jackson se demande s’il ne mériterait pas d’être exécuté par son père dès maintenant, face à cet échec qui lui donne l’envie de s’exploser le crâne sur le premier mur à portée. Il y a des jours où il a l’alcool heureux, où le fait de ne pas avoir retrouvé l’enfant qui l’obsède depuis des mois n’est que le cadet de ses soucis, où il se retrouve à profiter de ce que la vie qu’il a gagné a à lui offrir. Et puis il y a des soirées comme celles-ci, accoudé au bar d’une boîte à regarder les autres se mouvoir sans réussir à se forcer à faire la même chose. L’oeil mauvais, il observe la piste, les groupes d’amis, les couples lancés langoureusement dans des danses dont il ne saurait lui-même comprendre la logique, tellement elles sont empreintes d’alcool, les solitaires qui ne voient plus rien qu’eux-mêmes où qui sont en chasse d’une créature plus faible à emprisonner - parce qu’il n’y a là aucune notion de séduction, seulement de la loi du plus fort ou du moins bourré. Ne pas finir la soirée seul.e au prix du confort de cellui qu’on retrouvera en train de chialer le lendemain matin.

Un couple, pourtant, attire son regard plus que les autres. On pourrait croire à une obsession perverse, mais il n’en est rien. C’est une sonnette d’alarme qui résonne, annihilant toute trace d’alcool, même le scotch que Jax vient de s’enfiler pas trente secondes avant. C’est l’appel de la sirène - sort of - qui ne laisse que très peu de doute dans son esprit d’expert. Les deux hommes, sur un bord de la piste, qui semblent s’en donner à coeur joie, une danse menée d’une main habile par le plus androgyne des deux. Jackson voit les effets du pouvoir plus qu’il ne le voit être actionné. Mais il l’a assez vu, encore et encore, s’imprégner dans de pauvres âmes en perdition pour qu’il ne le remarque pas juste sous son nez : cette attraction là n’a rien de naturel.

Le couple finit par se séparer, de toute évidence par la volonté du cupidon, qui se détache de la foule. Le traqueur se décide à le suivre peu de temps après, lui laissant une marge, ses mains tâtonnant pour trouver son paquet de clopes. Du coin de l'œil, il suit l’homme qui part s’isoler à proximité d’une ruelle menant vers la sortie du personnel de la boîte. C’est toujours bien pratique de voir les agneaux trouver eux-même l’antre des loups. Jackson prend la même direction et attend de se retrouver à quelques mètres de lui, loin des fêtards, pour l’alpaguer. “ Hey, dude, t’aurais pas du feu ? Je viens de tomber à court.” Il lui laisse à peine le temps de se retourner, au bougre, qu’il le pousse dans la ruelle, à l’abri des regards. Mu par l’habitude, il ne lui laisse pas de fenêtre de réaction, sa tête heurtant le mur assez fort pour le faire sombrer le temps de quelques minutes dans l’inconscience. Pas assez pour qu’il ait de séquelles durables, mais probablement trop fort pour éviter la migraine au réveil. Mais ça, c’est pas son problème, à Jackson. Ça fait des mois qu’il a pas su ramener de cupidon auprès des Sons of Mercury et il sait qu’une victoire ne serait pas de trop. C’est pas faute d’avoir essayé, mais il s’était concentré sur la mauvaise cible qui ne semblait, pourtant, pas si difficile à attraper. Connard d’Egerton. Il a une chance de faire amende honorable auprès de ses employeurs, il ne la laissera pas passer.

Le bras de l’homme inerte passé autour de son cou, au cas où un témoin de passage le verrait, pour faire penser à une surdose d’alcool, Jackson traîne sa victime plus loin dans la ruelle. Le quartier fourmille de bâtiments en décrépitude, totalement abandonnés et cette rue-là n’y échappe pas. D’un coup d’épaule, il entre dans la bâtisse face à la porte arrière du club, refermant derrière lui, pour se retrouver dans une pièce vide qui ressemble un peu trop à un local à poubelles. ça fera l’affaire. Lâchant son colis humain contre le mur, Jax sort de la poche intérieur de son blouson en cuir élimé une paire de menottes. Il en a toujours une de côté, au cas où. Après tout, le quartier général des Sons n’était pas toujours à proximité, et ces cons de rats de laboratoire tenaient à réceptionner la marchandise vivante. Pour cette fois, cependant, ça tombait bien. Une fois le brun aux yeux cernés de khôl attaché à la tuyauterie en cuivre, Jax se permit d’allumer sa clope. Maintenant, il fallait juste que l’autre se réveille. “ Hello, Sunshine.”


Revenir en haut Aller en bas
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o29/10/2023
hurlements : o46
pronom(s) : oUtilisez ce que vous voulez !
cartes : oHel
bougies soufflées : o30
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Dim 5 Nov - 22:03

Falling in love
C’est vachement con quand même. Toi qui ne supporte pas de rester seul, tu t’isoles pour fumer. T’espères quoi en faisant ça ? T’aurais pu rester juste devant, profiter du bruit, sans faire partie de la soirée. T’aurais pu te rapprocher d’un autre inconnu - ou une autre. T’aurais pu faire tellement de choses, mais t’as choisi d’être seul. T’as choisi ta solitude. T’as choisi ce qui va t’arriver. T’as fait de la merde, assume maintenant.

Si seulement tu savais.

Cette clope a un sacré goût de merde. C’est rare. Mais tes pensées ne restent pas seules longtemps. T’entends quelqu’un t’alpaguer. T’as à peine le temps de te retourner que ta tête rencontre le mur. Putain. Ca ne va pas encore recommencer ? Le choc est suffisamment fort pour t’effondrer et te faire sombrer. C’est pas la première fois que ça t’arrive - ce ne sera certainement pas la dernière. La dernière fois, c’était un groupe de gros cons qui ne supportaient pas tes talons - ou ton maquillage, c’est toujours la même histoire. Souvent, ils préfèrent quand même parler, histoire d’essayer de te faire peur - comme si c’était encore possible pour ce genre de personne de t’arracher ce genre de sentiment. Il a bien fait de commencer par le cogner, lui. Il l’aurait regretté sinon, comme tous les autres.

