guide du routard d'exeter

la ville d'exeter est une vaste ville et de nombreuses choses restent à bâtir/inventer, concernant celle-ci. ici, il est possible de proposer des éléments variés sur son histoire (événements, personnages historiques) ou des lieux (votre coffee shop préféré, un musée...). ceux-ci seront intégrés à ce guide de la ville. vous serez, bien sûr, crédité pour chacune de vos propositions.

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[u]description :[/u] (du lieu ou de l'événement, avec la date pour l'événement en question)

∙∙ MUSÉE DE L’ÉTRANGE - Au fond d'une impasse de Wellhollow se trouve une petite bâtisse ne payant pas de mine : le Musée de l’Étrange. Lieu obscur et bizarre, c'est le rendez-vous des passionnés du surnaturel. On y trouve des objets supposément hantés ou magiques, des vieux bouquins ayant appartenu à des "sorcières", des animaux déformés dans des bocaux, des crânes, et autres curiosités. Assez ironiquement, le lieu n'est pas hanté et est dépourvu de spectres. Il serait protégé des esprits, surement à cause de la présence d'un objet ou suite à un rituel pratiqué il y a de nombreuses années mais qui perdure. Le musée possède aussi une petite cour assez lumineuse où s'est installé le Café Curieux, un petit café attaché au musée où se retrouve les jeunes du coin et les amoureux de vintage.

∙∙ ÉGLISE FIRST CORINTHIAN - Au départ nommée l'église Our Lady of Mercy, il ne reste de la structure originelle que de vieilles salles dans les sous-sols. protestant, l'église a été le théâtre de manifestations prétendues surnaturelles et de jugements d'actes de sorcellerie. dans les années 20, alors qu'elle a été convertie au catholicisme, elle devient macabrement célèbre : le prêtre en position, père tangiot, canadien envoyé par le diocèse du massachussets pour d'obscures raisons, garde un terrible secret. alors qu'il est en absence pour un congrès, la concierge des lieux autorise des travaux dans les sous-sols vieux de vingt ans ... desquels ont été découverts des cadavres et squelette de nouveaux-nés. le père tangiot, apprécié de sa congrégation mais surtout des femmes, a eu des enfants avec plusieurs d'entre elles. s'emparant des nouveaux-nés dans l'anonymat pour, soit-disant, les faire adopter, il leur fera connaître un destin tragique. les rapports d'autopsie décrivent les marques d'expériences diverses, en plus des meurtres. l'église est laissée à l'abandon pendant des années avant d'être brûlée par vandalisme. le bâtiment finit par être mis en vente par le diocèse, et l'église baptiste décider d'en acquérir. les ruines sont rebâties en église moderne dans les années 1970, au-dessus des sous-cols préservés. renommée église first corinthian, les pasteurs ont tendance à défiler dans son enceinte sans vraiment y rester.

∙∙ TRIBUNAL - lieu mythique de la finale, fière bâtisse au cœur de le la ville. Inébranlable, la main de justice observe le monde. Bâtiment abîmé par le temps, délavé, la couleur blanche laissant progressivement les intempéries et les artistes ambulants offrir une nouvelle parure aux murs anciens. Carrefour des criminels et des défenseurs du droit, il se dispute en ces lieux le combat pour la défense des malheureux et des véreux. Incontournable, le tribunal connaît lui aussi des histoires tragiques et un passé houleux, d'une époque où le crime était roi. @jillian liddell

∙∙ OPÉRA - ancien théâtre où se pressent les souvenirs d'un divertissement cynique; la scène qui dégueule des gamines en chaussons, les futures étoiles de la constellation d'un art volé. la médiocrité d'une éducation américaine remplacée par la perfection aux connotations russes et italiennes, pathétique copie d'un style européen qui sculpte les colonnes et fait grincer le parquet sous les pas des danseuses. ce directeur exigeant qui fait tourner ses poupées au rythme d'une mélodie de tchaïkovski, la canne qui marque un tempo, brise leurs chevilles et fait saigner leurs pieds; dessin carmin reflété dans le miroir qui voit les jeunes filles s'user au nom du ballet.