Le réveil est difficile, il faut bien le reconnaître. La tête frappe fort. Il te faut un moment pour remettre les éléments dans l’ordre. Te rappeler. La cigarette. L’inconnu. La ruelle. La tête qui rencontre le mur. Fais chier. Visiblement, t’es plus au même endroit. Le pire dans cette histoire, c’est que t’as même pas eu le temps de finir ta clope - un vrai crime. T’es sans doute encore un peu trop stone à cause d’une drogue quelconque pour vraiment paniquer de la situation - peut-être même que tu es sobre. Mais t’as toujours su que tu finirais par crever de la main de quelqu’un si ce n’est de la tienne en t’enfonçant une aiguille dans le bras. Tu reprends peu à peu conscience, capable de regarder autour de toi - de le voir, en train de fumer. “T’aurais pu au moins me laisser finir la mienne…” Ta voix est encore basse. Au moins, il a eu la gentillesse de ne pas t’exploser le nez contrairement à certains. Mais faudra quand même que tu vérifies l’état de ta tête. C’est seulement en voulant porter ta main à ton visage que tu prends conscience de l’attache qui te lie à la tuyauterie.

“Vraiment ? C’était nécessaire… ?”

Le pire dans cette histoire, c’est qu’il aurait juste essayé de te draguer, ou qu’il t’aurait proposé de l’argent, tu l’aurais suivi sans poser trop de questions - il est pas trop dégueu, alors c’est suffisant pour toi. A défaut d’autre chose, tu te redresses un peu, restant assis - inutile de chercher à l’énerver plus que de raison. “J’sais pas c’que tu m’veux, mais promis, je chercherai pas à me barrer, alors pas besoin d’être violent, okay ?” Autant essayer de protéger ton visage, dans l’hypothèse où tu arriverais à sortir d’ici vivant. Hypothèse envisageable, sans quoi il aurait profité de ton évanouissement pour te buter. Alors t’as p’t’être tes chances. Si t’arrives à reprendre pied, aussi. Assez pour pouvoir utiliser tes pouvoirs, comme tu le fais à chaque fois. Le meilleur moyen de sortir des pires situations, ça. C’est comme si, au moment de ton overdose, t’avais eu le droit à la deuxième vie et à un bonus supplémentaire pour t’en sortir. A voir si ça tient ses promesses.



Revenir en haut Aller en bas
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o07/05/2023
hurlements : o105
pronom(s) : oshe/her/elle
cartes : ovesperart (avatar) ; brassicdaily (gif)
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Mar 14 Nov - 17:20

Falling in love
tw langage grossier + violence physique

Il n’a jamais l’ombre d’un plan suivi, Jackson. Il agit souvent sur des coups de tête, en espérant que ça passe, persuadé que si la mort devait l’attraper, ce serait déjà fait. Il essaie d’oublier la fois où ça a bien failli lui arriver et où son cœur a arrêté de battre juste parce qu’il n’a pas su s’empêcher de frapper. Le souvenir du crâne fendu de l’homme en face de lui, cependant, valait bien tous les sacrifices, c’est ce qu’il préférait se dire. Non, il fonce tête baissée en se disant qu’il y aurait bien un con pour subir les conséquences de ses actes à sa place, même si ce con-là, c’était juste lui une semaine plus tard. On en venait donc à des situations comme celles-là. Il n'avait aucune idée de comment il allait transporter l’imbécile heureux qu’il avait kidnappé. Il allait bien falloir qu’il le transporte au laboratoire des SoM, d’une façon ou d’une autre, faire sa part, récupérer son chèque - façon de parler. Prouver qu’il n’était pas juste un déchet sorti de taule et incapable de faire quoique ce soit de ses journées, mais un putain de bon traqueur, parce qu’il l’était. Il fallait juste qu’il arrive à se remettre la tête dans le jeu. Dommage que ce soit tombé sur le gamin, mais valait toujours mieux sa mort que celle du guédé.

“Yup, sans aucun doute que tu m’aurais suivi sans résistance, pas vrai ? Come on, dude.” C’était toujours le même discours, ça en devenait lassant. Ce serait vraiment trop demandé qu’un jour on lui sorte autre chose que les banalités habituelles ? Mais non, c’est bien pour ça qu’on parlait de boulot et pas de hobby. Lui se satisferait bien d’être dans son canapé à jouer à Call of avec une bière mais ce n'était apparemment pas ce pour quoi on le payait. Hélas. “Mhm. Je verrais. Mais d’abord, juste une chose.” La clope au bec et libérant ses mains, toujours adossé, agenouillé, contre le mur d’en face, Jackson sort un couteau de la poche de sa veste en cuir. “ Une chose à savoir à propos de moi, la seule qui importe en fait, c’est que je suis plutôt pas mal au lancer. Donc. Si t’essaies d’utiliser ton pouvoir, y a quand même neuf chances sur dix que je sois plus rapide que toi et que je t'épingle au mur par le larynx. Got it ?” Jackson n’avait pas l’allure d’un homme menaçant, avec une aura impressionnante, capable de vous faire taire d’un seul regard.

Son pouvoir à lui, c’était l’instabilité. Il ne prenait pas de plaisir à exercer une quelconque domination, mais la menace, quand elle était suivie, était nécessaire pour éviter le moindre débordement. Il n’hésitait pas non plus à faire ce pourquoi il était là, chercher sa compassion ce serait essayer de trouver du feu au paradis. Pas impossible mais faudrait pas parier sa vie dessus. C’était la seule chose qu’il pouvait, qu’il savait faire. Il avait essayé, avec le garage Flynn, mais ça n’avait pas pris. Tant pis.