∙∙ LE PUMPKIN PATCH - Située à la périphérie de la ville, la vielle ferme de Pat Douglas accueille tous les ans les festivités de l'automne ainsi que le Marché de Noël. Les citrouilles produites localement sont disposées dans un champ, prêtes à être choisies. De nombreuses festivités, attractions et autres stands n'attendent que les visiteurs. Ils peuvent même se perdre dans le plus grand labyrinthe en maïs du comté. Il s'agit également de la plus vieille ferme d'Exeter et d'un des chefs lieux d'exécution lors des procès pour sorcellerie. Il paraît que l'on peut encore entendre le crépitement des bûchers lorsque l'on ferme les yeux, tellement la zone serait hantée. Ce qui expliquerait, peut-être, cette sensation dérangeante dès que la nuit s'abat sur ses champs...

∙∙ (1622) les égarés : l'un des hivers les plus difficiles de l'histoire d'Exeter. Battue par les blizzards et les tempêtes de neige, la ville se referma sur elle-même afin d'économiser ses réserves d'énergie et de nourriture. Un groupe d'habitants excentrés décida de se terrer dans une grotte, la ville étant trop difficile à atteindre. Ils arrivèrent rapidement à court de provisions et durent commettre l'irréparable pour survivre. Touchés par la malédiction du Wendigo pour avoir consommé de la chair humaine, certains membres du groupe tentèrent d'allier leur nouvelle nature avec la société humaine. D'autres se coupèrent totalement du monde et créèrent le Foyer Rouge.

∙∙ (1686-1701) les procès pour sorcellerie : Terrifiés par la découverte de rituels propres à l'eglise de minuit, arrivée par bateau avec les premiers colons, certains citoyens d'Exeter saisirent les autorités religieuses et policières de la ville. Une milice se créa, la garde de l'aurore, afin de traquer et de condamner à l'immolation tous ceux accusés d'exercer la sorcellerie. Ces quinze années de terreur coûtèrent la vie à une soixantaine de personnes porteuses de dons ou d'affections, sorcières ou non. Certaines zones d'Exeter comme la place centrale de l'Hôtel de ville, à Downtown, ou le Pumpkin Patch, où se trouvaient la plupart des brasiers, sont encore marquées par cette période sombre de l'histoire de la ville

∙∙ (1875) les sirènes : Originaires d'un village voisin d'Exeter, une communauté composée exclusivement de femmes acheta un terrain aux abords de la ville. Cette décision surprit beaucoup les citoyens : non seulement ces terres étaient réputées pour être infertiles et impraticables, mais la sororité qui s'y installa ne se mélangeait pas non plus au reste de la population. Surnommées péjorativement "les sirènes", elles réalisèrent pourtant l'exploit de fonder l'alliance du midi. Autosuffisante et participant de temps en temps à l'économie locale, la communauté finit par intégrer le paysage local.

∙∙ (1982-1987) les rois ocres : Fondé par quatre étudiants férus d'occultisme, surnommés Limonite, Goethite, Hematite et Clay, le groupe enrôla rapidement d'autres jeunes intéressés par le domaine sur le campus de l'Université. Persuadés de l'existence de la malédiction d'Exeter, ils accomplirent une série de meurtres rituels pour l'alimenter et la renforcer. D'extérieur, rien ne pouvait connecter les victimes. La vérité était qu'ils ciblaient uniquement les personnes porteuses de dons et/ou d'affections. Les sacrifier revenait à rendre à la malédiction une puissance magnifiée, raffinée et travaillée -inconsciemment- par les victimes. Très bien organisés, armés, ils œuvrèrent principalement dans le quartier Hellmouth, à Needham. Une décente de police fut possible grâce à deux membres du groupe, horrifiés par l'ampleur de ce qu'ils faisaient. Elle fut particulièrement violente : deux policiers furent blessés, contre cinq Rois Ocres. Hematite perdit la vie. A l'exception de Clay et d'un autre membre qui réussirent à s'échapper, la majorité du groupe fut capturée et traduite en justice, mettant ainsi presque fin à la terreur des Rois Ocres.

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∙∙ les mythes et légendes
les follets de Cherry Park - Cherry Park est un havre de paix ou des générations d'enfants ont pu jouer à cache-cache et à chat perché à l'abri de ses grands arbres. Selon la légende, un cercle de lueurs bleutées apparaîtrait autour du plus vieux chêne du parc à chaque équinoxe du printemps. Ces lumières danseraient tout autour de l'arbre, de la tombée de la nuit jusqu'à l'aube, et disparaîtraient jusqu'à l'année suivante. Il s'agirait de Feux Follets, plus particulièrement de ceux d'une douzaine d'enfants emportés par la tuberculose au début des années 1900s. Seule l'innocence de l'enfance permet de contempler leur jolie ronde.

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