Jax avait laissé assez de temps à sa mise en garde pour être comprise. Aussi, il se contenta de balancer sa clope encore allumée à côté de son nouveau détenu. “ Tiens, si tu veux fumer.” Les deux bras posés sur ses genoux, jouant avec le manche du couteau, il reprit. “ C’est drôle, j’ai pas souvent vu ceux de ton espèce utiliser leurs dons pour eux-mêmes. T’as une belle gueule pourtant, il t’aurait peut-être suivi toute la soirée comme un chien, même sans que tu fasses rien. ça fait combien de temps que tu te fais plaisir comme ça ?” Le dernier cupidon qu'il a chassé le faisait aussi, cela dit. Et le traqueur a peut-être moins de remords pour ceux-là, même lui peut facilement imaginer la transgression de l’esprit qui intervient. Sont-ils seulement conscients qu’on leur extirpe leur libre arbitre ?

Cependant, il ne pose pas de questions sans réel but. Il veut savoir depuis quand le pouvoir est utilisé par le cupidon, s’il est maîtrisé, s’il ne l’est pas. Jackson n’a aucune foutue idée de comment sont fabriqués les élixirs, mais c’est son job de s’assurer qu’ils soient de qualité, peu importe si on vidait la créature de toute substance pour se faire.



Revenir en haut Aller en bas
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o29/10/2023
hurlements : o46
pronom(s) : oUtilisez ce que vous voulez !
cartes : oHel
bougies soufflées : o30
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Mar 21 Nov - 22:21

Falling in love


T’es sacrément dans la merde Angel. Mais est-ce que tu t’en rends seulement compte ?
Tu fais comme d’habitude, comme si rien ne te touchait. Comme si rien n’avait de valeurs. Sans doute parce que c’est vraiment le cas, plus rien n’a d’importance à tes yeux, depuis bien longtemps. Tu pourrais creuser ce soir, t’en aurais rien à foutre et tu manquerais à personne - à la limite, ça ferait chier Bonnie qui se retrouverait à payer le loyer seule. C’est aussi le risque de vivre avec un drogué - on n’est jamais vraiment sûr de la durée du bail qu’on a signé. Tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Aujourd’hui, peut-être ? Non. Aujourd’hui ce n’est pas ton jour.  Tu le sens. Mais à force de t’injecter n’importe quoi dans les veines, t’ as peut-être aussi foutu en l’air ton instinct. La preuve, tu l’aurais sans doute vraiment suivi s’il te l’avait demandé.

‘‘T’es pas moche et j’ai trop bu. Tu m’aurais proposé de t’envoyer en l’air, j’aurais sans doute dit oui.’’ T’es complètement cash - ça t’apporterait quoi de raconter de la merde en cet instant ? Enfin, t’en racontes de la merde, mais quel intérêt à raconter de la fausse merde ? Aucun. Si c’est ton dernier jour sur cette terre, autant partir en étant toi - un connard honnête. Étrange mélange quand même.

Le couteau ne t’arrache même pas un frisson. T’es pas vraiment étonné faut dire - trop out aussi, peut-être - c’est pas le premier que tu vois, sans doute pas le dernier si tu t’en sors. T’as encore une cicatrice au bide d’un connard homophobe en souvenir d’une rencontre avec l’un d’entre eux. T’es pas stupide. Tu ne vas pas jouer au con. Si ce n’est qu’un petit détail te fait tiquer malgré tout - il sait. ‘‘Mon pouvoir ? Alors t’as conscience de tout ça hein. Sauf que comment tu fais pour savoir si j’l’utilise pas déjà, hein ? Ou si je n’en ai qu’un ?’’ Jusqu’au bout, tu vas jouer au con. Mais à ce stade, t’as plus rien à perdre. Alors pourquoi pas ? Tu fais craquer ta nuque en faisant tourner ta tête sur le côté. ‘‘T’façon, j’suis bien trop hs pour réussir à m’en servir si j’en avais envie. Encore merci pour le cadeau.’’ Tu désignes la trace encore visible sur ton crâne. Le fait est que dans quelques minutes ça ira sans doute bien mieux. Mais ça, il n’a pas besoin de le savoir. Une chance sur dix, t’as déjà parié sur moins que ça dans la vie. Ça peut le faire.  

‘‘Trop généreux…’’ Ça ne t’empêche pas d’attraper la cigarette à moitié fumée, quand bien même il aurait pu foutre quelque chose dedans - quand ? Comment ? Qu’importe. T’as juste besoin de souffler un peu - la clope c’est nettement moins chargée que c’que tu fumais quand il t’a fait rencontrer le mur. Dire qu’il continue de jouer aux gros durs avec son couteau. Il n’a pas encore vraiment compris à qui il avait à faire visiblement.

Ah. Alors c’est ça. Il veut te faire parler ? Il suffisait de demander. ‘‘J’ai pas besoin d’un peut-être, j’en ai déjà trop eu. Si je veux quelque chose, j’m’assure de l’avoir. Mais je note que j’ai une belle gueule, j’prends le compliment.’’ Tu souris. Même dans un instant pareil, t’essayes de déconner. Parce que t’as plus que ça de toute façon. Prendre les choses à la légère. Ce monde est beaucoup trop sérieux pour toi de toute manière. ‘‘T’en connais d’autres comme moi ? J’ai jamais pu en rencontrer. J’ai dû tout découvrir seul. C’est quand même chiant.’’ Tu ne sais même pas de quoi il parle quand il parle des gens de ton espèce. T’en as pas la moindre idée - tu pensais que t’étais seul dans ce cas-là. Faudra vraiment que tu te renseignes plus que ça. Si t’en as l’occasion, bien sûr.

‘‘Pour répondre à ta question, depuis que je suis mort. Enfin, presque. Enfin, si. Mon cœur s’est arrêté, alors techniquement, je suis mort. Alors, j’ai fait mon overdose y a… Ouais, un peu moins de dix ans, un truc comme ça. Mais par contre, il m’a fallu un moment pour maîtriser ça. Et chez moi, ça ne marche que pour moi, donc j’sais pas à quoi tu fais allusion, mais c’est comme ça et c’est tout. Enfin, pour ça. Le reste après…’’ Ce que tu peux être bavard quand tu t’y mets quand même… Parler de toi et de ta vie ne te dérange pas le moins du monde. Et en même temps, si parler de toi te permet d’avoir des informations… Est-ce que ce ne serait pas gagnant-gagnant ?


Revenir en haut Aller en bas
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o07/05/2023
hurlements : o105
pronom(s) : oshe/her/elle
cartes : ovesperart (avatar) ; brassicdaily (gif)
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Mar 28 Nov - 18:35

Falling in love
tw langage grossier + violence physique

Il remet en question tout son fonctionnement Jackson. Peut-être bien qu’il y gagnerait avec des méthodes plus douces… Non, ce sont des conneries ça. Puis la séduction, même de personnes bourrées, c’est pas son truc. La violence ça l’est un peu plus, n’en déplaise au cupidon face à lui. Pour le reste, il a jamais été doué, fallait voir comme il s’y était pris comme un manche avec Megan, il pouvait pas franchement lui en vouloir de jamais l’avoir vraiment regardé comme lui la regardait. Et pour Jill … Il se demande encore comment il a fait son compte. Elle aurait pu trouver mieux que le rejeton des gouttières, mais apparemment, elle n’en avait simplement pas encore conscience. Depuis, plus rien.  Jackson était mauvais en relations humaines, sociable et souriant mais c’est tout ce qu’il avait jamais eu pour lui.
Alors non, il ne changerait pas ses habitudes, n’en déplaise à l’oiseau étrange qui lui faisait face. Au moins, il pouvait, sans se vanter, garantir ses résultats. “Bon à savoir. Tu devrais peut-être bosser ton instinct de survie cela dit, garçon. ça pourrait te servir.” S’il sortait de là vivant. C’était un peu le problème d’avoir aucune putain d’idées de ce qu’on leur faisait subir. Peut-être qu’ils étaient relâchés, une amnésie et c’était parti, si tant était que ce soit possible, mais avec les dons qui circulaient, ça l’étonnerait qu’à moitié.

La question d’Angel arrache une grimace à Jackson, toujours son couteau à la main. “Parce que si c’était le cas j’aurais probablement pas envie de te refiler un coup dans le nez et here I am.” Quant à savoir s’il en avait qu’un … C’est un risque qu’il se devait de prendre. Mais il ne l’admettra pas à haute voix. L’irlandais était limité quant à ses connaissances du réel. Il en avait vu des choses au cours de son existence mais il savait que ça serait illusoire de penser que c’en était tout. Qu’il n’y avait plus rien pour lui à découvrir sur l’enfer dans lequel il vivait. Exeter, clairement, il ne la recommanderait pas pour des vacances.

Il lui répond pas, Jackson, quand il blague. Il pressent que c’est bien le genre de gars avec qui ça peut durer des heures, ces allers-retours cyniques, et lui, il a pas quelques heures. Il le soupçonne aussi de gagner du temps, et s’il a aucun moyen de le trimballer à l’arrière de sa moto, y a peu de chances qu’il puisse attendre jusqu’au matin avant que l’autre se décide à réellement utiliser ses pouvoirs sur lui. Il pouvait toujours se taper quelques mouvements pour le vider, assez pour qu’il soit plus un problème, mais il rechigne encore, Jackson, toujours, à pas savoir quand ce qu’il fait le rendra véritablement mauvais. “ Ouais. Je te rassure, c’était pas des perles. De toute manière ils sont morts.” Tous sauf un. Pas un cadeau cela dit, qu’il offrirait pas au gosse, la combinaison des deux serait pas spécialement belle à voir.

Le chasseur tique, face à l’explication du cupidon, pourtant. Son visage change d’expression et ça doit se voir. Il cherche, en vain, dans sa mémoire, pour essayer de se rappeler d’un cupidon qui aurait déclenché ses pouvoirs après une expérience de mort imminente, mais y a que la sienne qui lui revient en tête, la lumière blafarde de l’ambulance et le sang qui lui sortait de la bouche. “Attends, reviens en arrière un moment. Il s’est passé quoi la première fois que ton pouvoir s’est manifesté ?” Il aurait pas pu être aussi con. Il était pas fin, c’était un fait, mais pas à ce point. Assez perspicace pour chopper les incohérences dans les discours, pas assez pour se rendre compte qu’il s’est totalement gourré de cible. “Le reste ?” Il a posé son couteau devant lui, pas assez proche pour qu’Angel puisse l’attraper mais de sorte à se libérer les mains. Les sourcils froncés, il essaie de comprendre. Il l’a vu utiliser son pouvoir sur ce pauvre gosse, l’autre qui l’attend probablement toujours au milieu de la boîte comme un amoureux éperdu. Et cette faculté-là, il l’a vue des dizaines de fois Jax, toujours sur des cupidons. Il aurait pas pu viser autant à côté de la plaque, pas vrai ?




Revenir en haut Aller en bas
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o29/10/2023
hurlements : o46
pronom(s) : oUtilisez ce que vous voulez !
cartes : oHel
bougies soufflées : o30
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Sam 9 Déc - 23:00

Falling in love

Ton instinct de survie, ça fait bien longtemps qu’il s’est mis en grève. Sans doute depuis que t’en as plus grand chose à faire de savoir si tu vas crever ou pas. Il s’est mis en veille, comme si ton corps avait compris ta volonté. Pourtant, t’as pas non plus vraiment envie de crever. T’as juste envie que… ça s’arrête. Que tout s’arrête. Que ton cœur arrête de s’emballer pour un rien. Que tes larmes arrêtent de vouloir venir pour un rien. Que ta colère ne s’embrase pas pour un rien. Tu veux juste… Souffler. Alors peut-être, au final, que le ralentissement de ton instinct de survie vient plus de la prise excessive de drogue qu’autre chose. Peut-être que si tu arrêtais, tout irait mieux. Mais t’es pas en état de supporter plus. Tu sais que tu ne pourrais pas vivre au quotidien avec ses émotions qui te rongent à petit feu. ‘‘Ça ne se bosse pas ça. On l’a ou on ne l’a pas. Le mien est cassé depuis longtemps. Cela dit, j’sais pas vraiment si j’en ai eu un jour.’’ T’es honnête. Trop, peut-être. En même temps, à quoi bon mentir ? T’es déjà en position de faiblesse. Il a le contrôle de la situation. S’il décidait de te tuer dans l’instant, il le pourrait. Alors pourquoi mentir, encore plus si dans quelques minutes, on sera sans doute six pieds sous terre ? Autant profiter. C’est pas comme si t’aimais bien parler, hein…

Tu fixes son couteau comme la flamme de ton briquet, à la recherche d’un éclat brillant, comme une pie à la recherche de quelque chose qui brille. Quelque chose pour capter ton attention, pour ne plus penser à la situation dans laquelle tu te trouves. A la réalité dans laquelle, peut-être, demain ne sera plus. T’es là sans être vraiment là - pas tant à cause des drogues pour une fois. Ou peut-être que si. Et qu’importe en même temps. ‘‘Aaaah, alors tu connais aussi la nature de mon pouvoir hein. T’es vachement bien renseigné quand même.’’ T’as tellement galéré à en apprendre plus sur toi-même - à passer par des chemins détournés jusqu’à ta rencontre avec la cohorte, avant qu’elle ne disparaisse. A pouvoir mettre au moins un nom, même approximatif. Guédé. On ne peut pas vraiment dire qu’il t’a fallu du temps pour l’accepter - il aurait été ridicule de réfuter l’évidence. Tu te demandes quand même jusqu’où va sa connaissance de ton don - plus loin que ta propre expérience sans doute. T’as pas mal de questions en tête, pour autant t’es pas prêt à les poser - les résidus de ton instinct de survie qui refont surface et se rappellent à toi. Il a peut-être des façons plus subtiles que celle à laquelle il pense d’utiliser ton don - t’en es persuadé, mais pas idiot au point de tester sans garantie.

Étonnamment, il arrive à déloger ton sourire de ton visage quand il parle des autres. T’as presque plus envie de la clope qu’il t’a filé tout à coup. ‘‘… Et c’est censé me rassurer et me rendre coopératif, de m’annoncer que j’vais crever ? T’aurais pu au moins faire durer le suspense.’’ T’essayes de prendre ça au deuxième degré - ou troisième, voir quatrième - mais le fait est que c’est là. Ce serait quand même un sacré coup du hasard que tous les guédés qui ont croisé sa route crèvent sans qu’il en soit responsable. T’es pas stupide au point de te raccrocher à une idée pareille. ‘‘C’est pas vraiment comme ça que j’imaginais ma mort.’’ Non, plutôt seul au fond d’un caniveau, ou après une dose de trop. En tout cas, responsable et non victime.

Son expression change mais tu décides de ne pas vraiment y prêter attention. Il ne t’intéresse pas - les gens ne t’intéressent pas, de façon générale. Pas même ton futur bourreau. A la place, tu commences à te refaire dans ta tête une des chansons que votre groupe de musique reprend. Tu hoches discrètement la tête, au rythme de la musique imaginaire que tu es le seul à attendre - tu la fredonnes à voix très basse, pour toi plus que pour lui. Jusqu’à remarquer qu’il pose son arme à terre. Étonnant. ‘‘T’es courageux de poser ton arme à terre. Je pourrais en profiter pour utiliser mon pouvoir et tu ne serais pas assez rapide pour m’en empêcher, pas vrai ?’’ Tu le mets en évidence sans pour autant le faire. Tu pourrais, mais si tu dois crever, autant que ce soit rapide et sans trop de douleur. ‘‘Tu veux savoir quoi au juste ? T’es pas déjà au courant de tout ce qui concerne mon espèce ?’’ Tu soupires à la fin de ta phrase. T’étais mieux à chanter dans ta tête. En même temps, plus tôt il aura ses réponses plutôt tout ça sera terminé. ‘‘Ça a commencé par des émotions beaucoup trop fortes. J’étais plus capable d’assumer. La drogue a aidé. Bref. La première fois, j’crois que c’est quand j’suis remonté sur scène. J’me suis mis à danser et… j’saurais pas trop expliquer. Faut le vivre pour comprendre… Cela dit, l’autre s’est déclenché dans le même contexte ; j’ai pas vraiment compris ce qui m’arrivait. ’’ C’est vague et approximatif - c’est tout à ton image.


Revenir en haut Aller en bas
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o07/05/2023
hurlements : o105
pronom(s) : oshe/her/elle
cartes : ovesperart (avatar) ; brassicdaily (gif)
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Mer 27 Déc - 9:06

Falling in love
tw langage grossier + violence physique

Jackson se demande aussi bien sérieusement que brièvement comment l’homme face à lui était encore en vie. Il avait tout de celui qui aurait dû mourir au moins cinq ans plus tôt, et pas réellement une envie de vivre bien visible. Lui n’avait pas eu de choix, du moins c’est l’excuse qu’il se donnait. Il aurait dû crever, dans l’ambulance qui l’emmenait à l’hôpital, où il s’était retrouvé accroché au lit comme un criminel en fuite, puis ensuite lorsque l’homme de son père l’avait retrouvé. Mais la mort avait prouvé qu’elle ne voulait pas de lui. Elle le fuyait comme la peste, lui donnait une fausse sensation de repos et ensuite lui rendait conscience dans le brouhaha qu’étaient ses pensées et le monde, en général. ça n’était arrivé qu’une fois, finalement, cette sensation d’avoir fini, et il était trop groggy pour s’en rendre bien compte, pour apprécier le moment. “Ouais. Je te dirais bien que l’entrevue d’aujourd’hui pourrait t’aider à modifier la perspective mais bon.” Mais bon … Je sais pas si tu seras vivant dans trois heures. La fin de phrase qu’il aurait été probablement bien trop cruelle de prononcer.

L’irlandais, c’est la force brute. Il est moins doué dans l’enquête, dans les informations utiles, que dans l’usage de ses capacités physiques. Non pas qu’il soit complètement idiot, ce n’est pas ça. Mais il faut dire que ce n’est pas vraiment pour ça qu’on le paie. Lui ne sera même pas là, lorsque Angel sera pressé comme un citron pour en faire ressortir l’elixir. Peu importe comment ça marchait. “ça fait plus d’un an que je cours après tous les cupidons d’Exeter, faut bien que je comprenne à quoi j’ai à faire si je veux pas me faire buter, tu penses pas ? On a pas tous l’instinct de survie d’un service à thé.” Loin des bébés joufflus qu’on pouvait retrouver dans la mythologie et les légendes de toutes sortes - notamment le jour de la St Valentin - il n’y avait ni enfant en couche-culottes, ni arc avec des flèches en forme de coeur. Il pouvait y laisser sa peau et certains étaient bien moins conciliants que celui qui se trouvait devant lui.

Il en arrive presque à avoir de la peine pour le gamin. Presque. Il sait ce que c’est que d’être paumé, au mauvais endroit au mauvais moment - même si, pour être totalement transparent, il avait toujours eu l’impression que sa vie était une suite de mauvais timing et de mauvais emplacements - de chercher à oublier, et peut-être bien que c’est tout ce qu’il comptait faire là, ce soir. Peut-être que si Jackson n’était pas payé à la commission, ou qu’il ne l’avait pas vu empoisonner l’esprit d’un autre, il l’aurait laissé partir, qui sait. “C’est pas moi qui vais te tuer. Enfin. Si tu te tiens correctement. Je sais honnêtement pas ce qu’ils font de toi après.” A se demander comment il arrive à dormir la nuit et pourtant, il n’est certainement pas dans le conflit interne. “Mais on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie, plutôt rarement même. Y a pas de raison que ce soit pas la même chose dans la mort. Que ce soit comme ça ou autrement, le résultat est le même au final.” Jackson, ça ne l’intéresse pas de savoir comment il va mourir. Lui, ce qu’il veut, c’est reculer l’échéance pour qu’il puisse retrouver son gosse.

Il a posé son couteau, brièvement, Jackson, quand l’autre s’est mis à chanter à voix basse, désintéressé de ce qu’il se passait, mais il le reprend à la première remarque, qu’il feint d’ignorer, cependant. Jackson a du mal à statuer sur le fait de savoir s’il a envie de lui foutre des claques ou de lui dire de se reprendre un peu en main. Probablement la première option. S’il avait l’impression d’être au bout du rouleau, à beaucoup d’instants de son existence, c’était presque loin du camé face à lui. Et il avait pas loin de deux fois son âge, à vue de nez. Pas l’existence la plus jolie non plus. De quoi lui faire de la peine, un qui a baissé les bras plus vite que lui. “Tes pouvoirs sont pas reliés ? Ils sont apparus à des moments différents ?” Y a de l’intérêt dans sa voix maintenant, à Jackson. Il est plus vraiment menaçant, juste il essaie de faire sens à ce qu’il entend, et c’est pas facile, Angel prenant soin de lui répondre tout en restant le plus vague possible. Mais y a un truc qui collait pas. La danse. Mais non. Il aurait pas pu se gourrer à ce point, quand même … Si ?





Revenir en haut Aller en bas
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
Angel Esposito
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o29/10/2023
hurlements : o46
pronom(s) : oUtilisez ce que vous voulez !
cartes : oHel
bougies soufflées : o30
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Sam 17 Fév - 22:16

Falling in love


Le fait que tu sois encore en vie relève du miracle. Un miracle dû à une vie bien décidée à ne jamais te laisser tranquille. Ou à une mort qui ne veut pas de toi. Plus ça, sans doute, quand bien même tu passes ton temps à la narguer et à lui faire les yeux doux. Mais t’as pas vraiment envie de mourir pour autant - penses-tu. Non, c’est juste tellement grisant de flirter avec elle comme une amante interdite. Parfois, ça mène à la situation actuelle. Parfois pas. Bon, rarement aussi critique, il faut bien le reconnaître. Mais tout de même. T’es pas vraiment sûr de t’en sortir cette fois et c’est clairement pas son discours qui te rassure à ce sujet. ‘‘Elle ne changera rien. Si j’survie, pourquoi je changerai ? Et si j’suis mort… J’suis mort.’’ T’es assez lucide à ce sujet. T’as rien à perdre à vivre comme tu le fais, finalement et certainement pas assez de personnes qui tiennent à toi pour t’inquiéter de les rendre triste de ta disparition. Ou alors c’est que toi, tu ne tiens pas assez à elles pour ça. Ou bien c’est juste que t’as une image de toi dégueulasse et que tu ne penses pas mériter de vivre. Ça changerait quoi que tu crèves ? Pas grand chose. Un parasite de moins sur cette planète, voilà tout.

Et il y a cette phrase. Cette phrase qui te fait éclater de rire. Alors c’est ça, la vérité ? ‘‘Cupi… Hahahahahaha. Cupidon ?’’ T’avais pas la moindre foutue idée que ça pouvait bien exister - mais si les fantômes et les guédés ne sont pas des mythes, alors pourquoi pas eux ? Tu ne t’es jamais posé la question des autres créatures qui pouvaient bien peupler cette terre - connaître ta nature était bien assez ainsi. T’as voulu savoir ce que t’étais pour réussir à apprendre à le gérer - échec - et c’est tout. Le reste du monde surnaturel ne t’intéresse pas, en tout cas pas jusqu’à présent. Mais si on peut te prendre pour autre chose et te kidnapper pour ça, ça vaudra peut-être le coup de faire quelques recherches. ‘‘Cupidon ? Vraiment ? Tu penses que c’est ce que je suis, juste parce que les gens tombent à mes pieds ? Aaaaah, c’est mignon… En tout cas, si ça fait un an que tu leur cours après et que tu me prends pour l’un d’eux, je comprends le besoin de savoir à quoi tu as à faire…’’ Visiblement, il n’est pas encore au point. Des progrès sont à faire. Cela dit, intéressant de savoir qu’un cupidon et un guédé peuvent se ressembler. Il sera sans doute intéressant de se renseigner plus en détail là-dessus. Enfin, toujours dans l’hypothèse où tu survis à tout ça. Ce n’est pas parce qu’il s’est planté qu’il a plus de raison de t’épargner.

Au moins, tu lui reconnais son honnêteté. Il ne te promet rien et avoue même à demi-mot que tu vas crever. Pas de si tu veux vivre, fais si ou fais ça. Il serait baissé dans ton estime s’il avait fait ça - oui, il n’y a bien que toi pour estimer quelqu’un qui va te buter et qui t’a enlevé. ‘‘Toi ou un autre, ça revient au même non ? J’serais mort ce soir. Mais promis, j’reviendrai te hanter. T’en fais pas, on ne se débarrasse pas de moi comme ça. Après tout, on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie, hein ?’’ T’es un peu amer, mais en même temps, on parle de ta mort, t’as le droit de l’être non ? Cela dit, vu que la mort à l’air de ne pas vouloir de toi, peut-être que ce n’est pas encore pour ce soir ? Encore un coup du sort, c’est possible. T’y crois sans trop y croire. Juste parce qu’une petite partie de toi à encore envie de vivre, sans vraiment savoir pourquoi. C’est franchement chiant d’être pris entre deux feux contraires.

La remarque fait mouche, tu le vois reprendre en main son arme et tu ne peux pas t’empêcher de sourire en voyant ça. Même attaché contre un tuyau dans un immeuble pourri, tu lui fais assez peur pour qu’il ait besoin d’une arme face à toi. Tu secoues négativement la tête à ses questions en souriant. ‘‘Aaaaaaah, on a un doute maintenant ? Ils ne sont pas reliés non, mais ils sont apparus en même temps. Enfin, je crois. Si j’ai bien compris. Je ne suis pas un cupidon. Je ne savais même pas que ça existait. A vrai dire, à part moi, y a pas grand chose qui m’intéresse faut dire. Bref. Donc, je disais. La danse, oui. C’est la base des gens comme moi. Le reste, ça change selon les gens. Y en a même qui n’ont rien de plus. Moi j’ai juste gagné à la loterie, faut croire.’’ Assez de tourner autour du pot. Il est temps de rentrer dans le vif du sujet. Quitte à crever, tu comptes bien crever en tant que toi, pas pris pour un autre ou pour autre chose. C’était mignon de le faire tourner en bourrique, mais tu t’es lassé tout seul de ce petit jeu - tu te lasses vite, il faut dire. Ou peut-être que ce sont tes émotions qui se remettent à se manifester un peu trop fort ? ‘‘T’as déjà entendu parlé des guédés ?’’ Après tout, il semblait bien au courant de l’existence du surnaturel, autant mettre les pieds dans le plat. D’autant qu’il a l’air sincèrement intéressé par ce que tu dis. Peut-être as-tu un coup à jouer ? Qui ne tente rien n’a rien, surtout dans ta position. Il est temps de dévoiler son jeu et d’abattre ses cartes.

Alea Jacta Est.


Revenir en haut Aller en bas
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
Jackson Fletcher
- dance with me in the dark -
damné(e) le : o07/05/2023
hurlements : o105
pronom(s) : oshe/her/elle
cartes : ovesperart (avatar) ; brassicdaily (gif)
Falling in Love - Jax Empty
Re: Falling in Love - Jax
Dim 10 Mar - 14:36

Falling in love

“Hm.” Ca l’emmerde de le reconnaître, mais l’état d’esprit du gamin se rapproche beaucoup plus du sien qu’il ne pourrait vraiment l’avouer. Jackson le jugeait rapidement, il n’avait pas non plus l’opportunité de faire durer l’instant, ni même de se donner tort, puisqu’il ne revoyait que relativement rarement ses cibles, et jamais sans des conditions appropriées. Ce qu’il  observait cependant, c’était  l’inconscience et l’ego, l’autodestruction et l’indigence. Rien de bien dangereux pour le reste de l’humanité, qui pourrait le rendre moins coupable lorsqu’il le mettra, bâillonné, dans son coffre. Le fait est que lui-même avait des pensées similaires lorsqu’il était mis devant la mort - et c’était probablement plus régulièrement que le taux recommandé - et il se demandait si ce n’était pas cette arrogance-là qui le maintenait en vie, dans cette parodie d’existence qui lui convenait pourtant drôlement bien.

Toute la sympathie qu’il pouvait bien avoir pour le bellâtre disparut momentanément lorsqu’il se mit à se foutre ouvertement de sa gueule. De toute évidence, la notion de Cupidon ne faisait pas partie de son vocabulaire. Ignorance ou Jax était définitivement à côté de la plaque ? C’était lorsque le doute s’insinuait que c’était le plus dangereux, et il le savait. Il avait bien envie de dire que, dans le doute, mieux valait un mort qu’un coupable en vie, mais il n’en retirerait le moindre bénéfice que lorsqu’il l’aura livré aux rats de labo des Sons of Mercury. Si ce n’était pas celui qu’il croyait, non seulement il n’aurait pas un dollar de plus en poche, mais en plus un corps à faire disparaître. “Oh ta gueule.” L’humeur transparaissait dans son attitude, le rire de l’italien l’empêchant de réfléchir - non pas qu’il y arrive spécialement brillamment le reste du temps, cela dit. Il fallait qu’il arrive à démêler le vrai du faux. Est-ce que Angel savait mettre un nom sur ce qu’il était, et auquel cas, c’était Jackson qui se gourait du tout au tout, ou est-ce qu’il ne l’avait jamais su et l’irlandais aurait tout aussi mieux fait de parler à une porte, s’il souhaitait obtenir la moindre validation ? Ça pourrait tout aussi bien être une tactique pour s’en sortir vivant. Pas très probante, on l’accordera, mais efficace, que de mettre le doute sur la cible elle-même. “ Me prends pas pour un con, l’amokinésie va de pair avec les cupidons et c’est exactement ce que t’étais en train de faire.” De ça, il n’avait aucun doute. L’attirance naturelle n’avait rien à voir avec les victimes du don des cupidons. Mais étaient-ils les seuls ? Il n’y avait pas de guide des créatures d’Exeter, un bestiaire à parcourir lorsque l’on voulait en savoir plus, pas non plus d’explications lorsqu’on l’avait foutu à la chasse au rendement, pour fabriquer des élixirs addictifs. On ne lui avait pas expliqué le processus, à peine comment reconnaître les cupidons, le reste, il l’avait deviné seul. Mais peut-être que si tous les pigeons étaient des oiseaux, tous les oiseaux ne sont pas des pigeons. Ce qui voudrait dire, potentiellement, que si l’amokinésie était inhérente aux cupidons, l’inverse n’était pas nécessairement vrai. Une autre facette des choses qu’il se devra bien entendu d’explorer une fois sorti de cette situation. L’idée qu’il ait pu se tromper plus d’une fois, cependant, ne l’empêcherait pas de dormir.

Il n’y avait bien que dans une ville comme Exeter que la menace d’être hanté pouvait s’avérer autre chose que des paroles en l’air, mais malgré ça, l’aplomb du gamin le fait sourire. “Parce que j’avais juste besoin de ça, un fantôme qui sait pas la fermer et  qui me colle aux basques, vraiment j’ai hâte.” Il a de moins en moins envie de mettre ses menaces à exécution, Jackson, et c’est terrible, parce que ça lui arrive pas souvent. Il a un code, propre à lui-même, qu’il peut transgresser mais qu’il évitera de toucher. Il évite de buter des gamins, jusqu’à l’âge approximatif du sien, en réalité, pour éviter la reproduction inverse du mythe Oedipien, pour ce qui est du nettoyage, il s’encombre pas spécialement de valeurs, mais quand ça touche à ses propres actes, être convaincu devait faire partie de ses obligations. Alors oui, il reste persuadé qu’Angel est un con qui mérite de se prendre un immeuble dans le coin du museau juste pour se rendre compte qu’il faut qu’il se bouge le cul et éviter le jour où l’univers sera moins clément avec sa belle gueule. Mais il a de moins en moins envie de lui priver de cette chance. Amokinésie ou pas. Y a bien quelqu’un qui la lui a donné, à lui, pas vrai ?

Y a l’idée qui se fait un chemin dans son cerveau pendant que le plus jeune, toujours attaché à la tuyauterie du local à poubelles, est en train de parler. La danse. C’était ça la clé depuis le début, qu’il a laissé échapper, qu’il n’a pas relevé. Qu’il aurait dû. Mais est-ce que c’est devenu tellement habituel de ne connaître qu’un seul guédé qu’il en oublie qu’il n’est pas unique ? La conclusion de cette tirade, sous forme de question, le fait éclater de rire. “Donc t’es vraiment mort, toi aussi, hein ? No offense, mais l'overdose ça me surprend pas. Moi je me suis fait péter la gueule. L'autre gars s'est pas relevé, mais mon coeur s'est arrêté aussi, un moment, dans l'ambulance. Je sais pas si j'aurais pas préféré y passer, finalement.” Parce qu'il avait passé les dix années suivantes en taule. C'était la seule information qu’il avait réellement, la mort et la danse, n’ayant pas croisé d’autres personnes comme lui. L’éveil du monstre après la mort, la vie qui ne veut apparemment pas le lâcher et des changements trop profonds en lui-même pour qu’il puisse réellement en parler. Mais il a toujours l’instinct de celui qui sait pas quoi faire pour rester en vie, alors il sort les clés de sa poche et les lance devant lui. “Je peux pas prouver que t’es en train de me monter un flan, mais j’ai pas envie de traverser la ville pour balancer l’un des miens. Fais ce que tu veux avec ça.” C’était fait sur l’instant, et peut-être qu’il allait se prendre un coup dans la gueule de la part d’Angel, mais il pouvait toujours lui trancher la gorge au besoin s’il tentait quelque chose d’un peu trop suspect. Au moins, il avait la conscience tranquille.





Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Falling in Love - Jax Empty


Revenir en haut Aller en bas
 
Falling in Love - Jax
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» falling angels
» we are not standing we are falling (roy)
» (cw) What love could get this vicious ? • | Ari
» savage love.
» because you want to die for love, you always have (agate)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
flw :: exeter :: Needham-
Sauter vers:  
<